
26/03/2025
Oupppps, en retard… encore !
Eh oui, hier c’était la journée mondiale de la procrastination. Alors hier, j’ai fait… RIEN. Et que c’était bon 🙃
Dans une société où l’action est valorisée, souvent à outrance, remettre au lendemain ce qui peut être fait aujourd’hui est vécu comme un défaut, une mauvaise habitude à combattre.
Oui, bien sûr, si vous avez tendance à accomplir vos tâches au dernier moment, à travailler uniquement dans l’urgence, à rechercher la satisfaction immédiate plutôt que d’accomplir vos tâches par ordre de priorité, ET si cette habitude vous conduit souvent à des situations inconfortables voire à une véritable souffrance, vous auriez peut-être intérêt à rechercher les causes de votre procrastination (stress, traumatismes, anxiété, perfectionnisme par exemple). Et il existe toutes sortes d’accompagnements pour vous aider à prendre conscience de ces causes et mieux vous organiser.
Mais est-ce vraiment toujours une mauvaise habitude ? Et si ce « défaut » nous permettait aussi de prendre conscience du temps qui passe, en douceur ? Me laisser le temps d’être au lieu de faire, toujours faire… C’est aussi une autorisation que je me donne de ralentir, de respirer, de vivre, tout simplement.
Alors oui, la procrastination devient aussi un nouveau rapport au temps : décider de ne pas se laisser happer par les obligations, lâcher prise sur les pressions sociales, se choisir en s’accordant des moments de répit. Nouveau rapport au temps, nouvelle hiérarchie de valeurs : et si le temps d’une journée au moins nous prenions le temps d’être au lieu de faire sans conscience ?
Et vous, comment vivez-vous votre rapport au temps ?