01/07/2025
𝐋𝐚 𝐩𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐬’𝐢𝐧𝐜𝐚𝐫𝐧𝐞𝐫
Il y a une peur ancienne qui ne se dit pas avec des mots, mais qui s'imprime dans chaque muscle qui se contracte, dans chaque souffle qui se retient : la peur de s’incarner.
Pas seulement de naître. Mais de descendre pleinement dans ce corps, dans cette matière, dans cette vie.
Car s’incarner, ce n’est pas seulement habiter un corps.
C’est oser y vivre vraiment. Oser ressentir, aimer, pleurer, vibrer, chuter, recommencer.
C’est choisir la densité, la limitation, les émotions brutes, les attachements.
C’est dire : je suis ici, maintenant, totalement.
Mais voilà :
* beaucoup d’âmes craignent cette intensité.
* Trop de mémoires. Trop de douleurs d’anciennes vies.
* Trop d’expériences où être en chair signifiait être meurtri, rejeté, incompris.
Alors, nous restons à moitié là.
Un pied dans la lumière, un autre dans l’ombre.
Nous devenons des êtres de fuite : fuites dans le mental, dans le rêve, dans le spirituel désincarné.
Nous flottons, mais nous ne marchons plus.
𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐥’𝐚̂𝐦𝐞 𝐧𝐞 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐬𝐮𝐫 𝐓𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞́𝐜𝐡𝐚𝐩𝐩𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐦𝐚𝐭𝐢𝐞̀𝐫𝐞.
𝐄𝐥𝐥𝐞 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥’𝐡𝐚𝐛𝐢𝐭𝐞𝐫, 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫, 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐧𝐜𝐭𝐢𝐟𝐢𝐞𝐫.
Ce corps n’est pas une prison.
Il est un temple.
Un passage.
Un outil d’alchimie.
À chaque instant où nous refusons de nous incarner, nous abandonnons une partie de notre pouvoir créateur.
Mais à chaque pas que nous faisons pour revenir en nous, dans nos cellules, dans nos pieds, dans notre souffle, nous honorons le pacte que notre âme a fait avec la Terre.
Oui, incarner sa lumière peut faire peur.
Mais c’est la seule voie pour que la lumière devienne réelle, palpable, agissante.
𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐯𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐞́𝐯𝐞𝐢𝐥𝐥𝐞́𝐬 𝐭𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐬 𝐯𝐫𝐚𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐫𝐞́𝐬𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐢𝐜𝐢.
La spiritualité commence là :
* dans le battement d’un cœur qui accepte d’être humain.
* dans la main qui tremble mais qui touche.
*dans le corps qui tombe et se relève.
* dans l’âme qui ose dire : je suis là, et j’assume d’y être.
Avec tendresse et présence,
Oana Martins 🥰
⭐️TU ES MERVEILLE
💫DE TOUTE ÉTERNITÉ
🤲ATHENAÏA COLETTE