28/10/2025
đ„șCette blessure t'a appris que lĂącher prise, c'est se mettre en danger.
Que si tu fais confiance, tu seras trahie.
Que si tu montres ta vulnérabilité, on s'en servira contre toi.
Que si tu baisses la garde, on te plantera un couteau dans le dos.
Alors tu es devenue une forteresse.đ°
Tu anticipes. Tu vérifies. Tu contrÎles chaque détail.
Tu lis entre les lignes. Tu cherches les failles. Tu prépares les issues de secours.
Tu portes tout sur tes épaules parce que tu ne peux compter que sur toi.
âLa blessure de la trahison te fait croire que tu dois ĂȘtre forte, tout le temps.
Que montrer ta fragilité, c'est donner du pouvoir aux autres.
Que dĂ©lĂ©guer, c'est prendre le risque d'ĂȘtre déçue.
đȘAlors tu t'Ă©puises Ă ĂȘtre parfaite, infaillible, invulnĂ©rable.
Tu ne demandes rien. Tu ne partages pas tes doutes. Tu ne montres pas tes fĂȘlures.
Tu t'enfermes dans ta propre armure.
Tu te**es les gens. Tu guettes les signes de trahison. Tu gardes toujours une part de toi en retrait.
Parce que si tu ne t'investis pas pleinement, tu ne seras pas pleinement blessée.
â ïžMais cette force qui te protĂšge... elle t'isole aussi.
Elle t'empĂȘche de recevoir. De lĂącher. De te laisser porter.
Elle te coupe des vraies connexions, celles oĂč on se montre imparfait, vulnĂ©rable, humain.
Tu vis dans l'hypervigilance. Et cette vigilance constante te dévore de l'intérieur.
đ«Alors Ă©coute ceci :
La vraie force, ce n'est pas de tout contrĂŽler. C'est d'accepter de ne pas tout maĂźtriser.
C'est d'oser faire confiance, mĂȘme si ça fait peur. Ă la vie, aux autres... et surtout Ă toi.
âšLe chemin de guĂ©rison ?
Desserrer l'étau. Déléguer. Lùcher le contrÎle.
Accepter d'ĂȘtre imparfaite, vulnĂ©rable, humaine.
Comprendre que la vraie trahison, c'est celle que tu t'infliges : te couper de l'intimité, de la douceur, du soutien.
Oser croire que tout le monde n'est pas lĂ pour te blesser.
đQuand tu arrĂȘtes de tout porter, tu dĂ©couvres que tu n'es pas seule.
Qu'il existe des personnes fiables. Des espaces sûrs. Des relations saines.
Et que tu mérites de les vivre.
đŹ Tu te reconnais dans cette blessure ?