19/07/2025
Très utile !
Et si tes « mauvaises habitudes » actuelles n’étaient en fait qu’une réponse à tes traumatismes ? ❤️🩹
🙄 La procrastination : lorsque tu étais enfant, si chacun de tes gestes était constamment critiqué, tu as appris à ne pas prendre d’initiatives. Ce n’est pas de la paresse, mais plutôt une réaction automatique d’auto-protection face à la peur d’être jugé ou rejeté.
🤨 Le perfectionnisme : il ne s’agit pas de vouloir être le meilleur, mais plutôt d’éviter les punitions, la honte ou la déception des adultes responsables de ton éducation, qui t’ont fait sentir que faire des erreurs était impardonnable.
😞 L’isolement : lorsque ton environnement familial était synonyme d’insécurité ou d’épuisement, te retirer était un refuge. S’éloigner ne signifie pas être distant, mais se protéger d’une douleur émotionnelle encore plus grande.
🥺 Les excuses incessantes : si l’amour dans ta famille était conditionnel, tu as appris à demander pardon simplement pour le simple fait d’exister. S’excuser est devenu une stratégie de ton système nerveux pour te protéger de la culpabilité ou du rejet.
🙅 L’hyper-indépendance : lorsque tu ne pouvais pas compter sur le soutien de ta famille, tu as appris à ne dépendre de personne. Une indépendance excessive peut alors devenir un bouclier contre la déception.
🧠 La sur-analyse : si tu as grandi dans un environnement imprévisible, analyser tout est devenu une mécanisme de survie. Tu cherches le moindre danger, tu te prépares au pire, et tu ne te sens jamais vraiment en paix.
🫥 La dissociation : lorsque tu étais petit, face à des émotions trop intenses ou un chaos insupportable, ton esprit a appris à s’éloigner. Se déconnecter n’est pas de la paresse, c’est une réponse traumatique face à l’insupportable.
Tes mécanismes de survie t’ont accompagné jusqu’à aujourd’hui, mais ils ne doivent pas définir ton avenir. La guérison est possible, et tu le mérites.
- Ana Sandrea