25/04/2025
𝐄𝐧 𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝟑 𝐬𝐞𝐦𝐚𝐢𝐧𝐞𝐬 𝐁𝐞𝐫𝐲𝐥 𝐁𝐫𝐞𝐮𝐢𝐥 𝐞𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐣𝐞𝐭 : "𝐕𝐚𝐧𝐧𝐞𝐫𝐢𝐞𝐬"
Vannière, je souhaite écrire un livre qui parle de vannerie. C’est une lente, belle et difficile histoire que de travailler avec le végétal, depuis la plantation, la récolte, jusqu'au produit fini. Un rapport de soin, d'entretien, de préservation, d'amour en quelque sorte. Un rapport que j'aimerai rapporter, à plat sur des pages, afin de mettre des mots sur les dialogues silencieux qui se trament entre la main et la plante, et la fibre, et la forme, et les volumes, et les gestes anciens, et les temps nouveaux. Pourquoi se dédier, aujourd'hui, à un métier obsolète ? Dans quoi s'inscrit-on ?
Dans quoi s'écrit-on ?
Le mot texte "texte" vient de "textum", mot latin désignant l'entrelacement des fibres et le tressage. "Vimineum textum " se traduit par "Panier d'osier"; et le mot "vime" est encore aujourd'hui une appellation vernaculaire de l'osier dans certaines régions du sud de la france.
Le mot "texte", quant à lui, a dérivé et s'est spécialisé sur des entrelacs que nous manions plus volontiers désormais que le métier à tisser…
Comment renouer ? Le tressage des mots peut il s'ancrer dans un tressage concret ? Un panier peut il devenir poésie ? Un recueil peut il servir à transporter des légumes ?
De la description technique à la prose poétique, en passant par la comptine, la composition visuelle ou l'auto fiction, j'imagine ce recueil composé de textes aux formats aussi variés que ma production vannière.