08/05/2025
Nous sommes tous humains et nous faisons avec les ressources et les compréhensions que nous avons à l'instant T.
Le guide du parent parfait n'existe pas, chacun fait comme il peut avec ses propres blessures, son éducation, ses croyances.
Jeter la pierre sur l'autre ne fait avancer personne, bien au contraire il nourrit les colères et les rancœurs et nous déconnecte de l'amour que l'on porte ne serait ce qu'à nous même.
Bien-sûr les traumatismes laissent des traces mais avant tout c'est à chacun de nous d'aller travailler dessus pour s'en décharger et trouver la paix intérieure.
L'acceptation est la première clé car dans tous les cas nous ne pouvons revenir en arrière.
Le pardon est la deuxième autant pour l'autre que pour soi-même et celui-ci est un travail souvent de plus grande ampleur mais nécessaire à la guérison.
Les soins énergétiques, au tambour ou transgenerationnel aident pour trouver de la légèreté et de l'apaisement.
́rieur
Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie
Nous sommes les enfants de ceux qui ont fait du mieux qu’ils pouvaient, avec ce qu’ils avaient.
Nous avons grandi dans les silences, ceux qui recouvraient ce qui ne s’est jamais dit. Dans des règles qu’on ne remettait pas en question, dans des émotions contenues jusqu’à devenir invisibles.
Nous avons appris à lire les gestes plutôt que les mots, à survivre dans l’incertitude de ce qui ne se disait pas, à chercher un sens dans ce qui, pour eux, n’avait même pas de nom.
Il ne s’agit pas de juger leur niveau de conscience, mais de comprendre que chaque génération porte le poids de sa propre histoire. Nos parents furent eux aussi les enfants d’un temps où la vulnérabilité était un luxe, et l’introspection, un sentier peu emprunté. Ils ont grandi dans un monde où les blessures ne se nommaient pas : on les endurait, simplement. Où les limites étaient soit rigides, soit absentes. Où l’amour se prouvait par le sacrifice, non par les mots.
Et pourtant, nous sommes là. Apprenant à nommer ce qu’ils n’ont pas su dire. À reconnaître les peurs qu’on nous a léguées sans le vouloir. À nous accorder le droit de ressentir sans craindre d’être jugés. Car guérir, ce n’est pas accuser, c’est comprendre : ce que nous avons reçu, c’est tout ce qu’ils ont su offrir.
C’est regarder leur histoire avec compassion, et la nôtre avec responsabilité.
Nous sommes les enfants de parents qui ne sont jamais allés en thérapie, mais nous avons choisi un autre chemin. Il nous revient de dépasser ce que nous avons appris sans le renier, de construire sans démolir, d’honorer sans répéter. Il nous appartient d’accepter que le passé ne peut être changé, mais que son écho peut être transformé dans notre vie.
Il nous revient d’accueillir nos blessures avec tendresse, d’en faire des sources de sagesse, et de nous permettre d’être, à chaque pas, la génération qui ouvre la voie à de nouvelles façons d’aimer, de vivre, d’exister, d’Être.