09/09/2025
Le silence est parfois considéré comme source d'angoisse, de malaise.
Certaines personnes considèrent le silence comme un vide à combler, bien souvent par des distractions (télévision, radio, discussions)
Certes, dans certains cas bien précis(disputes, situation paralysante...), il peut être pesant et très inconfortable.
Enfin, lorsqu'il est injonction, il est subi et enfermant.
Toutefois, le silence est par nature une ouverture sur le monde, une expression du libre-arbitre et de soi.
En sophrologie, le silence est partout. Dans les pauses, pendant et entre les exercices.
Le silence permet de se relier, de laisser apparaître et vivre, de laisser s'imprégner.
C'est dans les silences du sophrologue que naissent les phénomènes, les subtilités qui nous relient à la Vie.
Ce silence est précieux. Il est essentiel, essence-ciel, l'essence ce ce qui nait dans le ciel, dans l'Univers et en soi. Entre l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Présent dans les échanges avant la pratique, le silence permet de déposer sereinement ce que le sophronisé a à déposer.
Le silence est également au cœur des phénodescriptions, ce moment où l'on met des mots sur les ressentis, sur le vécu de la séance.
C'est révélateur et intégrateur.
Le silence favorise l'intégration, la consolidation de la mémoire des ressentis et la créativité.
La capacité des neurones à créer de nouveaux liens se développe davantage lorsqu'on alterne attention, relâchement et période silencieuse.
Le silence est bien souvent fertile.
La nature a horreur du vide, paraît il.
Mais le vide est une notion humaine. Dans l'Univers, rien n'est vide.
Le silence, à l'opposé de cette notion incorrecte, est un espace riche où se cultivent réflexion, création, décisions, intégration.
Le silence est plénitude. Il nous redonne, lui aussi, notre pouvoir
Réhabilitons le silence.