07/09/2025
5 idées reçues sur l’allaitement (et pourquoi elles sont fausses)
L’allaitement est un sujet souvent entouré de conseils contradictoires, de croyances bien ancrées… et de beaucoup de pression.Voici 5 idées reçues fréquentes sur l’allaitement, et ce qu’il en est vraiment, pour permettre à chacun de faire ses choix de manière éclairée.
1. "Je n’ai pas assez de lait."
C’est l’une des phrases que l’on entend le plus souvent. Pourtant, dans la majorité des cas, le corps produit exactement ce dont le bébé a besoin.La production lactée fonctionne selon un principe simple : plus bébé tète, plus le corps produit. Il est donc normal que les besoins évoluent, et que certaines journées (ou nuits) soient plus intenses que d’autres. Cela ne signifie pas que le lait « manque », mais que bébé régule sa croissance et la production.
2. "Allaiter fait mal, c’est normal au début."
Non, l’allaitement ne devrait pas être douloureux. Une gêne passagère peut exister les tous premiers jours, mais une douleur persistante (crevasses, pincement, tiraillement…) est souvent le signe d’un problème de positionnement ou de succion.Avec un bon accompagnement, des ajustements simples peuvent soulager rapidement.
3. "Il faut espacer les tétées pour avoir du bon lait."
C’est une idée reçue qui peut perturber l’allaitement. En réalité, l’allaitement à la demande est la clé d’un bon démarrage et d’une bonne régulation. Bébé tète non seulement pour se nourrir, mais aussi pour se rassurer, soulager une douleur, retrouver un contact… Chaque tétée a son utilité, même rapprochée d’une autre.
4. "Après 6 mois, l’allaitement ne sert plus à rien."
L’Organisation Mondiale de la Santé recommande l’allaitement jusqu’à 2 ans ou plus, en complément de l’alimentation solide.Même après 6 mois, le lait maternel continue d’apporter des anticorps, des nutriments adaptés, et surtout un lien affectif sécurisant pour le bébé. Il n’y a pas d’âge « limite » au-delà duquel l’allaitement perdrait son intérêt.
5. "Si je suis stressée ou fatiguée, mon lait va disparaître."
Le stress ou la fatigue peuvent influencer le reflexe d’éjection (la montée du lait), mais pas la capacité à produire du lait. Ce dont une personne allaitante a besoin dans ces moments-là, c’est surtout de soutien, de repos, et d’écoute, pas de culpabilité ni de conseils non sollicités.
En résumé
L’allaitement, c’est autant une expérience physique qu’émotionnelle. Il n’y a pas une seule manière de bien faire, mais il y a un besoin commun : celui d’être bien informé·e, soutenu·e, et respecté·e dans ses choix.
Sources: l'école du Bien-Naître