07/05/2025
**~ Une image vaut 1000 mots ~**
[illustration N-2 : Épanouissement au travail et désir d’enfant.]
Ennui chronique, pression continue, tristesse, burn-out, dissociation, crise d’angoisse… Le travail peut causer beaucoup de souffrance psychique.
Selon Santé Publique France, 1 actif sur 4 rapporte un niveau de détresse psychologique élevé. Et pourtant, on continue souvent à minimiser ce mal-être.
Depuis le Covid, la quête de sens a pris de l’ampleur. Aimer son travail est devenu un objectif affiché, parfois même une injonction.
Mais attention si cette quête est légitime, elle peut aussi nous piéger dans une illusion — celle d’un travail passion sans contraintes, ce qui mène souvent à une nouvelle déception.
Avoir des projets, c’est la vie !
En séance, je les écoute tous, je les soutiens toujours.
Les projets sont des révélateurs de rêves et portent nos plus grandes valeurs.
S’autoriser à projeter librement ses idées sur un mur blanc, sans se soucier du regard des autres, de l’approbation de ses parents, ou de la faisabilité, est une première étape précieuse.
Ensuite vient le travail de fond :
structurer la réflexion, prioriser, retrouver confiance, avancer pas à pas, souvent avec l’appui de plusieurs professionnels.
Analyser la situation professionnelle actuelle :
• Mon mal-être est-il contextuel, relationnel, existentiel ?
• Est-il ponctuel ou chronique ? Est-ce possible
de l’alléger ? Qu’est-ce qui dépend de moi ?
• À quel point cela met-il en danger ma santé mentale ?
• Mise en relief : où en suis-je dans ma vie ? Ai-je vécu un changement important récemment ? (naissance, deuil, séparation…)
• À quoi j’aspire ? Qu’est-ce que je sais et aime faire ?
• Comment cela peut-il répondre à une demande
existante ?
• Dans quel environnement professionnel est-ce que je me projette ?
Le « où, quand, comment, avec qui » vient plus t**d. Quand l’énergie revient, quand la clarté s’installe après le doute et le repos.
Après une naissance, par exemple, beaucoup de femmes ressentent un “avant / après”.
Elles aspirent à autre chose, tolèrent moins, s’affirment davantage.En s’écoutant, en prenant du plaisir à s’observer évoluer, elles se renouvellent — parfois en lâchant prise plus volontiers qu’avant.
Mais il y a aussi la question du désir d’enfant, parfois en opposition avec le quotidien professionnel. Là encore, il est intéressant de tout (re)considérer pour faire de la place, libérer, apaiser.
Mot de la fin : ne rien sacraliser, ne rien diaboliser. Chercher du sens, oui mais l’équilibre est plus durable et complète et quand plus rien ne va, il faut savoir partir.