Ayurvéda et yoga à La Rochelle - Agathe Catinat

Ayurvéda et yoga à La Rochelle - Agathe Catinat Je propose bilan et suivi ayurvédique, séance de yoga adapté à La Rochelle. L’Ayurvéda est une tradition millénaire indienne visant un bien-être holistique.

Je vous accompagne vers l'équilibre et le bien " être ", harmonie entre le but de votre être, vos pensées, vos sentiments et vos actions. Bilan et suivi ayurvédique (alimentation, sommeil, hygiène de vie, activités) - Séance de yoga adapté à votre constitution. Une suivi personnalisé pour comprendre votre fonctionnement, vous reconnecter à vous même et exprimer votre plein potentiel en posant des gestes simples dans votre quotidien. La personne est considérée dans toutes les dimensions de sa vie : de l’alimentation au sommeil en passant par sa digestion, ses traits de caractère, ses émotions, ses activités sociales et professionnelles, et finalement ses aspirations profondes. Yoga et Ayurvéda sont complémentaires. D’un côté l’ayurvéda nous permet de mieux vivre le yoga: être en santé permet de pratiquer, de méditer, d’évoluer sur plan spirituel, d’aller vers la réalisation de Soi et de l’autre côté le yoga fait partie intégrante des préconisations de l’ayurvéda avec des pratiques (respiration, postures, méditation, mudra) adaptées aux vikritis, les déséquilibres constatés.

23/07/2025
A propos des règles... et en particulier des douleurs. très intéressant
24/06/2025

A propos des règles... et en particulier des douleurs. très intéressant

De par sa nature cyclique, selon les jours, la femme vit différemment son rapport son environnement.

1 – Pendant la première partie du cycle jusqu’au 14ième jour, Kapha augmente et soutient Rasa et Ojas. L’immunité est ainsi optimale.

La qualité de Kapha est « Kṣamā » : la tolérance. La force que donne Kapha rend beaucoup plus forte et tolérante aux stimulations et agressions extérieures.

2 – Pendant la deuxième partie du cycle, à la fois la nidation d’un éventuel embryon et la l’augmentation de la progestérone et la chute de l'œstrogène rendent le système immunitaire moins solide.

En réponse à cette baisse immunitaire, l’état de vigilance augmente, se manifestant par des organes des sens hypersensibles et, par exemple, le fait de moins supporter des odeurs ou des bruits.

Pendant cette vulnérabilité immunitaire, ce qui était tolérable, pendant la première partie le devient moins.

Une partie de Rasa Dhātu, véhicule de Kapha, se prépare à être évacué. Ārtava, le sang menstruel, est considéré comme un sous-tissu de Rasa Dhātu.

Les émotions présentes pendant la première partie, par exemple une insécurité, se placent dans Rasa Dhātu. Elles ne se manifestent pas étant contenues par Kapha. A la fin du cycle, Rasa Dhātu se déverse dans Rakta Dhātu, le sang, et les émotions remisent en circulation s’expriment.

3 - Pendant les menstruations, le corps se purifie par une activation d’Apana.

Ce processus de purification est coûteux en énergie et nécessite du repos.

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Les douleurs ressenties durant cette période sont le résultat d’un déséquilibre cultivé tout au long du cycle, le corps utilisant cette voie d’évacuation pour libérer les éléments perturbant son équilibre.

De plus, lorsque le bassin est congestionné ou que le corps perd sa capacité à se réguler, les mensurations deviennent encore plus douloureuses.

Les menstruations sont donc le témoin de ce qui s’est passé pendant l’ensemble du cycle menstruel.

La baisse de tolérance des jours précédents les menstruations permet de ressentir de manière très fine l’impact de notre environnement et de nos habitudes sur notre équilibre.

Ce ressenti, s’il est très conscient, renforce le discernement et la connaissance de soi.

10/06/2025

Comment rester frais pendant l’été ?

La chaleur crée une vasodilatation à la périphérie du corps.

Cette dilatation, utile pour l’évacuation de la chaleur, peut favoriser une stase circulatoire appelée Rakta-Stambha.

Ceci surtout dans la zone inférieure du corps, notamment la zone pelvienne, menant à une perte de la vitalité sanguine et à une accumulation pathologique de chaleur.

Pour contrebalancer Rakta-Stambha, les conseils sont les suivants :

1 – Dāḍima – le jus de gr***de

L’astringence agit sur les excès de liquidité et nettoie les tissus.
La gr***de réduit la chaleur et purifie le sang, soulage la fatigue et stimule la circulation.

Il est préférable de le consommer le jus :

- par petites gorgées,
- dilué dans de l’eau fraîche pour ne pas surcharger Agni, naturellement affaibli en été.

2 – Les bains dérivatifs

Ils favorisent :
- une vasoconstriction locale, réorientant le flux sanguin et délogeant les congestions pelviennes,
- le recyclage du sang et sa circulation.

La durée recommandée est de 30 à 60 minutes par jour, une fois la digestion terminée, 3 heures après un repas.

3 - L’hydratation

Pour éviter la déshydratation :

- faire des sieste pendant la journée :

Divāsvapna. La sieste augmente Kapha. Idéalement, elle peut être pratiquée avant les repas, étant de nature Dīpana, apéritive. Durée de 20 minutes maximum ;

- réduction de l’activité physique intense ;

- pour l’homme, les relations sexuelles doivent avoir lieue la nuit, pas en journée, et suivies d’une boisson nourrissante comme du lait tiède avec des dattes trempées pour restaurer Shukra et Ojas.

- boire avant de dormir, sans avoir peur d’aller au toilletes en pleine nuit. Prendre du lait de riz infusé avec des plantes calmantes comme la lavande, houblon, camomille ou le sureau.

4 - Limiter l’accumulation de Pitta

- Éviter en été les saveurs salée, acide, piquante.
Limiter la consommation d’alcool

- Favoriser les substances douce et rafraîchissantes :
La rose, notamment en Gulkand, sous forme de confiture, afin d’agir aussi sur Ojas.

- Saupoudrer l’alimentation d’épices rafraîchissantes : cardamome, fenouil, girofle, réglisse, coriandre.

20/05/2025

Le discernement d’un personne relève de son mental et donc de la sphère du cerveau.

Cependant, l’Āyurvéda a une approche plus globale : la capacité de discernement dépend aussi du niveau de toxémie : Āma.

Si les toxines ne sont pas éliminées par les émonctoires, elles s’accumulent et se lient à notre organisme qui doit continuer à fonctionner avec des substances dont il ne peut se nourrir et qui ainsi perturbent ses fonctions.

Āma génère une inflammation systémique et un dérèglement de la flore intestinale. La perte de discernement impacte les systèmes immunitaire, glandulaire et nerveux.

Ces perturbations impactent l’intelligence du corps qui se régule habituellement grâce à la clarté des discernements de chacun de ces systèmes.

Sans discernement, les envies de la personne ne correspondent plus à ses réels besoins nutritionnels.

Sur le long terme, les toxines se figent dans les fluides intracellulaires et perturbent l’intelligence des cellules. C’est le cas du diabète de type 2, conséquence d’un liquide intracellulaire pollué par Āma.
Āma correspond aussi à tout ce qui n’a pas pu être digéré au niveau psychique : un deuil, une parole blessante ou un accident.

L’indigestion psychique prive l’intelligence du corps qui organise toute une série de comportements compensatoires :
- aliments très forts en goût procurant des sensations fortes,
- stimulants comme le café consommés à outrance pour masquer une fatigue de fond,
- et toutes les addictions.

Ceci jusqu’à engendrer une insensibilité à la subtilité.

Pour s’en sortir, la première étape est une discipline qui passe par un choix rationnel des aliments, c’est-à-dire uniquement nutritionnel, aussi bien pour la qualité des aliments que leurs quantités.

Cette discipline souvent opposée à tort au plaisir de la vie est quasiment impossible à mettre en place au quotidien, le patient, ayant, par définition, perdu son discernement.

Ainsi, cette discipline devra se mettra en place en dehors du quotidien par la participation à un stage relatif à nutrition ou à la méditation.

Pour le quotidien, dans un premier temps, le Vaidya encouragera le patient à observer ses selles pour se reconnecter à lui-même.

13/05/2025

Vouloir guérir un symptôme sans comprendre le terrain qui l’a déclenché aggrave la maladie.

Deux exemples pour comprendre la complexité de la trilogie symptôme - diagnostic - traitement.

1 – Lombalgie :

La prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ou même les infiltrations de corticoïdes apportent un vrai soulagement sur une lombalgie.

Cependant, si la douleur est liée à Āma, le soulagement ne sera que de façade étant donné que ces deux médicaments sur-solliciterons le foie déjà en difficulté à traiter la toxémie.

De plus, un état de toxémie chronique empêche l’évacuation des résidus toxémiques et inflammatoires par ses liquides Rasa et Rakta et prive du processus de régénération.

Avant l’administration de ces remèdes, on veillera à surveiller le colon et notamment la constipation. Si cette dernière est chronique, la pression du colon trop rempli tire sur les tissus liant le ventre et le dos, engendrant la douleur.

2 - Constipation :

L’approche symptomatique concernant la constipation consiste à administrer des laxatifs.

Or, ces derniers, de nature irritante et pris sur le long terme risquent d’assécher la membrane intestinale et de couper le péristaltisme naturel du corps, empêchant la progression dans le système digestif.

Un colon irrité et asséché absorbant de plus en plus, le patient prendra des laxatifs de plus en plus puissants jusqu’à se retrouver dans une situation de constipation chronique sévère aggravée par ces laxatifs qui offraient un soulagement ponctuel.

C’est le même phénomène pour les lavements « naturel » à l’eau uniquement, sans huile, qui de manière répétée, assèchent.

Avant tout, la cause de la constipation doit être identifiée au niveau émotionnel.

Conclusion :

Lorsqu’il est observé que l’arrêt d’un remède ou d’un protocole entraîne le retour d’un symptôme, il est important d’évaluer si ce traitement était orienté en réalité sur :
- le traitement d’un terrain global,
- ou bien sur le soulagement du symptôme.

La bonne approche est d’utiliser des traitements « modérés » même si la pathologie est très aigue afin de ne pas prendre le risque d’aggraver le terrain cause de celle-ci.

11/04/2025

Faut-il nettoyer son foie ?

Les fonctions du foie sont très nombreuses, notamment :

- le nettoyage de l’organisme par une filtration des déchets métaboliques et des toxines.
- la digestion, par la production de bile qui permet la digestion des graisses et le maintien d’un pH précis pour rendre actif certaines enzymes
- reconnaître puis neutraliser les substances pathogènes

Le foie pourrait-être compris en Āyurvéda comme Ranjaka Pitta. Cependant, Ranjaka ne correspond pas uniquement au foie.

En fait, Ranjaka est l’entité permettant de convertir Rasa en Rakta. Il donne la couleur rouge du sang.

Le foie est une entité qui :
- relâche des déchets (Mala) de type Pitta
- filtre Āma et les Mala(s) portées par Rasa et Rakta.

Il soutient Ojas par sa fonction immunitaire de reconnaissance, de tri, et d’épuration qu’il effectue sur Rasa et Rakta.

De nombreuses pathologies sont liées à une faiblesse du foie qui ne peut plus assurer ses fonctions, ceci sans que le foie lui-même soit la cause première de ces pathologies.

Ainsi, c’est par voie de conséquence que le foie est touché en raison d’une saturation de l’organisme.

Nettoyer le foie permet donc de relancer sa vitalité et de restaurer ses fonctions.

Cependant, avant tout nettoyage, il s’agit d’arrêter de le solliciter inutilement en supprimant :

- le café, le thé et les excitants
- le gras en excès, surtout si il est chauffé, frit

- le chocolat
- l’excès de quantité
- le non respect de la satiété
- le fait de manger si le repas précédent n’est pas digéré

Ensuite, pour le nettoyage en lui-même, Pitta étant de qualités chaude et humide, les substances agissant sur le foie sont majoritairement celles de qualités sèches et /ou froides.

Les aliments amers sont l’idéal pour la santé du foie.

Enfin, après un diagnostic précis, il sera décidé de l’utilisation de plantes ayant l’action suivantes :

1 – soit stimuler la production de bile avec des plantes dites « cholérétiques » : romarin, radis noir

2 – soit relâcher l’excès de bile qui stagne parfois dans la vésicule biliaire avec des plantes « cholagogue » : fumeterre, hibiscus

3 – soit régénérer le foie avec des plantes hépato-protectrices : chardon-marie

04/04/2025

Quand le système immunitaire considère l'organisme comme une menace extérieure, cela s’appelle une maladie « auto-immune ».
La sclérose en plaques, la polyarthrite rhumatoïde et le diabète de type 1 sont des exemples de cette confusion par le système immunitaire.

Selon l’Āyurvéda, cette confusion provient d'une accumulation de toxines qui irrite l’intestin, créant un état de porosité : Grahaṇī.

Cette porosité permet à des éléments indésirables de pénétrer les tissus, notamment les deux premiers nourris dans le processus de digestion : Rasa et Rakta.

Ces deux tissus garant de l’homéostasie étant perturbés, cela empêche la bonne circulation d’Ojas, le fluide responsable de la cohésion de l’organisme.

A long terme, le mental est aussi privé de son discernement et, par une mauvaise alimentation, aggrave l’état toxémique déjà présent.

L’intelligence du corps et ses besoins ne peuvent plus s’exprimer et ce sont les toxines qui conditionnent les choix de la personne : envie de sucre, inactivité, non respect du sommeil.

Finalement, l'inflammation tissulaire chronique mène le corps à perdre sa capacité d'auto-régulation et l’épuise, le conduisant à attaquer ses propres cellules, déclenchant ainsi une maladie auto-immune.

Seule une hygiène de vie stricte pourra inverser le processus. Et si cela ne suffit plus, ce sera alors la solution du Pancakarma.

Les maladies auto-immunes ne sont pas seulement causées par l’accumulation de toxines physiques.

Le stress lié à un traumatisme ancien peut également maintenir le corps dans un état de vigilance excessive.

Cette vigilance extrême :

- perturbe le Prāṇa, l’énergie vitale,
- altère l’intelligence du corps,
- développe un système immunitaire trop alerte.

Tant que la trace de ce traumatisme n’est pas effacée, le comportement du système immunitaire affaiblit certaines parties du corps, créant des points faibles qui prédisposent à l’auto-immunité.

Les zones affectées les plus courantes sont les articulations et les intestins.

Nota : les zones affectées sont souvent significatives de la nature du traumatisme ancien en lui-même.

28/01/2025

Pour comprendre les causes de la maladie et le terrain du patient, les textes classiques répertorient 8 outils d’analyse : Aṣṭasthāna parīkṣā.

1 - Mala parīkṣā : les selles et déchets métaboliques
2 - Mūtra parīkṣā : l’urine
3 - Jihvā parīkṣā : la langue
4 - Nāḍī parīkṣā : le pouls
5 - Śabda parīkṣā : la voix
6 - Sparśa parīkṣā : la peau, l’apparence
7 - Dṛk parīkṣā : la vue
8 - Ākṛti parīkṣā : caractéristiques physiques

Concernant le premier, Mala parīkṣā, il s’agit principalement des selles (purīṣa).

Le Vaidya demandera au patient :

- la texture : sèche, humide, grasse, collante, dure ;
- la forme : crottin, bille, banane ou sans forme ;
- la fréquence : régulière ou irrégulière, tous les jours, une fois par semaine ;
- la couleur : foncée, claire, avec des teintes jaunes, oranges ou vertes ;
- la présence d’odeur, de trace, de douleur ou de sensation particulière.

Chaque personne dispose d’un type d’intestin particulier en fonction de sa constitution.

Le Koṣṭha est de type soit :

- humide (Mṛdu) : selles de nature humide, molle, avec fréquence régulière et plusieurs fois par jours. Purge facilement.

- sec (Krūra) : tendance à la constipation, selles de nature sèche et dure et une difficulté à évacuer même avec des laxatifs.

- ou équilibré (Madhyama) : selles évacuées sans effort, moulée et régulière.

Sans pudeur, vous pouvez observer vos selles pour interpréter l’expression de votre Dosha d’origine ou le signe de son déséquilibre de type Vikṛti et la présence éventuelle d’Ama (toxines).

La présence d’Ama est confirmée lorsque vos selles sont odorantes, grasses, humides, collantes, douloureuses, colorées, qu’elles tracent ou changent de nature par rapport au Koṣṭha.

Il faudra alors envisager une diète pour commencer, et une sérieuse détox au printemps.

Concernant la Vikṛti, c’est plus complexe à interpréter sans un Vaidya.

Juste un exemple typique : des selles sèches en crottin, qui brulent, se manifestant de manière irrégulière, tous les deux ou trois jours témoignent d’un déséquilibre Vāta / Pitta.

L’élément feu de Pitta donne la forme de la selle. Vāta aggravé engendre sécheresse, irrégularité et douleur.

22/01/2025

Selon l’Āyurvéda, l’hiver est divisé en deux parties :

- Hemantha : de début novembre à début janvier
- Śiśira : début janvier jusqu’à mi-février, début mars

Cette deuxième partie est une période plus favorable à la manifestation de la maladie.
Ceci pour quatre raisons :

1 - L’obstruction par Kapha

Le début de l’hiver, par ses qualités humides et froides, contribue à une accumulation de Kapha qui mène à des obstructions privant Vāta de son mouvement et l’aggravant.

2 - Le froid sec

En dessous de zéro degré, le froid a une qualité plus sèche qui affaiblit l’individu.
De plus, les jours s’allongeant à nouveau, l’influence de la lune nourrissante est moins présente.

3 – Aggravation de Vāta

Śiśira correspond aussi à la période de reprise du travail après les fêtes, générant une augmentation de Vāta alors que l’hiver doit être consacré au repos.

Cette aggravation de Vāta impacte le fonctionnement du feu digestif Agni et ainsi, une mauvaise digestion augmente le risque de toxémie.

4 – Faiblesse des émonctoires

La faiblesse naturelle des émonctoires en hiver fait que le corps stocke les toxines dans la périphérie du corps, loin du système d’élimination central.

En hiver, la chaleur étant concentrée au centre du corps, les agni(s) tissulaires sont faibles et les tissus périphériques sont démunis de métabolisme.

Ojas, l’immunité, est aussi obstruée dans sa circulation par l’accumulation de Kapha.

En conséquence :

Touché par cet excès de toxines, le tissu périphérique n’aura d’autre solution que déclencher une infection locale comme la fièvre.

Ceci pour dilater les vaisseaux afin qu’ils deviennent perméables et facilitent le circulation et l’action d’Ojas.

Ainsi, comme de nombreux symptômes compris comme étant une maladie à éliminer, alors qu’ils sont en réalité le témoignage d’une simple régulation, la fièvre est un processus normal.

Vouloir la stopper avec un médicament sans changer son rythme de vie pour continuer à travailler n’est pas la solution.

Bien entendu, lorsque celle-ci dépasse 39°C et qu’elle dure plus de 72 heures, cela montre que le système de régulation est dépassé. Il est alors nécessaire de consulter un médecin

18/01/2025

ShiroDhara
Filet de huile qui coule sur le front, précédé par Abhyanga du Corps. Lute contre l’épuisement mental, le stress, l’anxiété, l’insomnie. Aide à la concentration, procure un profond apaisement du corps et de l’esprit. Purifie, régénère et stimule l’élimination des toxines mentales.

Après les fêtes....
03/01/2025

Après les fêtes....

Après les excès des fêtes de fin d’années, faut-il faire une Detox ?

La réponse est complexe étant donné :

1 – qu’il faut calmer le feu digestif Agni très fort pendant le froid de l’hiver ; ainsi, les excès avaient un côté positif malgré tout ;

2 - qu’il faut attendre la chaleur du printemps pour effectuer une Shodhana.

Néanmoins, les mélanges de différents aliments inhabituels dans des repas au long court ont certainement créé Āma.

Ainsi, le choix des mesures alimentaires et de nettoyages doivent être basés sur le diagnostic de la présence ou non d’Āma.

Les signes d’Āma sont :
- le transit est perturbé pouvant aller de la constipation à des selles collantes, humides et odorantes,
- des odeurs corporelles, dans les gaz, les urines, la transpiration ou l’haleine du matin,
- une perte de discernement concernant la faim et le besoin réel de nourriture,
- le retour de veilles douleurs articulaires,
- une fatigue sans effort,
- la perte d’enthousiasme, la procrastination

Cette liste est non exhaustive.

Si plusieurs de ces signes sont présents, il faut alors aider le corps avec des allégements alimentaires ou mesures de nettoyages pour que cet état de toxémie ne perdure pas au risque de développer un terrain favorable à la maladie.

Dans un premier temps, permettre au corps de retrouver sa vitalité par des mesures d’allègements, « Langhana » :
Arrêtez :
- les viandes, poissons et oeufs
- les produits laitiers sauf le ghee
- le blé et le gluten
- les excitants comme le café, le thé

Arrêtez de boire froid.
Buvez des tisanes épicées qui augmentent Agni.

Mangez uniquement cuit
Augmentez la quantité d’épices dans les repas

Attention : n’allez pas trop loin dans les allégements et évitez le jeune en hiver.

Privilégiez des monodiétes adaptées à votre Vikruti (fruits cuits, kitcheri, bouillon)


Reprenez une activité physique, « Vyayama » , pour activer le métabolisme tissulaire et mettre en circulation les toxines pour qu’elles puissent être évacuées.

Si le transit reste bloqué malgré un allègement et une activité physique, effectuer une légère purge avec un laxatif léger pour s’assurer de l’évacuation d’Āma.

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