est un réseau de professionnels Praticiens en Thérapies Brèves avec le Cheval, étendu sur toute la France. L'approche et les techniques utilisées répondent à un savoir-faire breveté, dont les méthodes sont enseignées par Victoria HERRMANI, conceptrice et dépositaire de la méthode, ainsi que son équipe de formateurs Praticiens qualifiés, au sein de l'organisme de Formation ELLIPSY.
Les animaux ont une influence positive sur la santé et le bien-être humains depuis des siècles.
Il y a une cinquantaine d’années, la thérapie assistée par les animaux, autrement appelée médiation animale, a été mise au point. L'utilisation des chevaux à des fins d’accompagnement des personnes en thérapie, coaching et développement personnel est un sous-ensemble de la médiation animale connu sous le nom de médiation équine.
Pendant ces séances, les chevaux soutiennent le développement d'un comportement positif et le bien-être émotionnel chez les participants par le biais d'une variété d'activités.
Les objectifs de la médiation équine impliquent souvent le développement de ressources d'adaptation, d'aptitudes sociales et de résolution de problèmes, tout en favorisant le bien-être émotionnel et psychologique des personnes concernées.
Encadrés par des professionnels de l’accompagnement, formés aux spécificités animales, les animaux jouent le rôle de catalyseur.
Avec sa stature puissante et sa capacité à courir aussi vite que le vent, le cheval intrigue et captive les humains depuis des siècles.
Fort, mais sensible, avec ses oreilles attentives et ses grands yeux expressifs, le cheval se méfie des prédateurs.
Il s'effraie en réponse à un bruit ou à un mouvement soudain.
Qu'est-ce qui, chez les cheval, aide l'homme à devenir meilleur ?
Les chevaux sont utilisés en thérapie assistée par les animaux depuis le début des années 1970. En psychothérapie équine, l'interaction avec les chevaux aide les participants à explorer leurs sentiments. Conscients de l'énergie émotionnelle, les chevaux ressentent ce que nous ressentons, parfois mieux que nous. Avec quelques mots bien choisis et un sourire forcé, nous pouvons être capables de cacher nos vrais sentiments à une autre personne. Nous pouvons même nous cacher nos propres sentiments plus profonds. Mais on ne peut pas tromper un cheval. Les chevaux peuvent ressentir des émotions qui se cachent sous la surface de notre conscience et nous les renvoyer, nous montrant ce que nous avons évité. Les chevaux sont honnêtes et présents, répondant ouvertement et sans prétention.
Établir la confiance avec un animal aussi sensible prend du temps, du temps qui peut devenir un processus de guérison et d'habilitation. Depuis des années, les enfants et adultes souffrant de divers problèmes, dont les troubles du développement, l'autisme, les troubles de l'alimentation, la violence, la dépression et l'anxiété, bénéficient de la thérapie équine. Les nombreuses façons d'interagir avec un cheval, cela peut être en lui offrant des carottes et des pommes, en le nourrissant, en le brossant, en le conduisant en longe, en le sellant et en le montant, développent graduellement chez l'être humain la conscience de soi et le sens de l'action. En communiquant avec un cheval, ils apprennent la patience, l'attention, la compassion et la responsabilité, ce qui mène à une meilleure compréhension d'eux-mêmes et des autres.
Un lien avec un cheval peut aider à développer " la confiance mutuelle, le respect, l'affection, l'empathie, l'acceptation inconditionnelle, la confiance, la réussite personnelle, la responsabilité, l'affirmation de soi, les aptitudes à communiquer et la maîtrise de soi.
L’approche en thérapies Brèves, tant par son histoire que par ses modalités d’exercice, se situe au croisement de la psychothérapie classique et du coaching de développement personnel.
C’est la raison pour laquelle elle imprègne la posture et les outils utilisés en médiation équine à orientation thérapie brève.
L’histoire des thérapies brèves : Palo Alto
Dans les années 1950, les modèles prédominants au sein de la psychiatrie, psychothérapie et les professionnels de l’accompagnement étaient la psychanalyse et la psychopathologie de l'individu.
On a alors commencé à chercher de nouvelles façons d’intervenir auprès des individus et des groupes afin de les aider à résoudre leurs difficultés.
En 1958, Gregory Bateson, anthropologue, avec John Weakland, Don Jackson et Jay Haley menaient des recherches à Palo Alto, en Californie, sur les modes de communication des familles dont l'un des membres éprouvait des difficultés de communication.
Ces chercheurs et cliniciens partageaient un intérêt commun pour les applications des théories de la communication et des systèmes, ainsi que des théories mathématiques et cherchaient à appliquer ces théories des systèmes, les modèles cybernétiques, aux familles.
Les couples et les familles forment des systèmes d'autorégulation dans lesquels les comportements de chaque personne affectent et sont affectés par le comportement des autres. Chaque comportement dans un contexte relationnel a une valeur communicative, dont le sens ne peut être compris que dans ce contexte.
Chaque partie du système interagit avec d'autres : lorsqu'un membre d'une famille ou d’un groupe devient "symptomatique", cela peut être vu comme une communication qui a une signification particulière au sein du groupe, de la famille ou du contexte.
Les thérapies brèves aujourd’hui
Le modèle aujourd’hui est très répandu, et on désigne sous ce nom différentes disciplines utilisées par les thérapeutes, professionnels de l’accompagnement et coachs :
La Thérapie Systémique familiale et groupale, la Programmation Neuro linguistique (PNL), l’Hypnose Ericksonienne, pour ne citer que les plus connues.
Toutes ces approches partagent une même vision :
Bien qu'il y ait des situations où il est essentiel de comprendre comment un problème est survenu, il y a aussi de nombreuses situations où le choix d'une solution est plus important que de refaire l’histoire du problème.
C'est l'idée derrière la thérapie axée sur les solutions : il est souvent plus important de trouver des solutions que d'analyser le problème dans les moindres détails.
La thérapie brève accorde beaucoup plus d'importance à la discussion des solutions qu'aux problèmes.
On ne plonge pas dans l’enfance et on n'explore pas toutes les myriades de façons dont le passé a influencé le présent.
Au lieu de cela, on enracine les sessions dans le présent tout en travaillant vers un futur dans lequel le ou les problèmes actuels auront moins d'impact sur la vie de la personne.
On s'engage à trouver des solutions réalistes et réalisables pour les «personnes accompagnées» le plus rapidement possible.
L'efficacité de cette approche a influencé sa diffusion dans le monde entier et dans de multiples contextes.
On met l’accent sur la collaboration entre le thérapeute et le participant :
Chaque individu a au moins un certain niveau de motivation pour s'attaquer à son ou ses problèmes et trouver des solutions qui améliorent sa qualité de vie. Cette motivation de la part du participant est un élément essentiel.
Cette forme de thérapie est utilisée avec succès en thérapie individuelle, de couple et familiale.
Les problèmes auxquels elle s'attaque sont très variés, allant des facteurs de stress réguliers de la vie aux événements de la vie à fort impact.
Le seul domaine dans lequel elle n'est généralement pas recommandée est celui des problèmes de santé mentale les plus extrêmes, comme la schizophrénie ou le trouble dépressif majeur.
Un modèle axé sur les solutions
Bien qu'il n'y ait pas de modèle formel, "A mène à B qui mène à C" en thérapie brève, il existe un modèle général qui sert de base à ce type de thérapie.
Les théoriciens, thérapeutes et coachs en thérapie brève ont constaté qu'en général, les gens forment des modèles de solutions par défaut en fonction de leurs expériences, ainsi que des modèles de problèmes par défaut.
Ces modèles dictent la façon habituelle de la personne de vivre un problème et sa façon de faire face à ses problèmes.
Le modèle axé sur les solutions soutient que se concentrer uniquement sur vos problèmes n'est pas un moyen efficace de les résoudre. Au lieu de cela, on cible les modèles de solutions par défaut du participant, évalue leur efficacité et les modifie ou les remplace par des approches de résolution de problèmes qui fonctionnent.
Principes :
Le changement est constant ET certain
L' accent doit être mis sur ce qui est modifiable et possible.
Les participants doivent vouloir changer.
Les participants sont les experts en thérapie et doivent développer leurs propres objectifs.
Les participants ont déjà les ressources et les forces nécessaires pour résoudre leurs problèmes.
La thérapie est à court terme
L' accent doit être mis sur l'avenir
Ce que fait un praticien en thérapie brève :
- Poser des questions plutôt que de "vendre" des réponses.
- Noter et renforcer les preuves des qualités positives du participant, de ses forces, de ses ressources et de sa compétence générale pour résoudre ses propres problèmes.
- Travailler avec ce que les gens peuvent faire plutôt que de se concentrer sur ce qu'ils ne peuvent pas faire.
- Identifier les comportements qu'un participant adopte déjà et qui sont utiles et efficaces et trouver de nouvelles façons de faciliter la résolution de problèmes grâce à ces comportements.
- Se concentrer sur les détails de la solution plutôt que sur le problème.
- Élaborer des plans d'action qui fonctionnent pour le participant.
Il existe de nombreuses techniques et exercices utilisés pour promouvoir la résolution de problèmes et améliorer la capacité du participant à résoudre ses propres problèmes.
