27/04/2025
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Guérir ses blessures…
Ce n’est pas simplement aligner des cristaux sur le corps, invoquer des énergies subtiles ou ouvrir ses chakras dans l’espoir d’un apaisement.
Ce n’est pas consulter un tarot pour entendre ce que l’on souhaite, ni prendre des fleurs de Bach comme on prendrait une pilule pour le cœur.
Ce n’est pas faire pivoter un pendule, lire un œuf, se purifier à la sauge ou confier son âme à un chaman en pensant que lui seul détient la clé.
Guérir n’est pas un acte magique.
Ce n’est pas un raccourci. Ce n’est pas fuir la douleur dans l’illusion lumineuse.
La guérison ne se résume pas à l’harmonisation de l’aura ou à l’ouverture des centres d’énergie.
Guérir, c’est une rencontre. Une descente. Une renaissance.
C’est une décision sacrée : celle de se prendre en charge entièrement.
Ce n’est pas pour ceux qui cherchent à éviter, mais pour ceux qui osent affronter.
C’est pour les braves, les courageux, les âmes prêtes à se regarder avec lucidité, à plonger dans leur propre abîme pour y retrouver la lumière oubliée.
Guérir, c’est revenir à soi. Vraiment.
C’est entendre l’appel de l’âme, cette voix discrète mais constante qui murmure depuis toujours la vérité, même quand le mental hurle pour l’étouffer.
C’est suivre cette voie intérieure même lorsqu’elle nous pousse à tout remettre en question — nos croyances, nos attachements, nos illusions.
Guérir, c’est un chemin exigeant.
Ce n’est pas une série de rituels. C’est un dépouillement.
C’est oser regarder les blessures que l’on a tenté d’enfouir sous des couches de bruit, d’activités, de faux-semblants.
C’est accueillir la douleur avec une présence aimante, sans la juger, sans la fuir.
C’est pleurer ce qui n’a jamais été pleuré.
C’est laisser tomber les masques, cesser de se raconter des histoires, pour enfin rencontrer sa propre vérité.
Guérir, c’est lutter avec l’ego.
Cet ego qui résiste au changement, qui préfère l’inconfort connu à l’inconnu libérateur.
C’est se heurter à ses propres peurs, à ses colères anciennes, à sa tristesse enfouie.
C’est apprendre à se pardonner pour toutes les fois où l’on s’est abandonné.
Et malgré cette traversée parfois rude… la guérison est une grâce.
Car elle ramène à la source. Elle reconnecte à l’essentiel. Elle nous rappelle que nous ne sommes pas nos blessures, mais l’espace qui peut les contenir.
Elle nous rend entiers. Présents. Vivants.
Les outils — Reiki, cristaux, anges, plantes, oracles — ne sont que des supports sacrés, des compagnons de route.
Mais le véritable guérisseur, c’est ce moment où tu choisis de ne plus fuir.
C’est ce moment où tu oses entrer en lien avec ton âme, avec ton ombre, avec ta lumière.
Guérir, c’est renaître à soi, par soi, avec soi.
Le secret des druides