12/07/2024
J'aime cette analogie du GPS guidé par nos symptômes. 📍
Car, comme j'aime le répéter, nos symptômes sont des messages à écouter et non des problèmes à supprimer.
Toutes les industries de notre société, qu'elles soient du divertissement, alimentaires ou médicales, proposent des solutions qui visent à éteindre nos symptômes.
Chaque fois que des symptômes se présentent, c'est pour t'alerter que tu n'es plus dans ton axe de rayonnement, dans ta mission de vie, dans ta raison d'être, dans tes priorités intrinsèques, dans ce qui fait sens pour toi, peu importe la définition ou les mots employés.
Je te donne des exemples de clients que j'accompagne ou que j'ai accompagnés :
Un jeune homme, dans sa relation de couple qui ne le nourrit plus et qui ne sait plus où il en est, se voit mettre un plâtre et retourne chez ses parents dans son cocon familial le temps de sa convalescence.
Le plâtre l'oblige à s'immobiliser et à prendre du temps pour redéfinir sa raison d'être et sa vision du couple.
En retournant chez ses parents, il retrouve la douceur de son papa, de sa maman et de sa fratrie. La douceur n'est plus centralisée et monopolisée par sa compagne, mais est diffusée par plusieurs personnes.
Une jeune femme qui se sent vide et remplie de pensées qui l'angoissent et la maintiennent dans une peur ressent ses symptômes quelques jours avant de partir en vacances. Sa relation de couple est en plein ballotage (je reste ou je reste pas)
Quand je lui demande ce qu'elle veut vivre pendant ses vacances avec son homme et ses enfants, elle répond : "me sentir remplie, aimée et rassurée". Ces symptômes la guident vers sa raison d'être.
Une jeune femme qui compulse sur des aliments sucrés et n'arrive pas à s'arrêter. Je lui demande : "De quoi as-tu besoin en ce moment ?" Elle me répond : "d'attention et de douceur". Dans une semaine , elle se retrouvera dans la maison de vacances avec sa belle-mère avec qui les relations sont tendues. Le sucre représente la douceur ; elle souhaiterait que les relations avec sa belle-mère s'adoucissent.
Un jeune homme qui consomme beaucoup de p***o en ce moment. Je lui demande sans tabou et sans jugement, en effet, que celui qui n'a jamais regardé de p***o me jette la première scène💦.
Il m'explique qu'en ce moment, il est stressé et se sent mort de l'intérieur, et est encolère contre lui. En faisant le point avec lui, je me rends compte qu'il ne veut pas aller dans la confrontation avec sa compagne sur un sujet très sensible qui pourrait faire s'écrouler leur relation. Il préfère libérer sa haine (tels étaient ses mots) en regardant du p***o. Je vois l'analogie se retrouver "dans de beaux draps : c'est souvent le lieu ou on regarde du p***o", un jeu de mots pour dire qu'on est dans une situation difficile et embarrassante.
Je conclurai avec ce passage du livre de Nicolas Proupain, Devenir ce que vous êtes : "Si tu ne fais pas aujourd'hui ce qu'il y a dans ta tête, demain tu l'auras dans le cul", disait Coluche. Notre temps de vie est limité, ne passons pas à côté de ce qui est essentiel.
Chaque fois que tu ressens des symptômes, demande toi si ce n'est pas une alerte pour te réaligner à ce qui est important pour toi.