15/06/2025
Dans l’imaginaire collectif, le père à longtemps été associé à une fonction : celle de pourvoyeur, d’autorité, de force. On l’a souvent défini par ce qu’il fait, rarement par ce qu’il ressent.
Aujourd’hui, à l’occasion de la fête des pères, il est temps de sortir de ce carcan pour reconnaître pleinement l’humanité psychique du père.
La paternité moderne ne se limite plus à un rôle économique ou symbolique. Elle engage profondément l’homme dans un rapport affectif, émotionnel et organisationnel avec sa famille. Il s’agit de la CHARGE MENTALE PATERNELLE.
Cette charge est souvent silencieuse. Elle ne se dit pas, mais elle agit. Elle pèse dans les décisions, dans les inquiétudes quotidiennes, dans le besoin constant d’être présent, stable, et rassurant. Le père prend sur sa santé mentale parfois, faute de pouvoir exprimer sa fatigue, ses peurs, ou même ses besoins.
Et pourquoi se silence ? Parce qu’on a appris aux hommes que parler, c’est se fragiliser. Qu’un bon père est un père solide, inébranlable. Ces injonctions culturelles et genrées enferment de nombreux pères dans un rôle qui les isole émotionnellement, et dont ils ne savent parfois pas comment sortir.
📍Or, nous ne pouvons pas promouvoir la santé mentale sans inclure celle des pères.
Les pères ont besoin d’espace pour parler. D’écoute sans jugement. De reconnaissance, sans condition.
ILS ONT BESOIN QUE L’ON VOIT CE QU’ILS PORTENT AU DELÀ DE CE QU’ILS MONTRENT.
Aujourd’hui, je rends hommage à tous ces pères qui aiment sans bruit, qui portent sans se plaindre, et qui malgré le poids continuent d’être là.