Faïly Trazil Ander-Son

Faïly Trazil Ander-Son Paj Sa a Kreye Pou Ede Moun Ki Nan Nesesite Pou Enfòmasyon Sou Lasante Ak Kèk Maladi !!!

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Biographie

Faïly Anderson Trazil, né le 2 juin 1999 à Belle-Anse, l’une des communes du département du Sud-est couramment appelée « La ville des poissons ». Faïly a vu le jour, au sein d’une famille monoparentale, élevé par sa mère et rejeté par son père, il est devenu un enfant envahi d'ambitions pour la concrétisation de ses rêves. Quelques années plus t**d, sa mère le confia à ses grand-parents qui vont devenir sa vraie famille. Il a fait ses études primaires à l'École Fondamentale d’Application (EFA) et ses études secondaires au Lycée Calixte Numa Rabel. Peu de temps après, sa grand-mère devint malade et n’a pas pu résister à la mort et désormais, il ne lui resta que son grand père. Le rêve de Faïly Après ses études secondaires, il est rentré à Port-au-Prince, dans le but d’entrer à l’université, et il savait dans quoi il allait s’engager. Dès son plus jeune âge, Trazil a toujours été passionné de la médecine. Au lycée, selon ses propres témoignages, il a toujours eu de belles notes pour la biologie. Pour lui, la meilleure chose que l’on puisse faire pour une personne entre vie et mort, c’est l’aider à survivre. Suite à la mort de sa grand-mère, à cause d’une hypertension artérielle, il disait trouver son intérêt pour l’étude de la médecine. Ainsi, il est rentré à l’Université de la Fondation Dr Aristide(UNIFA) pour poursuivre son rêve. Influencé par Kerry Norbrun, il a choisi de se lancer sur Facebook dans la TÉLÉMÉDECINE a la fin de l’année 2019, en pensant que la majorité des gens n’a pas une formation totale sur la santé, et ce serait mieux si quelques jeunes étudiants en science de la santé consacraient leurs surplus de temps à informer les gens sur les difféfents moyens de prévention afin de lutter contre certaines pathologies. Et voilà comment il s'est mis au travail en créant sa page intitulée FAÏLY TRAZIL ANDER-SON, le 2 Novembe 2019. Le fait d'avoir été élevé dans une famille monoparentale La présence des deux parents dans la vie d'un enfant est très bénéfique, surtout sur son épanouissement. Élevé dans une famille monoparentale est presqu'un handicap, un handicap affetif. Que l'on veuille ou non, un enfant avec ses parents à ses côtés est beacoup moins risqué, dans le sens où ils prennent vraiment soin de lui. J'ai beau me répéter que j'allais m'y faire mais vous savez, je ressens encore ce grand vide, mais je me tais parce que je ne veux pas blesser ma mère. Un message pour d'autres jeunes qui, pour une raison ou une autre n'ont pas été reconnus par leur père biologique Oui, en effet. Je leur dirai qu'avec le temps, le vide finit par s'estomper même s'il ne disparait pas totalement. Je leur dirai également de chérir son seul parent et de ne pas le décevoir au risque de lui rappeler le géniteur. Je leur dirai également qu'ils n'ont pas à avoir honte de la société parce que je sais ô combien cela peut être frustrant. Surtout, je dirai aux hommes de ne pas commetre les mêmes erreurs de leur géniteur, car oui, c'est une erreur de ne pas reconnaître son enfant. Il faut prendre ses responsabilités et les assumer. Le travail d'éducation sanitaire des gens, notamment sur Facebook Faire ce travail n'est pas toujours facile parce qu'il faut se démarquer de notre jagon pour que les gens puissent comprendre en effet ce que nous leur enseignons. Et vu l'ampleur des personnes touchées, des commentaires constructifs, les retombées sont beaucoup plus positives. Les gens apprécient le travail et j'en suis reconnaisant et content de toucher, d'éclairer autant de personnes. Qu'est-ce qui peut réellement pousser un jeune à faire de la médecine en Haïti ? La majorité des parents haïtiens aimerait un jour que leur enfant devienne médecin. C'est déjà un point. Mais un jeune se serait porté volontairement à faire de la médecine en Haïti pour apporter son aide à ce milieu bien des fois méprisé par les dirigeants. Un décès dans sa famille par exemple dû à une maladie fréquente aurait poussé un jeune à y prendre part. Les plus grands projets après les études ? Prendre soin des gens a toujours été ma mission sur terre. Que ce soit sur le plan médical que social. Les grands projets auxquels je tiens c'est de devenir gynécologue- obstétricien, construire un clinique dans chaque département du pays et d'instaurer un laboratoire de recherches, enfin entretenir une fondation pour venir en aide aux orphelins. Comment l'Etat haïtien devrait gérer la présence du Covid-19, le nouveau Coronavirus en Haïti ? Un mal pour un bien. Le Covid-19 est en effet un pilier pour que les digeants se conscientisent. Ils doivent certainement investir dans le domaine de la santé. Le mieux à faire serait d'imposer le confinement total, tout en prenant compte tout ce que ça engendre : nourriture, loyer, électricité, eau. La base. Mais ils vous diront qu'il n'y a pas les moyens. L'État haïtien est désormais plus à terre. La solution qui reste la plus plausible serait de demander de l'aide, ce qui parrait honteux. Ils ont intérêt à investir dans le domaine de la santé, désormais! Rédaction :Osman Jérôme Révision : Claudelson Thébeaud et Lorvens Jean Baptiste Production/réalisation : R***e L'Étudiant ©Avril 2020.