04/09/2025
Même si votre maison est propre, le fait de vivre dans un environnement globalement sale (rues, voisinage, eaux stagnantes, déchets mal gérés, pollution, etc.) peut avoir plusieurs conséquences :
1. Santé physique
Maladies infectieuses : la présence de moustiques (dengue, paludisme, chikungunya), de rats (leptospirose), de mouches (diarrhées, typhoïde) augmente.
Maladies respiratoires : la poussière, la fumée, ou la pollution de l’air peuvent causer asthme, bronchite chronique, toux persistante.
Intoxications : exposition aux déchets toxiques, plastiques brûlés, produits chimiques dans l’air ou l’eau.
Eau contaminée : risque de choléra, gastro-entérites, parasitoses, même si l’eau de votre maison est traitée, car la contamination peut se faire ailleurs (au marché, école, etc.).
2. Santé mentale
Vivre dans un milieu sale peut générer du stress permanent, un sentiment d’insécurité ou de mal-être.
Risque de dépression légère ou perte de motivation, car la saleté autour de vous peut donner l’impression que vos efforts personnels sont inutiles.
3. Qualité de vie
Mauvaises odeurs et inconfort au quotidien.
Diminution des activités sociales ou de loisir (moins envie de sortir, de recevoir des amis, etc.).
Perte de valeur immobilière : un quartier sale est moins attractif, même si votre maison est impeccable.
4. Impact collectif
La saleté attire les nuisibles (rats, insectes) qui circulent d’une maison à une autre.
Même si vous êtes propre, vos enfants, vos proches ou vous-même pouvez ramener des microbes de l’extérieur à l’intérieur.
En résumé, la propreté individuelle protège partiellement, mais elle ne suffit pas si l’environnement global est insalubre. La santé et le bien-être dépendent aussi de l’hygiène collective