
18/05/2024
Cher Drapeau,
On s'excuse pour s'accuser. Car on vous a fait du mal, on continue de vous faire du mal.
Je vous prie de ne pas être trop agressif à notre excuse, quoiqu'elle soit dépeinte d'une personnalité faferlue. Car celui ou celle qui s'excuse s'accuse.
Cher Drapeau, on vous doit tout le respect d'avoir annuellement un comportement festif, qui nous ramène souvent à pavaner dans les rues chaque 18 Mai. Par cela, on en profite de s'excuser, car de tel train-train quotidien n'est qu'une bizarrerie bohème.
On se soliloque pour aujourd'hui, vu que le comportement festif-répétitif vis-à-vis du drapeau ne se lasse pas de nous faire subir encore plus de rien. Plus de rien, en raison du fait que les problèmes ne cessent de nous départir de notre humanité. Plus de rien, en raison du fait que cette festivité ne nous procure rien de plus que la désunion. Plus de rien, étant donné que nous fêtions un drapeau qui nous est inconnu. Il nous l'est, acceptons le, je l'accepte, suite à la mortification de la méconnaissance de ce qu'il enseigne comme valeurs morales. Il nous l'est parce que nous ne savons même pas chanter les paroles de la Dessalinienne. Alors, Faire de la festivité devient aujourd'hui, et, se peut-il qu'il en était ainsi jadis le reflet du déni.
Cher Drapeau, on s'excuse, mais pourquoi ne pas nous accepter ?
Aujourd'hui encore, beaucoup sont ceux qui cherchent une réponse à cette question de ce refus.
Que devons-nous faire ?
J'aimerais vous en proposer en ce jour du 18 Mai une réponse qui doit vous susciter à soliloquer à un questionnement.
«Jack Sparrow: Le problème n'est pas le problème; le problème est votre attitude envers le problème».
Je me rappelle, non je ne me rappelle pas. Par contre, j'aimerais bien en écrire plus. Mais je ne pourrais pas. Je ne voudrais pas être fautif.
Cher Drapeau, on s'excuse. Car on vous a fait et on vous fait du mal encore plus aujourd'hui.
Très chers amis, Si on se laisse emporter encore et encore par ce comportement festif-répétitif qui nous accuse. Alors que nous le voyions et nous ne réagissions pas.
Très chers amis, par cela, nous ne pouvons pas espérer en gagner rien de plus qu'une continuation de mépris qui décimera notre être en tant qu'être.
Désolé de me taire !!!
WOODLY CALIXTE
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