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05/12/2023
20/07/2023

Comment identifier une carence en fer : 10 signes à surveiller
Introduction
Commençons par une question simple. Pourquoi le fer est important dans notre corps ?

Le fer est un élément essentiel pour la production d'hémoglobine, une protéine qui aide nos globules rouges à transporter l'oxygène dans tout notre corps. Sans suffisamment de fer, notre corps ne peut pas produire assez d'hémoglobine, ce qui peut entraîner une carence en fer, connue sous le nom d'anémie ferriprive.

Alors, comment savoir si je manque de fer ?

Comment le corps utilise le fer ?
Le fer est utilisé par le corps pour réaliser plusieurs fonctions essentielles, notamment la production de cellules sanguines, la régulation de la température corporelle et l'aide à la fonction immunitaire. Il joue également un rôle crucial dans le métabolisme énergétique, la croissance cellulaire et la différenciation.

10 signes d'une carence en fer
Si vous soupçonnez une carence en fer, voici dix signes à surveiller :

1. Fatigue extrême
La fatigue est l'un des premiers signes d'une carence en fer que la plupart des gens remarquent. Elle ne s'apparente pas à une fatigue ordinaire après une longue journée de travail.

C'est plutôt une fatigue profonde et chronique qui ne semble pas s'améliorer, même avec un bon repos.

En raison de la carence en fer, votre corps ne parvient pas à produire suffisamment d'hémoglobine pour l'oxygénation optimale de votre corps, vous laissant constamment épuisé.

2. Difficultés de concentration
La carence en fer peut provoquer une baisse notable de la performance cognitive. Vous pouvez avoir du mal à vous concentrer, à maintenir une pensée claire ou à apprendre de nouvelles informations.

Cela est dû au fait que le manque d'oxygène dans votre corps peut affecter le fonctionnement de votre cerveau, rendant ces tâches plus difficiles.

3. Pâleur
Un manque de fer peut entraîner une pâleur notable. Cela est dû au fait que le fer est essentiel pour la production d'hémoglobine, une protéine qui donne aux globules rouges leur couleur rougeâtre.

Si vous êtes déficient en fer, vos globules rouges peuvent devenir plus pâles, ce qui peut se refléter dans la couleur de votre peau.

4. Essoufflement
L'essoufflement est un autre signe d'une possible carence en fer. Le corps a besoin de fer pour produire de l'hémoglobine, qui transporte l'oxygène vers les tissus et les muscles.

Sans suffisamment de fer, vos muscles ne reçoivent pas l'oxygène dont ils ont besoin, ce qui peut vous laisser essoufflé même après de légères activités.

5. Fragilité des ongles
Si vous remarquez que vos ongles sont devenus fragiles, striés ou qu'ils se fissurent facilement, cela pourrait être le signe d'une carence en fer.

Le fer est nécessaire pour la production de collagène, une protéine qui aide à maintenir la santé de la peau, des cheveux et des ongles.

6. Appétit pour des substances non nutritives
La pica, une envie de manger des substances non nutritives comme de la glace, de la craie ou de l'argile, peut parfois être un signe de carence en fer.

On ne sait pas exactement pourquoi cela se produit, mais certaines recherches suggèrent que cela peut être une façon pour le corps de tenter de compenser une carence en minéraux.

7. Difficulté à maintenir la température corporelle
Si vous avez constamment froid, cela pourrait être un signe de carence en fer. Le fer aide à réguler la température corporelle.

Donc, si vous manquez de fer, vous pourriez avoir du mal à rester au chaud, même dans un environnement chaleureux.

8. Manque de concentration
Un manque de fer peut avoir un impact négatif sur votre capacité à vous concentrer et à penser clairement. Cela est dû à une diminution de l'oxygène transporté au cerveau, ce qui peut perturber la fonction cognitive normale.

9. Infections fréquentes
Un signe moins connu de carence en fer est une tendance à contracter fréquemment des infections. Le fer joue un rôle crucial dans le fonctionnement de notre système immunitaire.

Lorsque nous manquons de fer, notre système immunitaire n'est pas aussi fort et nous devenons plus vulnérables aux infections.

10. Douleurs dans la langue ou la bouche
Dans certains cas, une carence en fer peut entraîner des douleurs ou des ulcères dans la bouche ou la langue.

Il peut également provoquer un syndrome de la bouche brûlante, une condition dans laquelle la bouche et la langue donnent une sensation de brûlure sans cause apparente.

Quelles sont les causes d'une carence en fer ?
Maintenant que nous avons discuté des symptômes d'une carence en fer, examinons certaines des causes courantes de cette condition.

Un apport alimentaire insuffisant
Un apport alimentaire insuffisant en fer est l'une des causes les plus courantes de carence en fer. Cela peut se produire lorsque l'alimentation ne comprend pas assez d'aliments riches en fer, comme les viandes rouges, les légumineuses ou certains fruits et légumes.

Les personnes qui suivent un régime végétarien ou végétalien peuvent être particulièrement à risque, car le fer provenant des sources végétales n'est pas aussi facilement absorbé par le corps que le fer provenant des sources animales.

Par conséquent, il est essentiel de s'assurer que l'alimentation contient une quantité suffisante de sources de fer.

Une absorption réduite
Même si votre alimentation est riche en fer, votre corps pourrait ne pas être capable de l'absorber correctement, ce qui peut entraîner une carence.

Certaines conditions de santé, comme la maladie cœliaque ou certaines formes de maladies inflammatoires de l'intestin, peuvent affecter la capacité de votre corps à absorber le fer.

De plus, certains aliments et médicaments peuvent également interférer avec l'absorption du fer. Par exemple, les aliments riches en calcium ou les médicaments antiacides peuvent inhiber l'absorption du fer.

C'est pourquoi, il est important de comprendre comment ces facteurs peuvent affecter votre capacité à absorber le fer et de travailler avec un professionnel de santé pour gérer ces conditions.

Une perte de sang excessive
La perte de sang, due à des menstruations abondantes ou à des saignements internes, peut entraîner une carence en fer.

En effet, votre corps a besoin de fer pour produire de nouvelles cellules sanguines, et si vous perdez du sang plus rapidement qu'il ne peut en produire, vous pouvez finir par manquer de fer. Les femmes qui ont des règles particulièrement abondantes ou des fibromes utérins sont particulièrement à risque.

De plus, les saignements internes, comme ceux causés par des ulcères, des polypes ou des tumeurs intestinales, peuvent également causer une perte de fer.

Si vous soupçonnez une perte de sang excessive, il est important de consulter un médecin pour un diagnostic et un traitement appropriés.

Comment prévenir et traiter une carence en fer ?
Il existe plusieurs façons de prévenir et de traiter une carence en fer. Voici quelques suggestions :

Consommer des aliments riches en fer
Incluez plus d'aliments riches en fer dans votre alimentation. Les meilleures sources de fer comprennent notamment :

Le foie de bœuf : Cette viande est très riche en fer. Une portion de 100 grammes de foie de bœuf peut fournir environ 6,5 milligrammes de fer.

Les huîtres : Non seulement elles sont délicieuses, mais elles sont aussi une excellente source de fer. Une portion de 100 grammes d'huîtres peut contenir jusqu'à 9 milligrammes de fer.

Les lentilles : Ces légumineuses sont une source de fer incroyablement riche, surtout pour ceux qui suivent un régime végétarien ou végétalien. Une tasse de lentilles cuites peut fournir près de 7 milligrammes de fer.

Les épinards : Bien qu'ils contiennent moins de fer que les viandes ou les lentilles, les épinards sont une source végétale importante de ce minéral. De plus, ils sont riches en vitamine C, ce qui facilite l'absorption du fer.

Les graines de citrouille : Ces graines sont une excellente source de fer. Une portion d'une once peut fournir environ 4,2 milligrammes de fer.

Le tofu : Ce produit à base de soja est une source précieuse de fer pour ceux qui suivent un régime végétalien. Une demi-tasse de tofu peut fournir environ 3,4 milligrammes de fer.

Les haricots rouges : Ces légumineuses sont riches en fer. Une tasse de haricots rouges cuits peut contenir environ 5,2 milligrammes de fer.

La viande de bœuf : La viande de bœuf est une source importante de fer, avec environ 2,7 milligrammes dans une portion de 100 grammes.

Les céréales enrichies en fer : De nombreuses céréales pour le petit déjeuner sont enrichies en fer, fournissant souvent 100% de l'apport quotidien recommandé par portion.

Le chocolat noir : Outre ses nombreux autres avantages pour la santé, le chocolat noir contient également du fer. Une barre de 100 grammes de chocolat noir à 70-85% de cacao contient environ 7 milligrammes de fer.

Prendre des suppléments de fer
Si votre apport alimentaire en fer est insuffisant, vous pourriez envisager de prendre des suppléments de fer. Cependant, consultez toujours un professionnel de la santé avant de commencer à prendre des suppléments.

Consulter un professionnel de la santé
Si vous soupçonnez une carence en fer, il est essentiel de consulter un professionnel de la santé pour un diagnostic et un traitement appropriés.

Conclusion
Pour remédier à une carence en fer, une alimentation équilibrée riche en nutriments essentiels est indispensable.

Les viandes d'origine animale, notamment le foie, sont une excellente source de fer facilement assimilable par l'intestin. Les légumineuses, les céréales et la spiruline sont également des sources précieuses de ce minéral pour ceux qui suivent un régime végétarien ou végétalien.

L'assimilation du fer peut être grandement améliorée par la vitamine C, c'est pourquoi il est conseillé de consommer des aliments riches en vitamine C en même temps que ceux contenant du fer. Les produits laitiers, bien que riches en calcium, peuvent inhiber l'absorption du fer, il est donc recommandé de les consommer à distance des repas principaux.

Pour les femmes enceintes, une supplémentation en fer peut être nécessaire, en raison de l'augmentation des apports nécessaires pendant la grossesse. Ces suppléments peuvent se présenter sous forme de comprimés à prendre sous surveillance médicale.

Il convient également de noter que les vitamines B9 et B12, l'acide folique et le zinc jouent un rôle important dans le bon fonctionnement de l'assimilation du fer par l'organisme. Un manque de ces nutriments peut entraîner une baisse de la ferritine, une protéine qui stocke le fer dans notre corps.

En outre, des aliments riches en magnésium peuvent favoriser la santé osseuse et intestinale, aidant ainsi à l'absorption du fer. Il est donc crucial d'inclure des aliments tels que les graines, les noix et les légumes à feuilles vertes dans votre régime.

En résumé, pour combattre une carence en fer, il est essentiel d'adopter une alimentation équilibrée, riche en fer et autres nutriments essentiels, et de surveiller votre nutrition avec l'aide d'un professionnel de santé.

17/07/2023

Maladie pelvienne inflammatoire

La maladie pelvienne inflammatoire est une infection polymicrobienne du tractus génital féminin: col, utérus, trompes de Fallope et ovaires; un abcès peut se constituer. La maladie pelvienne inflammatoire peut être causées par des infections transmises sexuellement. La symptomatologie fréquente comprend des douleurs abdominales basses, des saignements vaginaux irréguliers, un écoulement cervical et une sensibilité à la mobilisation cervicale. Les complications à long terme peuvent comprendre l'infertilité, la douleur pelvienne chronique et la grossesse extra-utérine. Le diagnostic est établi par Polymerase Chain Reaction (PCR) des prélèvements cervicaux à la recherche de Neisseria gonorrhoeae et de Chlamydia, par l'examen microscopique de pertes cervicales (habituellement) et par échographie ou laparoscopie (parfois). Le traitement repose sur les antibiotiques.
La maladie pelvienne inflammatoire peut toucher le col, l'utérus, les trompes de Fallope et/ou les ovaires. L'infection du col (cervicite) entraîne un écoulement mucopurulent. Les infections des trompes de Fallope (salpingite), de l'utérus (endométrite) et des ovaires (ovarite) ont tendance à se produire en même temps. Si elle est grave, l'infection peut se propager aux ovaires (ovarite) puis au péritoine (péritonite). Une salpingite avec endométrite et ovarite, avec ou sans péritonite, est souvent appelée salpingite, même si d'autres structures sont impliquées. Le pus peut s'accumuler dans les trompes (pyosalpinx) et un abcès peut se former (abcès tubo-ovarien).

Étiologie de la maladie pelvienne inflammatoire
La maladie pelvienne inflammatoire est due à une prolifération des microrganismes provenant du vagin et du col et remontant dans l'utérus et les trompes de Fallope. Les infections sexuellement transmissibles à Neisseria gonorrhoeae et Chlamydia trachomatis sont des causes fréquentes de maladie pelvienne inflammatoire. Mycoplasma genitalium, qui est également transmis sexuellement, peut également causer ou contribuer à une maladie pelvienne inflammatoire. L'incidence de la maladie pelvienne inflammatoire sexuellement transmissible diminue; à < 50% des patientes qui ont un test de maladie pelvienne inflammatoire aigu positif pour la gonorrhée ou l'infection à>

La maladie pelvienne inflammatoire implique habituellement également d'autres bactéries aérobies et anaérobies, dont des agents pathogènes de la vaginite bactérienne. Des microrganismes vaginaux tels que Haemophilus influenzae, Streptococcus agalactiae, des bacilles à Gram négatif entériques peuvent être impliqués dans la maladie pelvienne inflammatoire, de même qu'Ureaplasma spp. L'inflammation vaginale et la vaginose bactérienne contribuent à la propagation ascendante des microrganismes vaginaux.

Facteurs de risque
La maladie pelvienne inflammatoire est fréquente chez la femme de < 35 ans. Elle est rare avant les premières règles, après la ménopause et pendant la grossesse.

Les facteurs de risque comprennent

Antécédent de maladie pelvienne inflammatoire
Présence d'une vaginite bactérienne ou d'une infection sexuellement transmissible
D'autres facteurs de risque, en particulier pour les infections gonococciques ou chlamydiennes, comprennent les suivants

Jeune âge
Race non blanche
Bas statut socioéconomique
Plusieurs partenaires sexuels ou nouveaux partenaires sexuels ou un partenaire masculin qui n'utilise pas de préservatif
Irrigations vaginales
Symptomatologie de la maladie pelvienne inflammatoire
La maladie pelvienne inflammatoire entraîne souvent des douleurs abdominales basses, de la fièvre, un écoulement cervical et des saignements utérins anormaux, en particulier pendant ou après les règles.

Cervicite
Dans la cervicite, le col est érythémateux et friable (saigne facilement). Des leucorrhées mucopurulentes sont fréquentes; généralement, elles sont jaune-vert et on peut les voir s'écouler du canal endocervical.

Salpingite aiguë
Des douleurs abdomino-pelviennes sont habituellement présentes et bilatérales mais peuvent être unilatérales, même si les deux trompes sont atteintes. La douleur peut également être ressentie dans l'abdomen supérieur. Des nausées et des vomissements sont fréquents quand la douleur est intense. Des métrorragies (causées par une endométrite) et/ou de la fièvre apparaissent chez jusqu'à 1/3 des patientes.

Parfois, une dyspareunie ou une dysurie sont observées.

Même des femmes souffrant d'une inflammation suffisamment grave pour provoquer des cicatrices ont peu ou pas de symptômes.

Aux stades précoces, les symptômes peuvent être légers ou absents. Plus tardivement, la sensibilité à la mobilisation cervicale, la défense musculaire et une augmentation des douleurs à la décompression sont fréquentes.

Une maladie pelvienne inflammatoire due à N. gonorrhoeae est habituellement plus aiguë et provoque des symptômes plus graves que ceux dus à C. trachomatis, qui peut être indolente. La maladie pelvienne inflammatoire due à M. genitalium, comme celle due à C. trachomatis, est également légère et doit être évoquée chez les femmes qui ne répondent pas à la thérapie de première ligne des maladies pelviennes inflammatoires.

Complications
Le syndrome de Fitz-Hugh-Curtis (périhépatite provoquant des douleurs du quadrant supérieur droit) peut résulter d'une salpingite aiguë à gonocoque ou à chlamydia. L'infection peut se chroniciser, avec des exacerbations et des rémissions intermittentes.

Un abcès tubo-ovarien (collection de pus dans les annexes) se développe chez environ 15% des femmes qui ont une salpingite. Il peut accompagner une infection aiguë ou chronique et est plus probable en cas de re**rd thérapeutique ou de traitement incomplet. La douleur, la fièvre et des symptômes péritonéaux sont habituellement présents et peuvent être sévères. Une masse annexielle peut être palpable, bien qu'une douleur extrême puisse limiter les possibilités d'examen. L'abcès peut se rompre, entraînant des symptômes progressivement sévères et parfois un choc septique.

L'hydrosalpinx (distension tubaire liquidienne par obstruction du pavillon des trompes) est habituellement asymptomatique, mais peut être responsable d'une pesanteur pelvienne, d'une douleur pelvienne chronique ou d'une dyspareunie et/ou infertilité.

La salpingite peut entraîner des cicatrices et des adhérences des trompes, ce qui aboutit souvent à des douleurs pelviennes chroniques, à une infertilité et à un risque accru de grossesse extra-utérine.

Diagnostic de la maladie pelvienne inflammatoire
Forte suspicion
Examen pelvien
Examens cervicaux pour N. gonorrhoeae et C. trachomatis
La suspicion doit être élevée, en particulier chez les femmes en âge de procréer et les filles présentant des facteurs de risque, car la présentation clinique est variable et même une infection peu symptomatique peut laisser des séquelles graves.

La maladie pelvienne inflammatoire est suspectée lorsque les femmes en âge de procréer ont des douleurs abdominales basses ou des pertes vaginales inexpliquées ou cervicales, en particulier avec de la fièvre. Une maladie pelvienne inflammatoire est aussi évoquée lorsque des métrorragies irrégulières, des dyspareunies ou une dysurie restent inexpliquées.

Un diagnostic présomptif de maladie pelvienne inflammatoire doit être établi et un traitement doit être initié chez les jeunes femmes sexuellement actives et les autres femmes à risque d'infections sexuellement transmissibles si elles ont des douleurs pelviennes ou abdominales basses, aucune cause de maladie autre que la maladie pelvienne inflammatoire ne peut être identifiée, et si 1 ou plus des 3 critères cliniques minimaux suivants sont présents à l'examen pelvien:

Douleur lors des mouvements cervicaux
Douleur utérine
Douleur annexielle
En outre, à l'examen pelvien, une masse annexielle palpable suggère un abcès tubo-ovarien.

Si une maladie pelvienne inflammatoire est suspectée, un test d'amplification des acides nucléiques est effectué pour rechercher N. gonorrhoeae et C. trachomatis (qui est sensible et spécifique à environ 99%). Si le tests d'amplification des acides nucléiques n'est pas disponible, des cultures sont effectuées. Cependant, une infection des voies supérieures est possible même si les tests pour l'infection cervicale sont négatifs.

La numération des globules blancs peut être élevée mais n'est pas utile au diagnostic. Un test de grossesse doit être effectué chez la femme en âge de procréer.

Si une patiente ne peut être correctement examinée du fait d'une sensibilité, des examens d'imagerie sont effectués dès que possible. L'échographie est le test de première intention préféré. Si l'échographie n'est pas disponible ou n'est pas concluante, d'autres modalités d'imagerie comme la TDM peuvent être effectuées pour évaluer la formation d'abcès, y compris un abcès tubo-ovarien.

D'autres indications de l'imagerie sont une masse annexielle ou pelvienne suspectée cliniquement ou la non réponse aux antibiotiques dans les 48 à 72 heures. Dans de tels cas, une échographie ou une TDM est effectuée dès que possible pour exclure un abcès tubo-ovarien, un pyosalpinx et des troubles non liés à une maladie pelvienne inflammatoire (p. ex., grossesse extra-utérine, torsion annexielle).

Si le diagnostic est incertain après une échographie ou d'autres modalités d'imagerie, ou si le traitement empirique de la maladie pelvienne inflammatoire est un échec, une laparoscopie doit être effectuée; du liquide péritonéal purulent observé par laparoscopie est l'examen de référence pour le diagnostic.

Pièges à éviter
Si les signes cliniques suggèrent une maladie pelvienne inflammatoire mais que le test de grossesse est positif, rechercher une grossesse extra-utérine.

Diagnostic différentiel
Si un test de grossesse est positif, une grossesse extra-utérine, qui peut entraîner une symptomatologie semblable, doit être envisagée.

Les autres causes fréquentes de douleur pelvienne comprennent l' endométriose, la torsion annexielle, la rupture d'un kyste ovarien et une appendicite. Les signes différenciant ces troubles sont traités ailleurs dans le Manuel.

Le syndrome de Fitz-Hugh-Curtis peut ressembler à une cholécystite aiguë mais peut habituellement être différencié par la découverte d'une salpingite pendant l'examen du pelvis et, si nécessaire, à l'échographie.

Traitement de la maladie pelvienne inflammatoire
Des antibiotiques pour couvrir N. gonorrhoeae, C. trachomatis et les microrganismes de la flore vaginale
Lorsqu'un diagnostic de maladie pelvienne inflammatoire est suspecté mais que l'infection cervicale n'a pas été confirmée ou si tous les critères cliniques ne sont pas remplis, un traitement empirique de la maladie pelvienne inflammatoire est administré pour plusieurs raisons:

Les résultats des tests peuvent prendre quelques jours.
Le diagnostic basé sur des critères cliniques peut être imprécis.
Ne pas traiter les maladies pelviennes inflammatoires peu symptomatiques peut entraîner de graves complications.
Les antibiotiques sont administrés empiriquement pour couvrir N. gonorrhoeae, C. trachomatis et la flore vaginale comprenant des anaérobies et sont adaptés secondairement aux résultats de l'antibiogramme.

Pièges à éviter
Traiter empiriquement la maladie pelvienne inflammatoire chaque fois que le diagnostic est suspecté, car les résultats des tests peuvent prendre du temps à revenir et ne pas être concluants, le diagnostic basé sur des critères cliniques peut être inexact, et ne pas traiter une maladie pelvienne inflammatoire peu symptomatique peut entraîner des complications graves.

L'hospitalisation de la patiente qui présente une cervicite ou une maladie pelvienne inflammatoire cliniquement légère à modérée n'est pas nécessaire. Protocoles de traitement ambulatoire visent généralement également à éradiquer vaginose bactérienne, qui coexiste souvent.

Les partenaires sexuels des patientes infectées par N. gonorrhoeae ou C. trachomatis doivent être traités.

Protocoles de traitement des maladies pelviennes inflammatoires*
Si les patientes ne s'améliorent pas après un traitement qui couvre les agents pathogènes habituels, une maladie pelvienne inflammatoire due à M. genitalium doit être évoquée. Les patientes peuvent être traitées de façon empirique par la moxifloxacine 400 mg par voie orale 1 fois/jour pendant 7 à 14 jours (p. ex., pendant 10 jours).

Les femmes présentant une maladie pelvienne inflammatoire sont généralement hospitalisées si l'un des signes suivants est présent:

Diagnostic incertain, avec impossibilité d'exclure un trouble nécessitant un traitement chirurgical (p. ex., une appendicite)
Grossesse
Symptômes graves ou une forte fièvre
Abcès tubo-ovarien
Incapacité à tolérer ou à suivre un traitement ambulatoire (p. ex., en raison de vomissements)
Absence de réponse au traitement ambulatoire (oral)
Dans ces cas, antibiotiques IV sont commencés dès que les cultures sont obtenues et sont poursuivis jusqu'à ce que les patientes aient été apyrétiques pendant 24 heures.

Les abcès tubo-ovariens peuvent nécessiter un traitement antibiotique IV plus prolongé. Le traitement par drainage transvaginal ou percutané guidé par échographie ultrasons ou TDM peut être envisagé si la réponse aux antibiotiques seuls est incomplète (1). Une laparoscopie ou une laparotomie sont parfois nécessaires au drainage. En cas de suspicion de rupture d'un abcès tubo-ovarien, une laparotomie immédiate est nécessaire. Chez la femme en âge de procréer, la chirurgie doit viser à préserver les organes pelviens (dans l'espoir de préserver la fertilité).

16/07/2023

10 Super-aliments pour Réduire le Risque de la Maladie d'Alzheimer

La maladie d'Alzheimer est l'une des causes les plus fréquentes de démence. C'est la cause de 60 à 70 % des cas de démence.

Cette maladie neurodégénérative chronique commence habituellement lentement et s'aggrave avec le temps. Les symptômes initiaux peuvent inclure la perte de mémoire et les difficultés avec la pensée.

Au fur et à mesure que la maladie progresse, les symptômes peuvent inclure des problèmes de langage, des sautes d'humeur, une perte de motivation, des problèmes d'autogestion et de comportement.

La cause exacte de la maladie d'Alzheimer n'est pas connue. Cependant, environ 70 % des cas sont liés à la génétique. D'autres facteurs de risque incluent une histoire de blessures à la tête, de dépression ou d'hypertension.

Si vous êtes à un risque élevé de souffrir de la maladie d'Alzheimer, faire certains choix diététiques clés peut aider beaucoup. En fait, de nombreux aliments peuvent améliorer votre santé cognitive et réduire votre risque de développer la maladie.
Voici les 10 meilleurs super-aliments pour réduire le risque de la maladie d'Alzheimer.
1. Bleuets
Les bleuets sont chargés avec des antioxydants, qui peuvent protéger le cerveau des dommages des radicaux libres. Ils protègent également le corps des composés nocifs de fer qui peuvent causer des maladies dégénératives, comme la maladie d'Alzheimer, la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson.

En outre, les composés phytochimiques, anthocyanines et proanthocyanidines dans les bleuets fournissent des avantages neuroprotecteurs.

Vous pouvez profiter de ces baies comme une collation parfaite à tout moment de la journée. Vous pouvez les manger entiers ou les utiliser dans le granola, les salades de fruits, les céréales ou les smoothies.

2. Kale et autres légumes à feuilles vertes
Les légumes à feuilles vertes comme le chou frisé aident à garder les capacités mentales nettes, prévenir le déclin cognitif et réduire le risque de la maladie d'Alzheimer.

Kale est une source diététique riche en vitamine B12, ce qui est important pour la santé cognitive.

Aussi, la vitamine K dans le chou frisé et les autres légumes à feuilles vertes est liée à une meilleure santé mentale.

Une étude en 2015 par Rush University Medical Center rapporte que l'ajout de choux, d'épinards, de chou-fleur et de moutarde verts à votre alimentation pourrait aider à ralentir le déclin cognitif. L'étude a examiné les nutriments responsables de l'effet et a constaté que c'est la consommation de vitamine K qui ralentit le déclin cognitif.

Manger aussi peu que 1 à 2 portions de chou frisé ou d'autres légumes verts par jour peut être bénéfique pour écarter la maladie d'Alzheimer.
3. Thé vert
Quand il s'agit d'aliments riches en antioxydants pour améliorer la puissance du cerveau, le thé vert devrait certainement être inclus dans la liste.

Sa nature antioxydante supporte les vaisseaux sanguins sains dans le cerveau afin qu'il puisse fonctionner correctement. En outre, boire du thé vert peut arrêter la croissance de la plaque dans le cerveau qui est connecté à la maladie d'Alzheimer et à la maladie de Parkinson, les deux troubles neurodégénératifs les plus courants.

Boire de 2 à 3 tasses de thé vert par jour pour protéger la santé de votre cerveau à long terme.
4. Cannelle
Une épice populaire qui peut aider à briser la plaque du cerveau et de réduire l'inflammation du cerveau qui peut causer des problèmes de mémoire.

La cannelle est efficace dans la prévention ainsi que de re**rder les symptômes de la maladie d'Alzheimer en facilitant une meilleure circulation sanguine dans le cerveau.

Même l'inhalation de son parfum peut améliorer le traitement cognitif et améliorer le fonctionnement du cerveau en rapport avec l'attention, la mémoire de reconnaissance virtuelle, la mémoire de travail et la vitesse visuelle-motrice.

Boire une tasse de thé à la cannelle par jour ainsi que saupoudrer la poudre de cannelle sur les toasts, céréales, flocons d'avoine, produits de boulangerie, salades de fruits et smoothies.
5. Saumon
Les poissons d'eau froide comme le saumon peuvent aider à garder votre cerveau jeune et vital ainsi que de réduire le risque de problèmes cérébraux liés à l'âge.

Les acides gras oméga-3 présents dans le saumon jouent un rôle majeur dans la protection contre la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence.

Dans une étude de 2007, les chercheurs de l'Université de Californie-Irvine ont découvert que l'acide docosahexaénoïque (DHA), un type d'acide gras oméga-3, peut aider à prévenir le développement de la maladie d'Alzheimer. Il peut ralentir la croissance des deux lésions cérébrales qui sont caractéristiques de cette maladie neurodégénérative.

De plus, une méta-analyse de la littérature sur les effets de la supplémentation en acides gras oméga-3 à long terme sur la cognition et la pathologie d'Alzheimer dans des modèles animaux a établi un lien positif entre l'apport en acides gras oméga-3 et le risque réduit de la maladie. Cette étude a été publiée en 2012 dans le Journal of Alzheimer's Disease.

Une récente étude en 2016 publiée dans " Journal of the American Medical Association " a constaté que la consommation de fruits de mer est associée à moins de neuropathologie. Cependant, s'il y a des niveaux plus élevés de mercure dans le cerveau, cela irait à contre-courant.

Pour réduire votre risque d'Alzheimer, il vous suffit 1 portion de saumon par semaine.
6. Curcuma
Le curcuma contient un composé appelé curcumine qui a des propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires qui sont bénéfiques à la santé du cerveau.

Sa propriété anti-inflammatoire peut prévenir l'inflammation du cerveau, qui est soupçonnée d'être l'une des principales causes de troubles cognitifs comme la maladie d'Alzheimer.

De plus, son pouvoir antioxydant favorise la santé globale du cerveau en aidant à éliminer l'accumulation de plaque dans le cerveau et améliorer le flux d'oxygène. Cela à son tour empêche ou ralentit la progression de la maladie d'Alzheimer.

Buvez un verre de lait de curcuma par jour ainsi que d'inclure le curcuma dans votre cuisine pour garder votre cerveau pointu pendant des années.
7. Huile d'olive
L'huile d'olive extra vierge contient un composant phénolique appelé oléocan thal qui contribue à stimuler la production de protéines clés et les enzymes qui aident à briser les plaques amyloïdes. Cela fonctionne comme un mécanisme neuroprotecteur potentiel contre la maladie d'Alzheimer.

Une étude en 2012 publié dans le Journal de la maladie d'Alzheimer a montré que l'huile d'olive extra vierge peut améliorer l'apprentissage et la mémoire et potentiellement inverser les dommages dans le cerveau. Cette étude a été réalisée sur des souris.

Une autre étude réalisée sur des souris et publiée dans ACS Chemical Neuroscience en 2013 a révélé que oleocanthal dans l'huile d'olive extra-vierge a stimulé la production de deux protéines et des enzymes clés jugées essentielles pour éliminer le bêta-amyloïde du cerveau.

Cela aide à réduire le risque de la maladie d'Alzheimer et les démences neurodégénératives connexes.

Utilisez l'huile d'olive extra-vierge dans la cuisine et comme ingrédient dans les sauces et les pansements pour donner un coup de pouce à votre cerveau et la mémoire.
8. Huile de coco
Tout comme l'huile d'olive, l'huile de coco est également bénéfique dans la réduction du risque de démence ainsi que la maladie d'Alzheimer.

Les triglycérides à chaîne moyenne dans l'huile de noix de coco augmentent les taux sanguins de corps cétoniques, qui fonctionnent comme un autre combustible du cerveau. Cela améliore les performances cognitives.

Aussi peu que 1 cuillère à soupe d'huile de coco extra-vierge par jour permettra d'améliorer le fonctionnement cognitif et la mémoire chez les personnes de tous âges, y compris les personnes âgées.
9. Brocoli
Ce légume crucifère est une riche source de folate et la vitamine C antioxydante, qui jouent tous deux un rôle clé dans les fonctions cérébrales.

Une étude en 2012 publié dans le Journal de la maladie d'Alzheimer rapporte que le maintien des niveaux sains de vitamine C peut avoir une fonction protectrice contre le déclin cognitif lié à l'âge et la maladie d'Alzheimer.

Le brocoli contient également du folate et a des caroténoïdes qui abaissent le niveau d'homocystéine, un acide aminé lié à une déficience cognitive.

En outre, les vitamines B jouent un rôle clé dans l'amélioration de l'endurance mentale et la mémoire. Le brocoli peut également soulager les effets de l'épuisement mental et de la dépression.

Manger 1 tasse de brocoli deux ou trois fois par semaine peut réduire votre chance de souffrir de démence et de la maladie d'Alzheimer dans la vieillesse.
10. Noix
En raison des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes dans les noix, ces noix peuvent aider à réduire le risque, re**rder l'apparition, ralentir la progression ou même prévenir la maladie d'Alzheimer.

L'apport de noix protège le cerveau de la protéine bêta-amyloïde, une protéine qui apparaît souvent dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.

De plus, les noix sont une bonne source de zinc, un minéral qui peut protéger les cellules du cerveau des dommages des radicaux libres.

Une étude animale en 2014 publiée dans le Journal de la maladie d'Alzheimer révèle des avantages potentiels pour la santé cérébrale d'un régime alimentaire comprenant les noix. Les chercheurs suggèrent que les noix peuvent avoir un effet bénéfique en réduisant le risque, en re**rdant l'apparition, en ralentissant la progression ou en prévenant la maladie d'Alzheimer.

Mangez une poignée de noix tous les jours pour améliorer votre santé cognitive.

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Ti Port-de-Paix

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