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20/06/2021
13/06/2021

Environnement/

Les Roussettes de Livingstone, une espèce en danger critique d’extinction

La roussette de Livingstone, de son nom scientifique Pteropus livingstonii fait partie des espèces endémiques des Comores en voie de disparition et devient une cible de protection pour le Parc National de Mohéli (PNM). Quelle est sa situation actuelle et Comment est -elle protégée ?

La toute nouvelle réserve de biosphère de Mohéli, regorge une richesse exceptionnelle dans l’écologie régionale et internationale. Avec ses plages au sable fin, sa diversité faunistique et floristique, son taux d'endémicité très élevé pour une île de cette taille, ainsi que ses forêts mieux conservées, l’île se dote d’une spécificité remarquable. La Roussette de Livingstone est une espèce endémique des Comores plus précisément de Mohéli et d'Anjouan. Elle est classée par l'IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) dans la liste rouge des espèces menacées d’extinction notamment dans la catégorie espèce en danger critique d'extinction en raison d’une dégradation continue de son habitat naturel.

À Mohéli, le Parc National de Mohéli l'a classé comme une cible de conservation prioritaire. Pour assurer sa protection, le PNM met en œuvre plusieurs activités.
Tout d’abord, l’équipe du PNM a mis en place un système de comptage et suivi des populations de l’espèce pour connaitre sa taille et suivre la dynamique et l’évolution de l’espèce dans le temps et dans l’espace. Et Il en est ressorti, selon Ben Anthoy Moussa, le chargé des bassins versants, forêts, écosystèmes terrestres et espèces associées du PNM, que 310 individus sont répertoriés en 2020 contre 250 en 2019. Cet écart est dû à plusieurs facteurs dont les principaux sont la météo, le temps et la période de comptage ainsi que le nombre des dortoirs échantillonnés. Selon Ben Anthoy, C’est un travail difficile qui demande une cogestion de l’espèce, laquelle implique la participation effective du Mouvement de Développement Socio-Culturel d’Ouallah-I (MDESCO) et de la Communauté.
Parmi les activités de protection réalisée, il y a la restauration de l'habitat naturel de l'espèce mais aussi la promotion de ces mégachiroptères, en organisant chaque année la journée de la roussette de Livingstone à Ouallah-I, tout comme la journée de la tortue marine à Itsamia.
Il y a également la sensibilisation auprès de la population locale, autorités politiques et judiciaires, agriculteurs, éleveurs, et autres.
Décidément un travail de longue haleine doit être effectué pour que l’île arrive à répondre aux exigences d’une réserve de biosphère.

Riwad

La gazette des Comores/HZK presse

12/06/2021

Tesla is celebrating a global milestone in its ownership of public charging network. It has set up its 25000..

Moheli n'est pas a vendre
08/06/2021

Moheli n'est pas a vendre

Environnement/

Du parc marin en reserve mondiale de Biosphère en passant par parc national de Mohéli, s’invite un projet d'hôtel de luxe sur toute une région de Nioumachoi y compris une grande partie des îlots.

Nous vous proposons de suivre l’avis de
Mohamed Moussa Al Comorya

« Moheli n’est pas à vendre! Un projet touristique en plein milieu d’une aire marine protégée ( aujourd’hui réserve de Biosphère ndlr). Voilà le contrat saugrenu qui vient d’être signé par le gouvernement comorien avec un groupe privé inconnu MCP Group Holding.

Après quelques recherches on découvre que son patron est un italien du nom Andrea Carrano. Il affirme avoir 25 ans d’expérience dans l’hôtellerie mondiale.

Si l’on en croit le site internet de son entreprise, il n’est propriétaire d’aucun hôtel ailleurs dans le monde. Sorti de nulle part, Andrea Carrano a ouvert sa société MCP Group Holding Comoros en 2018 à Moroni avec un capital de 15 000 euros seulement et se voit octroyé des centaines d’hectares dans une zone controversée. L’irresponsabilité de ce gouvernement ne cessera de nous surprendre.

Le parc national de Moheli et ces magnifiques îlots sont vendus pour être transformés en hôtel de luxe.
Ce coin de paradis sur terre abrite des trésors de biodiversité. C’est un patrimoine national, un bien commun qui ne devrait en aucun cas être le sujet de marchandage.

On y trouve plus de 500 espèces de plantes différentes. 70 espèces d’oiseaux. Les fameuses chauves-souris géantes, les roussettes de Livingston et même le rarissime Dugon. Baleines et dauphins s’y fréquentent. Plus de 5 000 femelles tortues viennent y pondre leurs œufs sur une quarantaine de plages.

Ce chiffre est le double de ce qui existait avant la création du parc marin.
Un véritable jardin d’Eden. C’est dans ce biotope paisible, où l’humain cohabite avec l’animal et le végétal dans une harmonie parfaite, que débarqueront bientôt les pelleteuses et les bulldozers, pour tout saccager. Un crève cœur pour tous les amoureux de la nature.
Les promesses d’un tourisme respectueux de l’environnement, n’engagent que ceux qui sont assez naïfs pour y croire.

Mais le plus dramatique c’est que pour la première fois, si cela se concrétise, le gouvernement vendra une partie de nos îlots, une parcelle importante de notre territoire à un groupe privé.

L’îlot Wenefu deviendrait une propriété privée. Pour vous donner un ordre de grandeur, à elle toute seule, sa superficie est deux fois celle de Monaco.
Le plus étonnant c’est qu’aucun des préalables à un investissement aussi colossal n’est présent à Moheli. Tous les chantiers lancés par Ikililou Dhoinine sont à l’arrêt depuis l’arrivée de ce gouvernement il y a 5 ans. L’île ne dispose ni d’un port ni d’un aéroport dignes de ce nom. Elle n’a ni de réserves d’hydrocarbures, ni centrales électriques, capables d’accompagner un projet d’une telle envergure. C’est ce qu’on appelle mettre la charrue avant les bœufs.

Moheli mérite des investissements à la hauteur de sa beauté, qui généreront des emplois directs et indirects, et contribueront au développement économique de l’île. Mais cela ne doit pas se faire au sacrifice de sa nature qui justement fait sa richesse et lui donne son caractère unique.
De toutes les plages inexploitées à Moheli et ailleurs aux Comores, pourquoi diable vouloir absolument s’implanter sur une zone marine protégée?
Une fois que les activités touristiques auront fait disparaître les tortues des plages de sables fins, que les roussettes Livingston cesseront de voler dans le ciel azuréen et que les baleines et dauphins ne nageront plus dans ses eaux turquoises, alors Moheli la belle aura perdu son authenticité et deviendra une île banale comme il en existe tant d’autres.
Stoppons cette catastrophe écologique tant qu’il est encore temps. »

La rédaction

07/06/2021
06/06/2021
06/06/2021

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