
22/09/2025
Il arrive un moment où s’accrocher devient douloureux. Tes mains serrent trop fort, comme si la force seule pouvait retenir ce qui s’éloigne déjà. Les souvenirs, les relations, les habitudes deviennent alors des chaînes invisibles : au lieu de te soutenir, ils t’alourdissent. Tu crois aimer, tu crois protéger… mais souvent ce n’est pas de l’amour, c’est la peur. Peur du vide, peur du silence, peur de ce qui reste quand tu cesses de retenir.
Pourtant, la nature t’offre une sagesse claire : tout a un cycle, et chaque cycle a une fin. Les arbres le savent. Quand l’automne arrive, ils n’implorent pas leurs feuilles de rester, ils ne s’opposent pas au vent. Ils s’abandonnent au mouvement naturel des choses. Ils laissent partir, non pour oublier, mais pour se préparer à la renaissance. Toi aussi, tu peux apprendre cela : laisser aller n’est pas perdre, c’est redonner aux choses la place qui leur revient.
Reconnais, que ce qui t’a fait grandir vit déjà en toi, et n’a pas besoin de rester pour continuer d’exister. Lâcher prise, c’est libérer un espace intérieur où peut naître une liberté nouvelle. Une légèreté apparaît lorsque tu cesses de résister. Alors, tu découvres que le vide que tu craignais n’est pas de l’absence, mais de l’espace, un espace pour respirer, pour accueillir et pour refleurir encore.
Namasté 🙏🏻