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Magazine Nº46 : Démence chez les personnes âgéesParlons-en avec SÉDUCEP CONSEILMessage de sensibilisation à l’occasion d...
04/10/2025

Magazine Nº46 :

Démence chez les personnes âgées
Parlons-en avec SÉDUCEP CONSEIL

Message de sensibilisation à l’occasion de la Journée Internationale des Personnes Âgées 1/10

Bonjour chers membres, chers amis, chers parents,
En ce jour dédié à nos aînés, SÉDUCEP souhaite attirer notre attention sur un enjeu de santé publique majeur : la démence chez les personnes âgées.
Nos parents et grands-parents sont les gardiens de nos valeurs et de notre mémoire collective. Mais parfois, nous observons chez eux des changements que nous attribuons trop vite à la « simple vieillesse » : oublis, désorientation, comportements inhabituels. Il est essentiel de comprendre que ces signes peuvent révéler une maladie du cerveau d’origine neurologique et non un vieillissement normal.

1. Comprendre : La démence n’est pas la vieillesse normale
La démence est un syndrome neurologique chronique et progressif qui entraîne :
des troubles de la mémoire,
des difficultés cognitives,
une perte progressive d’autonomie.
Il existe plusieurs formes de démence, dont la plus connue est la maladie d’Alzheimer, mais ce n’est pas la seule.

2. Les principales formes de démence
Maladie d’Alzheimer (60–70 % des cas) :
Elle débute souvent par des troubles de la mémoire récente, puis évolue vers une désorientation, des difficultés de langage et une perte d’autonomie.
Démence vasculaire (15–20 % des cas) :
Liée à des lésions cérébrales dues à des accidents vasculaires cérébraux (AVC). Les troubles apparaissent souvent de façon brutale ou par paliers.
Démence à corps de Lewy :
Associée à des hallucinations visuelles précoces, des troubles moteurs ressemblant à la maladie de Parkinson et des fluctuations cognitives.
Démence fronto-temporale :
Touche plus souvent des personnes d’âge moyen. Elle entraîne des changements majeurs de personnalité, de comportement et de langage, parfois avant les troubles de mémoire.
Autres causes : certaines démences peuvent être liées à l’alcoolisme chronique, à des infections (VIH, syphilis non traitée), ou à des maladies neurodégénératives rares.

3. Reconnaître : Les signes qui doivent alerter
Être attentif, c’est protéger. Voici quelques symptômes qui doivent alerter lorsqu’ils apparaissent de façon répétée :
Troubles de la mémoire : oubli des événements récents, répétition constante des mêmes questions.
Difficultés dans les tâches habituelles : cuisiner son plat préféré, gérer de petites dépenses.
Désorientation : se perdre dans un lieu familier.
Changements de comportement : agitation, méfiance excessive, apathie inhabituelle.
Perte d’intérêt pour des activités auparavant appréciées.
Troubles du langage : difficulté à trouver ses mots, à s’exprimer clairement.
Ces signes ne doivent ni être ignorés, ni tournés en dérision. Ils doivent pousser à consulter un médecin, car un diagnostic précoce change tout.

4. Focus sur la maladie d’Alzheimer : prise en charge et accompagnement
La maladie d’Alzheimer n’a pas de traitement curatif à ce jour. Mais il existe des moyens efficaces pour ralentir son évolution et améliorer la qualité de vie :
Prise en charge médicale : certains médicaments (comme les inhibiteurs de l’acétylcholinestérase ou la mémantine) peuvent atténuer les symptômes et stabiliser temporairement les capacités cognitives.
Rééducation cognitive : exercices de mémoire, stimulation intellectuelle, activités adaptées pour maintenir les fonctions résiduelles.
Préservation de l’autonomie : adaptation du logement (éclairage, repères visuels, organisation simple), aide à la marche (béquilles, canne, déambulateur), activités quotidiennes guidées.
Accompagnement psychologique :
Pour la personne malade : soutien contre l’anxiété, la dépression et le sentiment d’isolement.
Pour la famille : groupes de parole, accompagnement psychologique et information, afin qu’elle accepte la maladie et continue à entourer la personne avec dignité.
Soutien social : associations, réseaux d’aidants, relais communautaires pour soulager les proches.

5. Prévenir les répercussions sur l’autonomie
Même si la démence ne peut pas toujours être évitée, plusieurs stratégies peuvent réduire son impact :
Diagnostic précoce : plus tôt la maladie est identifiée, mieux on peut organiser l’accompagnement.
Stimulation cognitive : lecture, jeux de mémoire, conversations régulières.
Activité physique adaptée : la marche, la gymnastique douce ou la danse améliorent la santé cérébrale et physique.
Alimentation équilibrée : régime méditerranéen, riche en fruits, légumes, poissons et huiles végétales.
Suivi des maladies chroniques : hypertension, diabète, cholestérol doivent être bien contrôlés pour réduire le risque de démence vasculaire.

6. Lutter contre la stigmatisation
La démence n’est ni une punition, ni de la sorcellerie. C’est une maladie neurologique. La honte et le silence aggravent la souffrance des familles.
Notre responsabilité collective est de :
Parler ouvertement avec compassion,
Encourager la consultation médicale,
Soutenir les familles aidantes par des gestes simples (visites, relais, entraide).

7. Ensemble, pour la dignité de nos aînés
La démence n’est la faute de personne. Mais elle nous appelle à être plus solidaires, plus attentifs, plus humains.

La meilleure thérapie reste l’amour, la patience et la bienveillance.
Souvenons-nous toujours de ceux qui oublient qu’ils oublient.

Dr SEHONOU K.

Bonsoir à tous, nous sommes à notre 45ème Magazine, on parle de vertiges. Bonne lecture.                       LES VERTI...
08/09/2025

Bonsoir à tous, nous sommes à notre 45ème Magazine, on parle de vertiges. Bonne lecture.

LES VERTIGES

COMPRENDRE, PRÉVENIR ET RÉAGIR

1. C'est quoi un vertige :
Une illusion trompeuse.
Un vertige est une sensation illusoire de mouvement. Vous avez l'impression que votre environnement tourne (les murs, les objets) ou que vous tournez vous-même, alors que tout est parfaitement immobile.
À ne pas confondre avec :
Une sensation d'instabilité ou de "tête qui tourne" (étourdissement).
Un trouble de la marche (déséquilibre).
Une brève perte de connaissance (malaise, syncope).

2. Expliquons le mécanisme simple :

Votre équilibre est géré par un système complexe qui fonctionne comme un GPS haute précision, utilisant trois sources d'information :
Vos yeux : Ils informent le cerveau sur la position du corps dans l'espace.
Vos muscles et vos articulations : Ils renseignent sur la position des membres.
Votre oreille interne (le vestibule) : C'est le capteur de mouvement et de vitesse principal. Elle détecte les accélérations, les rotations et l'inclinaison de la tête.
Le vertige survient quand l'oreille interne envoie un signal erroné au cerveau, qui entre en conflit avec les informations des yeux et du corps. Ce "bug" dans votre GPS interne crée l'illusion que tout tourne.

3. Quelles sont les causes :
Bénin ou grave ( Il faut consulter !)

Les vertiges sont un symptôme, et non une maladie. Les causes sont multiples.

-Causes Fréquentes (souvent liées à l'oreille interne)

• VPPB (Véritige Positionnel Paroxystique Bénin) : De petits "cristaux" se déplacent dans l'oreille interne, provoquant de brefs vertiges intenses lors des changements de position (se tourner dans son lit, se baisser).
• Migraine vestibulaire : Vertiges associés ou non à des maux de tête.

• Névrite vestibulaire : Une inflammation du nerf de l'équilibre, causant un vertige violent et continu pendant plusieurs jours, sans perte d'audition.
• Accident Vasculaire Cérébral (AVC) ou AIT ("mini-AVC") : C'est une URGENCE MÉDICALE.

-Causes Plus Rares (liées au système nerveux)

• Maladie de Ménière : Crises de vertiges répétées, accompagnées de sifflements/bourdonnements d'oreille (acouphènes) et d'une baisse d'audition.
• Tumeurs (très rares).

4. Comment prévenir les crises :

Les bons réflexes au quotidien
Hydratation & Alimentation : Buvez suffisamment d'eau. Limitez le sel, le sucre, la caféine et l'alcool, connus pour déclencher des crises.
Gestion du stress : Le stress et la fatigue sont des facteurs majeurs. Pratiquez la relaxation, la méditation et priorisez un sommeil de qualité.
Mouvements : Levez-vous toujours doucement. Évitez les mouvements brusques de la tête.
Exercice : Une activité physique régulière entretient l'équilibre. En cas de vertiges récurrents, la kinésithérapie vestibulaire (rééducation par des mouvements spécifiques de la tête et des yeux) est très efficace.

5. Que faire pendant une crise :

Le guide de premiers secours

ARRÊTEZ-VOUS IMMÉDIATEMENT : Ne continuez pas à marcher ou à conduire.
ASSEYEZ-VOUS ou ALLONGEZ-VOUS pour éviter toute chute.
FIXEZ UN POINT IMMOBILE devant vous. Cela peut aider votre cerveau à se récalibrer.
REPOSEZ-VOUS dans une pièce calme et semi-obscure.
ÉVITEZ TOUT MOUVEMENT BRUSQUE de la tête.

Quand consulter en urgence :

Les signes d'alerte ABSOLUS
Rendez-vous AUX URGENCES immédiatement si votre vertige est associé à UN SEUL de ces symptômes :

Maux de tête SOUDAINS et INTENSES ("coup de tonnerre").
Trouble de la parole (difficulté à parler, mots mélangés).
Vision double ou perte de vision.
Faiblesse ou engourdissement SOUDAIN d'un côté du corps (visage, bras, jambe).
Perte d'équilibre sévère avec impossibilité de marcher.
Ces signes peuvent évoquer un AVC et nécessitent une prise en charge immédiate. Cette vigilance est particulièrement importante pour les personnes âgées ou celles ayant des facteurs de risque (hypertension, diabète, etc.).

*********************************************************************************************
Conclusion : Un vertige n'est jamais à prendre à la légère. Même s'il est souvent bénin, consultez toujours un médecin pour un diagnostic précis. Votre santé n'a pas de prix.

Message clé : Si la plupart des vertiges sont bénins (problème d'oreille interne), ils peuvent parfois être le signe d'un problème neurologique grave. Seul un médecin peut faire la différence.

SEDUCEP CONSEIL - Dr SEHONOU

Restez informé, restez en bonne santé.

Je fête mes 3 ans chez Facebook. Merci pour votre soutien, cela ne ce serait jamais fait sans vous.🙏🤗🎉
22/03/2025

Je fête mes 3 ans chez Facebook. Merci pour votre soutien, cela ne ce serait jamais fait sans vous.🙏🤗🎉

25/01/2025

Les traumatismes pénétrants par armes blanches.

Les traumatismes pénétrants sont souvent causés par des agressions, principalement par armes blanches : couteau, verre cassé etc.

L'examen clinique initial est crucial pour détecter un choc ou une insuffisance respiratoire.

Les plaies thoraciques peuvent entraîner un choc hémorragique, nécessitant une réanimation rapide.

Voilà pourquoi, il n'est pas indiqué de retirer en milieu public, lors d'un accident, un objet perçant le corps.
Le risque est la survenue d'importante hémorragie difficile à contrôler avec décès imminent.

L'ndication principale est la chirurgie avec une surveillance rigoureuse.

L'urgence+++. Appel des pompiers

Bonjour les pénalistes du groupe SEDUCEP, sensibiliser et prévenir.Aux admirateurs de nos diffusions : « L’équipe SEDUCE...
15/01/2025

Bonjour les pénalistes du groupe SEDUCEP, sensibiliser et prévenir.
Aux admirateurs de nos diffusions :

« L’équipe SEDUCEP et ses collaborateurs vous souhaitent une année épanouissante, riche en découvertes et pleine d’émotions positives ! »

2025 nous fait découvrir le numéro 44 du magazine dédié aux dangers de l’utilisation des contraceptions. Partageons pour sensibiliser les populations.
Bonne lecture.

LES DANGERS DE L'UTILISATION DES PILULES
Dans nos environnements, on favorise davantage les pilules combinées. Tandis que les utilisateurs ignorent certains effets secondaires.
Il est crucial de sélectionner une méthode de contraception qui convient à son style de vie, à ses désirs et à sa santé, afin d'assurer à la fois une efficacité et une diminution des risques.

1- CONTRACEPTIFS ORAUX
Les contraceptifs oraux, dits « pilules », contiennent des substances synthétiques qui miment l’action de ces hormones. Parmi ces hormones, on a les œstrogènes (en première partie du cycle menstruel) et la progestérone (de l’ovulation jusqu’aux règles suivantes).

2- INTERET
Utilisés pour prévenir une grossesse indésirée, soit en empêchant les ovaires de libérer un ovule, soit en faisant obstacle à la fécondation et à l’implantation d’un œuf.
Donc, utile pour choisir le moment opportun d’avoir une grossesse. À la différence des pilules de lendemain, qui sont prises dans les 48 à 72 heures après les rapports sexuels pour éviter une grossesse.

3- RISQUES DANS L'UTILISATION DES PILULES
Outre cela, les contraceptifs oraux peuvent aider à contrôler certains problèmes dits "effet protecteur" comme l'acné et à réguler les règles abondantes, les crampes menstruelles (syndrome prémenstruel), le cancer de l’ovaire ou de l’endomètre, les kystes mammaires ou ovariens, les infections des voies génitales et les carences en fer (anémie).
Mais il existe des effets secondaires non négligeables.
Effets secondaires à court terme :
Minimes saignements entre les règles, « saignement de rupture », des nausées, une sensibilité des seins, des maux de tête et une prise de poids.
Effets secondaires à long terme :
Son utilisation sur une longue période entraîne :
• Une augmentation de certaines maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral, survenue d’HTA) et de formation de caillots de sang dans les veines (accidents thromboemboliques tels que l’embolie pulmonaire et la phlébite) chez les femmes ayant des pathologies cardiaques préexistantes, diabète, surtout chez les fumeuses.
• Une légère hausse du risque de cancers du sein, du col de l’utérus et du foie (carcinome hépatocellulaire) selon une étude menée en 2005 et 2012 par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC).
• Une résistance à l'insuline et des modifications du profil lipidique, et donc le risque de développer le diabète et la dyslipidémie.
• Des modifications, voire une perte de la libido qui affecte le désir et la satisfaction sexuelle,
• Une modification dans l’humeur et la santé mentale :
Au Danemark, une étude réalisée en 2016 a mis en évidence un lien éventuel entre les contraceptifs et la dépression. Des études menées en 2019 par des chercheurs de la Radiological Society of North America ont montré que les femmes qui prennent des pilules contraceptives présentaient un volume de l'hypothalamus (qui produit des hormones et régule les cycles de sommeil, l'appétit, la libido et le rythme cardiaque) plus faible, ce qui met en évidence une forte corrélation avec les symptômes de la dépression.
• Re**rds de fertilité après l’arrêt de la pilule : un re**rd dans le retour des cycles ovulatoires réguliers, ce qui peut avoir un impact temporaire sur la fertilité.

4- INFORMATION SUPPLEMENTAIRE :
En janvier 2023, un comité d'experts français composé de représentants de personnes traitées et de professionnels de santé a signalé le risque de méningiome pour les progestatifs médrogestone (Colprone), progestérone à 100 mg et 200 mg (Utrogestan et génériques), dydrogestérone (Duphaston) et dienogest (génériques de Visanne). Les résultats de cette étude épidémiologique sont en attente.

5- SEDUCEP-Conseils
Il est important de planifier et de discuter avec son médecin gynécologue des raisons de la prise de pilule.
D'autres approches peuvent être explorées, si besoin, telles que les dispositifs intra-utérins (DIU), les implants contraceptifs, les techniques de barrières, etc.
Très attentif au suivi des maladies cardiovasculaires,
Assurer le contrôle de sa tension et de son diabète en cas de prise régulière des pilules.
Évitez de fumer lorsque l'on utilise cette méthode de contraception.
Une modification du mode de vie et du régime alimentaire peut diminuer les conséquences néfastes : Une alimentation saine et une pratique régulière d'activité physique peuvent contribuer à préserver le poids, à diminuer le stress et à améliorer la santé des vaisseaux sanguins.
Faire un test de choix de méthode propre à vous : https://questionnaire.choisirsacontraception.fr

Bonjours les pénalistes du groupe SEDUCEP et admirateurs de nos diffusions. Réuni pour une nouvelle présentation avec Dr...
06/04/2024

Bonjours les pénalistes du groupe SEDUCEP et admirateurs de nos diffusions.

Réuni pour une nouvelle présentation avec Dr AJAVON E. sur les étiologies de la mort subite chez les sujets jeunes ou jeunes adulte.

Certaines situations sont responsable de la mort subite qui ne concerne pas notre thème de présentation comme :
- Accidents de routes et traumatisme grave
- Suicides
- Homicides
- Noyades
- Maladies chroniques terminales : cancer, maladies rénales terminales…

1. Définition et intérêt.

Décès inattendu survenant chez un jeune ou jeune adulte considéré jusque-là en bonne santé.
Nous intéressons à la question de la mort subite avant l’âge de 45 ans.
On considère que ces personnes ne manifestent pas une symptomatologie pouvant amener à consulté, ou que certains présente la manifestation mais moins ou non connu au vu de tous, soit par négligence ou par défaut de moyen financier pour se consulter.
Toutefois, il y a une nuance à considérer ces personnes symptomatiques, en bonne santé.
Et le re**rd de diagnostic est évident dans ce contexte.

2. Les facteurs de risque et étiologie de la mort subite

2.1 Les facteurs de risque cardiovasculaire préexistant

-cardiaque acquise :
Maladies coronaires (apport du sang à une partie du cœur interrompu par obstruction d’une artère coronarienne, qui fait que les muscles cardiaque meurent peu à peu),
Insuffisance cardiaque,
La cardiomyopathie acquise : myocardite infectieux, rhumatismale…
HTA
Valvulopathie

-Cardiaque hérédité :
HTA familiale, Cardiomyopathie dilaté, ventriculaire gauche, hypertrophique

-Vasculaire acquise :
Taux élevé de Triglycéride et cholestérol dans le sang avec risque de dépôt de plaque et sténose des vaisseaux.

2.1.1 Symptômes fréquents des évènements cardiaques (responsables des crises cardiaques) :

-Douleur à la poitrine : précordialgie ou douleur retro-sternale
-Irradiation de la douleur à l’épaule, au bras homolatérale ou à la mâchoire (rappel que le cœur se trouve à gauche).
-Dans des rare cas : fatigue ou essoufflement anormale, nausées.

2.1.2 Devant ces crises : cesser toute activité et assoir, allongé sur la position de confort puis consulté. Car ces crise peuvent être de tous étiologies, Il existe donc des traitements spécifiques.

- NB : L’AVC est une des conséquences graves de ces facteurs suscités. Ce qui revient à dire que c’est personnes sont susceptible de faire un AVC même avant 35 ans pour maladies coronaires.

2.2- Les facteurs de risque étiologiques contributifs :

-Médicaments : reviens à parler de l’automédication et les effets secondes des médicaments.
-Usage de drogue avec overdose : cannabis, opioïdes, amphétamine, cocaïne

2.3-Antecedents d’épilepsie

2.4- Les facteurs psychiatriques (souvent ignorés) :

-Dépression : savoir le reconnaitre devant,
L’apathie ou perte d’énergie, tristesse, pensé de mort récurrent, difficulté de communication, perte du plaisir, isolement, inconscience devant une situation.

*risque fréquent d’association à la dépendance alcoolique, toxicomanie et suicides.

- Causes ces facteurs psychologiques :
Évènements de vie douloureux, perte d’un emploi, deuil, situation familiale difficile, échec répété.

3. Conseils et prévention de SEDUCEP :

-FDR à contrôler :
Tabagisme, HTA, taux élevé de TG et cholestérol (limiter la consommation), surpoids, diabète, sédentarité, éviter le stress et consommation de drogues illicites.
-Dépistage des maladies cardiovasculaires
-Eviter automédication
- Faire suivre par un psychologue et ou psychiatre, devant évènements mal vécu.
-Rôle du médecin/pharmacien : conseils sur abus et effet secondaire fréquent des médicaments.

SEDUCEP-CONSEILS ET COLLABORATEURS VOUS REMERCIE.
MERCI DE PARTAGER POUR SENSIBILISER.👍

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Bonjour les fidèles de la plateforme SEDUCEP nous venons à vous pour une présentation sur l’importance de la césarienne....
01/04/2024

Bonjour les fidèles de la plateforme SEDUCEP nous venons à vous pour une présentation sur l’importance de la césarienne. Ce thème est présenté par Dr SEHONOU

1- DÉFINITION
C’est une intervention chirurgicale qui permet un accouchement par incision de l’abdomen et de l’utérus, dit accouchement par voie haute. Réalisée lorsque les conditions, chez la mère ou chez l’enfant, ne sont pas favorables à un accouchement par voie basse.

CIRCONSTANCE DE RÉALISATION
Elle se réalise dans un centre de santé publique spécialisé, de référence ou clinique spécialisée au bloc opératoire avec un plateau technique suffisant. Geste effectué par un gynécologue obstétricien, aidé par un réanimateur anesthésiste, une sage-femme et quelques aides du personnel de santé.

2- INDICATIONS
Elle peut être réalisée en urgence ou pendant le travail après échec de la voie basse afin de sauver la mère ou l’enfant.
Ou encore réalisée de façon programmée, celle-ci est fréquente.
Exemple : antécédent de dystocie, de césarienne.

2.1. MATERNELLE

2.1.1. ACCOUCHEMENT PROGRAMMÉ
- Utérus cicatriciel, celle qui a un antécédent de césarienne,
- Grossesse gémellaire avec premier jumeau en présentation de siège par exemple
- Bassin limité, d’un diamètre limitant le passage de l’enfant,
- Malformation utérine ou du col empêchant la voie normale basse,
- Présence de volumineux fibromyome.
- Hypertension artérielle et diabète déséquilibrés ou mal contrôlés
- Porteuse de VIH ou Hépatite virale B, pour éviter le risque de transmission de mère à l’enfant

2.1.2. EN URGENCE
- Défaut de contraction utérine responsable de souffrance fœtale (peut-être programmé selon le contexte),
- Risque ou suspicion de rupture de l’utérus qui est une déchirure de la cicatrice sur l’utérus.

2.2. CHEZ L’ENFANT

2.2.1. ACCOUCHEMENT PROGRAMMÉ
- Présentation anormale (présentation dystocique) : face avec nez ou front, pied, fesse, transversale,
- Macrosomie Bébé de gros poids,
- Re**rd de croissance in utero.

2.2.2. EN URGENCE
- Souffrance fœtale sur liquide amniotique anormal et ou bradycardie fœtale.

POUR LE PLACENTA :
- Procidence du cordon
- Décollement prématuré du placenta
- placenta prævia recouvrant, placenta qui bouche l’orifice du col. Un cas rare et césarien en urgence lorsque le diagnostic est porté tardivement.

NB : une césarienne programmée peut devenir une césarienne en urgence, si le travail débute avant la date prévue de l’intervention.

3. COMPLICATIONS
- Hématome ou une infection (abcès) sur la cicatrice opératoire, infection urinaire et prolonge la durée d’hospitalisation,
- Douleur sur site opératoire et thrombophlébite,
- Reprise difficile du transit intestinal.

3.1 INCONVÉNIENTS
Risque de la césarienne pour un futur accouchement : Échec d’un accouchement par la voie basse et la rupture utérine.
À noter que certaines femmes peuvent avoir des saignements et peuvent durer jusqu’à 6 semaines, c’est normal.

4. SURVEILLANCE
La surveillance rapprochée de la mère et de l’enfant en post-césarienne est importante s'il survient des risques au cours de l’opération (risque péri-opératoire).
À votre retour à domicile, si des douleurs, des saignements, des vomissements, de la fièvre, une douleur dans les mollets, consulter rapidement.

5. SEDUCEP ET CONSEILS
La césarienne ne se fait pas par plaisir, elle se fait pour des indications précises afin de préserver la capacité de gestation de la femme et d'éviter les décès liés à la grossesse, mère et ou l’enfant.
En cas d’insatisfaction, demander un deuxième avis, c’est-à-dire consulte dans un autre centre de santé ou un autre médecin gynécologue pour être rassuré avant le geste de césarienne.


Merci d’aimer notre publication et de partager pour sensibiliser.
🤝

HYPERTENSION ARTÉRIELLE (HTA) ET GROSSESSE CHEZ LA FEMME AVEC DR SEHONOU.Nous avons choisi ce thème parce que nous avons...
24/03/2024

HYPERTENSION ARTÉRIELLE (HTA) ET GROSSESSE CHEZ LA FEMME AVEC DR SEHONOU.

Nous avons choisi ce thème parce que nous avons remarqué qu’au niveau des maternités l’information des femmes à risque est insuffisante par méconnaissance et par manque de sensibilisation. On se retrouve dans une situation de complications maternelles et fœtals survenant souvent avant 34 SA (semaine d’aménorrhée)
On parle alors de grossesse à risque.

1. DÉFINITION ET TYPES D’HTA
Élévation des chiffres tensionnels supérieure à 140/90mmHg survenant chez la femme enceinte (aménorrhée) pendant ou après la 20éme SA (partir du deuxième trimestre de la grossesse).
Chez certaines femmes, l'HTA peut persister en post-partum immédiat. (6 semaines après l’accouchement)
À savoir que le consensus français considère comme pathologique une PAS ≥ 135 mm Hg ou une PAD ≥ 85 mm Hg au cours de la grossesse.

2.PHYSIOPATHOLOGIE :
La grossesse est, une situation physiologique de stress vasculaire (placentation) et métabolique (insulinorésistance) permettant la croissance fœtale harmonieuse.

Pour comprendre ce phénomène, il faut savoir que l’HTA au cours de la grossesse est liée à un trouble de la placentation, survenant entre 12 et 16 semaines d’aménorrhée (SA) avec mécanisme anormale d’adaptation physiologique de la grossesse.

En conséquence, le placenta devient de plus en plus hypoperfusé avec des répercussions sur la croissance fœtale et des complications maternelles et fœtales, parfois létales.

3. TYPES DE HTA AU COURS DE LA GROSSESSE
3.1 HTA CHRONIQUE,
HTA préexistante à la grossesse ou constatée avant la 20e SA,
Chez les femmes ayant depuis des années HTA et connu avant la grossesse.
3.2 HTA GESTATIONNEL
HTA qui se manifeste à partir de 20SA ou typiquement après 37 semaines et disparaît à la 6e semaine du post-partum
3.3 PRÉ-ÉCLAMPSIES
HTA et présence de protéinurie supérieure ou égale à 300mg/24h (≥ 1 +) sur la bandelette urinaire soit un ratio protéinurie/créatininurie ≥ 30 mg/mmol. Protéinurie de diagnostic au centre de santé ou par un personnel de santé au domicile.
3.4 PRÉ-ÉCLAMPSIES SURAJOUTENT.
Associe un HTA chez la femme enceinte et dosage de la protéinurie positif.
NB : la pré-éclampsie est précoce lorsqu’elle survient avant 34 SA
C’est un facteur de risque spécifique d’HTA chronique, d’accidents coronaires, d’accidents vasculaires cérébraux, d’insuffisance rénale chronique et de mortalité cardio-neurovasculaire

4. MOYENS DE DÉPISTAGE DE L’HTA PENDANT LA GROSSESSE
4.1 Prise de la tension
Prise de tension avec un tensiomètre au domicile ou au centre de santé successive sur trois jours ou trois fois dans la journée. On retient une hypertension lorsque les chiffres restent supérieurs à 140/90 mmHg.
4.2 Le test à la bandelette urinaire.
À l’hôpital, le test à la bandelette est systématique chez chaque femme enceinte pour dépistage de diabète, pré et éclampsie, infection.
5. LES COMPLICATIONS DE L’HTA PENDANT LA GROSSESSE
5.1 CHEZ LA MÈRE :
- Rein : insuffisance rénale
- Cœur et poumon : insuffisance cardiaque, OAP (œdème aigue pulmonaire)
- Foie : help syndrome
On retrouve, une hémolyse, une cytolyse hépatique et une thrombopénie, Pourvoyeur de saignement.
Pas de traitement curatif de cette maladie vasculo-placentaire hormis l’interruption de la grossesse.
- Éclampsie : crise épileptique chez la femme enceinte avec protéinurie positive
5.2 Fœtus :
Re**rd de croissance, par défaut de nutrition via le placenta,
Décès (à la fois chez la mère, le fœtus mort in utéro)
NB : Grossesse contre-indication l’utilisation de certains anti-HTA. Les traitements antihypertenseurs sont adaptés au contexte de grossesse (centraux, inhibiteur calcique et bêta-bloqueur).

6. PRÉVENTION ET CONSEILS SEDUCEP
La prévention et la prise en charge de ces femmes à risque restent très insuffisantes.
En raison du risque de récidive sur une grossesse ultérieure et pour la mère de développer à distance une HTA chronique ou une autre complication, l’objectif tensionnel es fixé sur une PAS inférieur à 160 mm Hg et une PAD comprise entre 85 et 100 mm Hg dans le contexte de HTA au cours de la grossesse.
- Respect des consultations pré et post-natale, avec suivi chez une sage-femme ou médecin gynécologue.
- Contrôle régulier de la tension au domicile
- Césarienne en urgence pour sauver la femme et le bébé en cas de grossesse à risque.
- Arrêt de grossesse si la complication s'avère grave.

SEDUCEP-CONSEILS ET COLLABORATEURS VOUS REMERCIE, MERCI VOTRE J’AIME ET ABONNEMENT A NOTRE PAGE.

Sommaires
INTERET
DEFINITION
PHYSIOPATHOLOGIE
TYPES DE HTA AU COURS DE LA GROSSESSE
MOYENS DE DEPISTAGE DE L’HTA PENDANT LA GROSSESSE
LES COMPLICATIONS DE L’HTA PENDANT LA GROSSESSE
PREVENTION ET CONSEILS SEDUCEP

31/12/2023

Bonne année 2024🎁

Bonsoir chère membre de la famille sante éducation, heureux de vous retrouver dans une nouvelle publication. Elle concer...
10/09/2023

Bonsoir chère membre de la famille sante éducation, heureux de vous retrouver dans une nouvelle publication. Elle concerne l’épilepsie, nous allons être simples et bref. Une présentation de Dr SEHONOU K.

Epilepsie, c’est une pathologie chronique pouvant grandement impacter sur la vie quotidienne des patients. Notre motivation à cette diffusion est que dans les cultures et les traditions africaines, il existe des idées de tabous autour du sujet, certains autres pensent que c’est une maladie contaminant ou la punition des esprits ou encore la malédiction des ancêtres, détrompez-vous.

- En définitions
L’épilepsie est une maladie neurologie qui se caractérise par la survenue d’au moins deux crises non provoquées, à plus de 24 heures d’intervalle
La crise épileptique se définit comme la survenue transitoire de signes et/ou symptômes (convulsions tonico-clonique ou bien des secousses musculaires qui se suivent par la morsure de la langue, des pertes d’urines ou des pertes de selles) dus à une activité neuronale cérébrale excessive ou anormalement synchrone.

- Formes de crises
On distingue deux types de crises : les crises généralisées (concernant les deux hémisphères) et les crises focales ou partielles (concernant une zone limitée du cortex)
*Crises focales
La personne aura les mêmes symptômes chaque fois qu’une crise débutera : hallucinations auditives inexistantes, les mouvements des doigts peuvent entrainer une contraction soudaine d’un ou plusieurs doigts, des contractions musculaires d’un côté du corps ou d’un mouvement incontrôlable, sensation de déjà-vu. La conscience est préservée le plus souvent.
*Crises généralisées
++ tonico-clonique : raideur musculaire (dit crise tonique), des secousses ou des mouvements saccadés des muscles (dit clonique) puis le patient reprend sa conscience ou non et qui dure au moins 5mn.
++ Les « absences : se traduisent par une rupture du contact durant quelques secondes à vingt secondes ou plus, mais moins d’une minute (interprété comme un bref épisode de rêverie)

- Facteurs déclenchant

• le manque de sommeil, la prise d’alcool, tabac, certains médicaments ou la stimulation lumineuse intermittente pour une personne épileptique photosensible, alpinisme et la plongée sous-marine.
La dénutrition pourrait favoriser la survenue d’une épilepsie ou de crises d’épilepsie.
• Epilepsie secondaire
En dehors des traumatismes crânio-encéphaliques : accidents de circulation et accouchements (accouchement long, traumatique)
Cause idiopathique : transmission héréditaire (mutation génétique mais rare à travers les : mariages consanguins ++)
Causes acquis : fièvre, infection (méningite bactérienne ou l'encéphalite virale, la tuberculose, le paludisme cérébral, infections néonatales), AVC, hypoglycémie ou sevrage alcoolique.

- Diagnostic positif
Se base sur la réalisation de l’EEG, le seul examen complémentaire indispensable, mais ne peut à lui seul ni éliminer, ni affirmer le diagnostic et doit être réalisé de façon précoce, si possible dans les 24 heures qui suivent l’épisode suspect.
Lors d’une première crise, on peut être amené à faire des bilans comme : Ionogramme sanguin, calcémie, glycémie, Fond d’œil, Scanner, éventuellement IRM cérébrale à la recherche d’une lésion cérébrale, surtout si signes HIC et/ou déficit localisé.
Selon le contexte : Alcoolémie et recherche de toxiques. Faire une ponction lombaire

NB : A différentier de l’épilepsie dans certains cas,
Chez le nouveau-né : les trémulations, les clonies du sommeil
Chez le nourrisson : le spasme du sanglot, l’hypertonie vagale
Chez l’enfant : la syncope, les tics, la crise migraineuse, les clonies de l’endormissement, les terreurs nocturnes, les cauchemars, l’hystérie

- Evolution

• De nombreuses formes d’épilepsie évoluent vers une guérison spontanée au bout d’un temps variable (souvent plusieurs années) si les crises sont bien contrôlées par les médicaments antiépileptiques.
• la moitié des d’enfants épileptiques guérissent complètement avant d’atteindre l’âge adulte en raison de la maturation de leur système nerveux.
• Une forme grave peut se stabiliser à long terme et devenir moins sévère, mais l’inverse est également possible.

- Traitement

• L’objectif est de supprimer les crises dans les épilepsies bénignes, diminuer la fréquence et/ou l’intensité des crises dans les épilepsies pharmaco-résistantes et améliorer la qualité de vie des patients épileptiques, En d’autres termes, le traitement ne vas pas dans le sens de guérir l’épilepsie mais de re**rder ou d’éviter la survenue des crises épileptiques.
• Médicaments utilisés : Antiépileptiques (Phénobarbital, Phénytoïne, Lamotrigine, Carbamazépine)
Le traitement antiépileptique est adapté à chaque type d’épilepsie et à chaque patient.

- Conséquences sur la vie
Les crises peuvent mettre les personnes en danger, la plus commune est une chute sans prodrome.
Une limitation des relations sociales et un confinement au domicile.
La vie de célibat
Fatigabilité, une lenteur dans l’exécution des consignes, Les difficultés d’apprentissage sont rapportées chez des enfants présentant une épilepsie.
Ces difficultés pourront conduire à l’échec scolaire. Pour cela, il est important de consulté un pédiatre, un neurologue ou médecin généraliste et mener un suivi adéquat en cas d’épilepsie.

CONSEILS SEDUCEP
Ce qu’il faut faire
o Rester calme,
o Laisser se dérouler la crise sans contention,
o Eviter la chute traumatisante et les risques de blessures,
o Glisser un coussin sous la tête du malade,
o Desserrer les vêtements autour du cou,
o Faire de la place autour du malade. Après la disparition des convulsions :
*Allonger le malade confortablement,
*Mettre le sujet en position latérale de sécurité, bouche en bas pour éviter les inhalations, *Veiller à ce que le malade respire librement, *Surveiller le patient jusqu’au retour correct de la conscience,
o Alerter le service de secours en cas d’urgence.

Ce qu’il ne faut pas faire
o Modifier la position du malade (sauf s’il est en danger),
o Essayer de juguler les spasmes,
o Ne pas forcer l’ouverture buccale et ne pas glisser quelque chose entre les dents du malade (car n’évite pas forcément la morsure de langue, peut être traumatisant pour le patient et l’intervenant…)
o Rien lui donner à boire, Après la crise, ne pas imposer inutilement sa présence au malade

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Nyekonakope

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