Pour des raisons de rendement économique une structure psychiatrique inspirée d' une architecture carcérale du XVIII°s a vu le jour dans le sud de la france. A croire que l' atteinte à la dignité humaine devient permise.. Il y à 5 ans, la clinique alors basée à Nimes sur les hauteurs du mont duplan, est rachetée par une société détenant déjà une trentaine de cliniques et s' en suit une vague de licenciement et de " restructuration" d' emploi du temps et de postes de travail . Puis le groupe investie 6 millions d' euros dans la construction d' une nouvelle clinique aux allures obscènes dont les murs des salles de travail thérapeutiques donnent sur des couloirs vitrés, ou la pudeur des individus ne parait plus avoir sa place. Un genre de voyeurisme exhibitionnisme omniscient. Dans de telles conditions d'indiscrétions, comment créer la relation de confiance entre patients et soignants, élément clef, indispensable de la prise en charge thérapeutique? Des options payantes comme la clef de la chambre, un code internet pour un seul et unique PC dans une salle commune, la télévision dans la chambre. 95 % de chambres sont individuelles. Il faut donc adhérer à l' option assez onéreuse pour y avoir accès, d' autant plus que la plupart des mutuelles ne rembourse pas plus d' 1 mois en moyenne par an les séjours en psychiatrie et ne prennent pas en charge la chambre particulière. Passé ce délais, les patients pour la plupart en situation de précarité doivent payer leurs soins. Cette page à donc été créée pour dénoncer la violence du capitalisme travestie en établissement de santé.
