Dojo Zen d'Antony

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Le Groupe de zazen de Antony se réunit chaque semaine pour pratiquer un zazen authentique suivant la tradition et l'esprit transmis par Maître Taisen Deshimaru, dans un lieu aménagé en dojo.

Fin de la 2 ème session du camp d été 2025 🙏
04/08/2025

Fin de la 2 ème session du camp d été 2025 🙏

2 ème session du camp d été 2025 😍🙏

À l'origine, l'univers n’est pas une collection de choses, mais un champ de potentialités.Le Bouddha enseignait l'imperm...
04/05/2025

À l'origine, l'univers n’est pas une collection de choses, mais un champ de potentialités.

Le Bouddha enseignait l'impermanence : mujo. Que tout ce qui apparaît, disparaît. Que rien n'existe de manière séparée, figée, définitive. C’est aussi ce que nous dit la physique quantique : avant l'observation, rien n'est encore "chose" — seulement une vague de possibles.

La fonction d’onde, dans l'équation de Schrödinger, est comme notre esprit dans la méditation : elle contient tous les états, toutes les formes, sans en privilégier une. Elle n'est pas attachée. Et ce n’est qu’au moment de l’observation — de la saisie — que le réel semble se figer en "quelque chose". Mais cette chose, sitôt apparue, est déjà en transformation. Déjà impermanente. Vide de substance propre.

Assis en zazen, nous ne sommes pas là pour fixer quoi que ce soit. Pas là pour observer un "objet" séparé de nous. Nous sommes la pleine potentialité du moment. Nous sommes le champ. Et ce champ — que la science appelle quantique, et que le Bouddha appelle śūnyatā, Ku, vacuité — ne se réduit pas à ce que nous croyons voir ou penser. Il est l'infini contenu dans l’instant.

Le réel n’est pas figé, mais vibration, un flux vivant, une danse de formes éphémères. Toute tentative de le fixer est comme chercher à saisir l’eau à pleines mains.

Dans le silence de zazen, nous cessons d’observer pour simplement être.
Alors, il n'y a plus de "nous" séparés du cosmos.
Plus d’observateur, plus d’observé.
Seulement le flux.

Seulement ce qui est.

Assis en zazen, prenez le temps de sentir votre souffle.Laissez-le entrer, laissez-le sortir, comme un vent léger qui ca...
30/01/2025

Assis en zazen, prenez le temps de sentir votre souffle.
Laissez-le entrer, laissez-le sortir, comme un vent léger qui caresse le monde.
La respiration, ici, n’est pas seulement une fonction vitale.
Elle est un échange, un lien invisible entre vous et l’univers.
À chaque inspiration, recevez la vie,
et à chaque expiration, offrez votre présence.

La respiration, c’est l’amour.
Un amour sans condition, qui accueille tout :
les pensées, les émotions, les sensations.
Elle ne choisit pas, elle ne juge pas.
Elle est là, douce et stable, prête à vous porter.

Zazen n’est pas un combat contre les émotions.
C’est une invitation à les laisser vivre et passer,
comme des invités qui viennent et repartent.
C’est dans cette posture, cette respiration,
que nous découvrons la paix au cœur de l’agitation,
la lumière au milieu de la confusion,
et l’amour, à chaque souffle.

Revenez à votre respiration.
Elle est là, fidèle et patiente.
Elle vous guide, vous porte.
Dans l’immobilité de zazen, elle murmure :
« Vous êtes vivant, vous êtes ici, tout est juste. »

Zenjô, le samadhi de la pratique de zazen (jô : samadhi, stabilité, immobilité).Jôriki, l’énergie générée par zazen (rik...
09/01/2025

Zenjô, le samadhi de la pratique de zazen (jô : samadhi, stabilité, immobilité).
Jôriki, l’énergie générée par zazen (riki : pouvoir, force, énergie du hara).

L’intelligence issue de la sagesse cérébrale, lorsqu’elle est dépourvue de jô, demeure incomplète. De même, jô sans l’intelligence de la sagesse reste insuffisant. Une intelligence privée de jô devient une simple distraction tournée vers le monde extérieur, laissant la véritable sagesse s’échapper.

C’est un point crucial, particulièrement à notre époque. L’intellectualisme actuel ressemble à des eaux sans digue : un flot de savoir encyclopédique dépourvu de stabilité intérieure. Dans la philosophie occidentale, jô est souvent exclu, ce qui contribue à la crise de la civilisation moderne.

Sans jô, l’intelligence ordinaire s’épuise, se complique et peut mener à la confusion ou même à la folie. En revanche, avec jô, l’intelligence devient plus forte par zazen, il est créé à travers la posture de zazen.

Le Zen de Dogen - Maître Taisen Deshimaru

26/12/2024

Lindamente dito “Aconteça o que acontecer, permaneça vivo. Não morra antes de morrer. Não se perca, não perca a esperança, não perca a direção. Mantenha-se vivo, consigo mesmo, com cada célula do seu corpo, com cada fibra da sua pele. Permaneça vivo, aprenda, estude, pense, leia, construa, invente, crie, fale, escreva, sonhe, projete. Continue vivo, continue vivo dentro de você, continue vivo também fora, encha-se das cores do mundo, encha-se de paz, encha-se de esperança. Fique vivo com alegria. Só há uma coisa que você não deve desperdiçar na vida, e isso é a própria vida... “ 🥀🦋💐 Crédito ao escritor desconhecido

Zazen signifie clarifier l'esprit et se reposer tranquillement dans sa nature présente. Cela s'appelle "se révéler à soi...
11/12/2024

Zazen signifie clarifier l'esprit et se reposer tranquillement dans sa nature présente. Cela s'appelle "se révéler à soi-même" et "manifester la véritable base".
Corps et esprit abandonnés, sans attachement aux formes comme s'asseoir ou s'allonger. Sans penser au bien, sans penser au mal, transcendant le commun et le sacré. (...)

Bouddha a dit : « Apprendre et réfléchir, c'est comme être à l'extérieur de la porte. Zazen, c'est rentrer à la maison pour s'asseoir en tranquillité. » Comme c'est vrai ! En apprenant et en réfléchissant, les points de vue ne s'arrêtent pas, et l'esprit s'embourbe. C'est ainsi être à l'extérieur. En zazen, tout se calme et, pourtant, tout pénètre. C'est comme rentrer chez soi et s'asseoir en paix. (...)

Maintenant, pensez à ne pas penser. Comment penser ainsi ? En allant au-delà de la pensée. C'est cela l'essence du zazen. Traversez directement les obstacles et pénétrez l'intimité du Grand Éveil. (...)

Abandonnez l'esprit, l'intellect et la conscience. Cessez de vous souvenir, de réfléchir et d'observer. N'espérez pas devenir un Bouddha, ne vous préoccupez pas de ce qui est juste ou faux. Donnez de la valeur au temps, comme si vous sauviez votre tête des flammes. (...)

Vous devez simplement vous reposer, cesser, rester tranquille, passer des myriades d'années en un seul instant. Devenez des cendres froides, un arbre mort, un brûleur d'encens dans un ancien temple, un morceau de soie blanche.
C'est là mon vœu le plus profond.

Extrait du texte : "Zazen Yôjinki : ce à quoi il faut être attentif dans le zazen" - Maître Keizan Jôkin (1264-1325)

8 décembre - l'éveil du Bouddha Lors de son Eveil, le Bouddha perçut la présence de plusieurs êtres dans son propre corp...
08/12/2024

8 décembre - l'éveil du Bouddha

Lors de son Eveil, le Bouddha perçut la présence de plusieurs êtres dans son propre corps: des vies organiques et inorganiques, des minéraux, des mousses, des herbes, des insectes, des animaux et aussi des humains. Il vit qu'au même instant d'autres êtres le contenaient également et eut la vision de ses propres vies passées, de toutes ses naissances et de toutes ses morts. Il assista à la création et à la destruction de milliers de mondes et d'autant d'étoiles. Il ressentit les joies et les peines de chaque être vivant, nés d'une mère, d'un oeuf, de la fission... se divisant eux-mêmes à leur tour en de nouvelles créatures.

Chaque cellule de son corps contenait le Ciel et la Terre, et voyageait à travers les trois temps: le passé, le présent et le futur. (...)

Il vit d'innombrables mondes naitre et s'évanouir, de multiples êtres connaître des milliards de naissances et de morts.

Il réalisa que ces évènements n'étaient que des apparences extérieures et irréelles, semblables aux millions de vagues se formant et disparaissant à la surface de la mer éternelle. Si les vagues comprenaient qu'elles ne sont que de l'eau, elles dépasseraient les notions de naissance et de mort et connaîtraient la véritable paix intérieure, se débarrassant ainsi de toute peur.

Cette révélation permit à Gautama de transcender le cycle de la naissance et de la mort, et il sourit. Son sourire était pareil à une fleur s'épanouissant dans cette nuit profonde qui s'illumina d'un halo de lumière.

" Lorsqu'apparut l'étoile du matin, j'ai réalisé la Voie avec la grande terre et tous les êtres .."

12/11/2024

Fique no momento, onde a vida se desenrola com clareza e serenidade. A prática da presença é um potente bálsamo curativo, acalmando as feridas de ontem e acalmando as incertezas de amanhã. Quando ficamos obcecados com os resultados futuros, a ansiedade toma conta de nós, enchendo nossas mentes com os piores cenários. Repetindo as mágoas do passado, revivemos a raiva e a tristeza. Mas no presente, encontramos paz. Aqui, as preocupações se dissolvem e os arrependimentos desaparecem. Ao nos ancorarmos no agora, acessamos a energia vibrante da vida, livre de medos ou arrependimentos. Fique aqui, neste momento, onde a respiração flui livremente e a beleza aguarda a descoberta. Deixe de lado os fantasmas de ontem e as incógnitas de amanhã. Simplesmente seja e encontre co***lo na suave simplicidade do presente.

Pratiquer le Zazen Seul..., par Kôshô Uchiyama rôshi (1912-1998)(...)Cela signifie-t-il qu'il est suffisant de pratiquer...
11/11/2024

Pratiquer le Zazen Seul..., par Kôshô Uchiyama rôshi (1912-1998)

(...)

Cela signifie-t-il qu'il est suffisant de pratiquer le zazen seul, sans maître ? Non, certainement pas. Le maître Dôgen lui-même le dit dans le Jisho zammai (...):

« Savoir que l’on trouve la saveur authentique de soi-même et s’éveille à soi-même peut amener à conclure qu’il est possible de pratiquer seul, complètement seul, sans maître pour montrer la voie. Ceci est une grave erreur. Penser que l’on peut se libérer sans maître est une opinion hérétique, dont l’origine se trouve en Inde, dans l’école de philosophie naturaliste. »

Si vous pratiquez entièrement par vous-même, sans maître, vous finirez par ne faire que ce qui vous passe par la tête. Mais cela n'a rien à voir avec la pratique bouddhiste. En général, il est absolument nécessaire de trouver d’abord un bon maître et de le suivre.

Heureusement, il y a encore des maîtres au Japon qui transmettent correctement le Dharma du Bouddha sous la forme du zazen.

Suivez un tel maître sans vous plaindre et asseyez-vous pendant au moins dix ans. Après dix ans, asseyez-vous encore dix ans. Puis, après vingt ans, asseyez-vous encore dix ans. Si vous vous asseyez ainsi pendant trente ans, vous aurez une bonne vision du zazen – ce qui signifie, en même temps, une bonne vision de votre propre vie. Naturellement, cela ne signifie pas que votre pratique prendra fin. La pratique doit toujours être la pratique de toute votre vie.

Dans Kôshô Uchiyama rôshi, « Pour vous qui avez décidé de devenir un moine Zen », extrait du livre Zen kara no adobaisu ("Conseils Zen") publié en 1993 par Daihôrinkaku.

Liberté et libertarismeLa vague libertaire des années soixante, exprimée et résumée à travers quelques slogans restés da...
08/10/2024

Liberté et libertarisme

La vague libertaire des années soixante, exprimée et résumée à travers quelques slogans restés dans les mémoires tels que « il est interdit d’interdire » ou bien encore « les égards sont ringards », et qui va marquer les mœurs tout au long des dernières décennies du siècle passé, commence à présent à entrer dans une phase de reflux. Cela se constate dans le besoin de normes, de repères et de règles ressenti par une proportion non négligeable de la jeunesse actuelle. Ce phénomène n’a rien de surprenant. En effet, le libertarisme, si enivrant au premier regard, a l’effet pervers d’abandonner les enfants à la tyrannie de leurs propres désirs et caprices en les privant de la tutelle morale et psychologique dont leurs aînés sont en principe les dépositaires et sans laquelle leur construction intérieure peine à se mettre en place. Le mal-être qui résulte du désert intérieur ainsi engendré conduit à présent ces jeunes à pressentir que ce n’est pas en se gavant des choses désirées que l’on trouve la vraie liberté et la paix intérieure mais en contrôlant ses désirs et ses pulsions. Ce lien entre mal-être intérieur et pléthore de désirs est une frappante illustration des deux premières Nobles Vérités énoncées par le Bouddha il y a vingt-cinq siècles, à savoir : la vie est dukkha (souffrance, frustration, incomplétude), les désirs en sont la cause. S’ensuit, dans les troisième et quatrième Nobles Vérités, l’énoncé de la Voie à suivre pour se libérer de ce mal-être.
L’Hannya Shingyo approfondira ce thème par la voix de kanjizai bosatsu, le bodhisattva de la vraie liberté (jizai), qui enseigne que réaliser celle-ci suppose voir (kan) que les phénomènes et les cinq agrégats (go un) constitutifs de l’individualité sont vacuité, impermanents et interdépendants, susceptibles de changer à tous moments et que s’attacher à eux en s’attachant aux objets du désir ne peut conduire qu’à la souffrance (dukkha) et à l’auto-aliénation. Prendre le chemin de la multiplication des désirs et des attachements, ce n’est pas se rapprocher de la vraie liberté mais s’en éloigner toujours plus ; c’est « prétendre aller vers le sud le timon tourné vers le nord ». A l’inverse, en voyant ce qui est tel que c’est et en réalisant notre véritable nature, on accède à la liberté souveraine, celle que personne ne peut nous enlever, celle que l’Hannya Shingyo appelle « le sans obstacle » (mu ke ge ko). Il faut bien voir en effet que plus la représentation qu’on se fait de la réalité est erronée, plus les attachements sont puissants et plus diminue la liberté intérieure : un rien nous dérange, un rien nous met dans tous nos états, un rien nous fait souffrir. On est l’esclave de ce qui arrive ou n’arrive pas, on est la marionnette des évènements, au septième ciel le matin, au trente sixième dessous l’après-midi parce que de nouveaux évènements seront intervenus dans l’intervalle qui auront contrarié tel ou tel attachement et engendré frustration ou colère. Dans de telles conditions, la liberté intérieure est proche du zéro. Comme le dit maître Deshimaru dans son commentaire du « sans obstacle » : « plus l’ego est fort, moins on est libre. Le bodhisattva a l’esprit libre parce qu’il est sans ego, il ne s’attache à rien ».
Ce que n’ont pas compris les représentants de la vague libertaire ni ceux qui se sont laissés abuser par elle, c’est que prétendre supprimer tous les obstacles extérieurs tels que interdits, contraintes et limitations est une illusion car il est dans la nature des phénomènes de parfois s’accorder à nos attachements et de parfois les contrarier ; ils n’ont pas vu non plus qu’un attachement satisfait porte en lui le germe préparant la venue d’un autre attachement, et ainsi de suite, dans une sorte de fuite en avant sans issue à la source d’une frustration chronique. Le véritable « sans-obstacle » ne peut naître que d’une démarche intérieure consistant à voir les phénomènes tels qu’ils sont et à lâcher-prise avec les attachements.

Gérard Chinrei Pilet

(Octobre 2024)

https://www.kanjizai.fr/articles.php?id=53

19/08/2024

💚Photo de groupe, 3 ème session 💙

19/08/2024

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