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TROUVER SA MOITIÉ... AU BON ENDROIT! 🤩💖L'expression "trouver sa moitié" insinue qu'en tant qu'être humain, on est incomp...
24/11/2022

TROUVER SA MOITIÉ... AU BON ENDROIT! 🤩💖

L'expression "trouver sa moitié" insinue qu'en tant qu'être humain, on est incomplet, qu'il nous manque une moitié que l'on doit trouver chez une autre personne.

Cet être humain aurait pour fonction de nous satisfaire suffisamment pour qu'on se sente complet, et réciproquement. En d'autres termes, cette expression nous indique qu'on souffre d'un handicap ou qu'on est blessés, et qu'il nous faut une béquille pour tenir debout ou un pansement pour soigner nos blessures.

Cette expression bien ancrée dans notre société nous infantilise, et nous maintient dans le BESOIN de l'autre, tel un enfant qui a besoin de ses parents pour vivre.

Elle nous incite également à regarder à l'EXTÉRIEUR de nous. Elle nous incite à nous VICTIMISER. Et surtout, elle nous incite à trouver un partenaire de vie - ou même n'importe quelle relation - non pas par désir, mais par MANQUE.

Si l'on nous dit que l'on doit "trouver" sa moitié, on va donc s'employer à la "chercher". Tout est donc basé sur l'absence de quelque chose qu'il serait nécessaire d'obtenir pour se sentir enfin un être humain à part entière.

En fait, si l'on regarde de plus près, tout dans notre société est basé sur le manque, tout est fait pour qu'on aille chercher à l'extérieur, ce qui soi-disant nous manquerait.
C'est ce qu'on nous apprend très tôt dans notre vie pour ne pas devenir des êtres trop libres et puissants, et on l'assimile parfaitement, par conditionnement et par mimétisme.

On accumule des biens ou des expériences en pensant nous sentir mieux une fois ceux-ci obtenus. On agit depuis l'espace de notre mental, plus précisément de notre ego, qui s'empresse de comparer et de vouloir la même chose que l'autre, qui "semble" tellement heureux avec cette possession ou ce vécu. Et on s'enferme dans une quête insatisfaisante sans fin.

Ce regard vers l'extérieur nous déconnecte complètement de nous-mêmes. Il nous débranche de notre coeur pour nous brancher à notre ego. Notre ego qui veut tellement nous protéger et nous maintenir dans notre zone de confort, qu'il nous aveugle à l'essentiel.

Une fois que l'on a obtenu la relation qui nous manquait, on vit parfois dans la peur que cette possession disparaisse et donc dans la peur de se retrouver seul.e, dépourvu.e de notre moitié manquante. Inconsciemment, encore, on compte sur l'autre pour combler le vide intérieur que l'on ressent sans savoir pourquoi. Notre relation est donc basée sur le mode "survie", et les deux personnes dans le couple survivent également.

On est capables de rester dans une relation toxique ou insatisfaisante pour éviter ce vide intérieur qu'on ressentirait "forcément" seul. On croit que notre équilibre et notre bien-être reposent entièrement sur la présence de l'autre personne, et la responsabilité que l'on attribue à l'autre pour assurer notre équilibre et notre bien-être est donc énorme et peut devenir insupportable. On agit comme si l'autre nous était redevable de quelque chose.
On oublie qu'en face de nous, on a un être humain qu'on prétend aimer, mais qui serait bien plus heureux si on lui permettait d'être un être libre, "sans adulte à charge", que ce soit en notre présence ou non.

En effet, on est déjà complets. La seule période de notre vie ou on compte sur quelqu'un pour survivre est l'enfance. Une fois adultes, on est autonomes. On fonctionne seuls, tout comme notre corps. On n'a pas besoin de dire à notre coeur de battre pour qu'il batte. On n'a pas besoin de mendier l'amour puisqu'il est déjà en soi, mais on l'a oublié. Tout est pourtant là. Et notre monde intérieur contient l'amour dont on a besoin pour ne plus dépendre de l'extérieur.

Naturellement, l'Amour qu'on cultive en nous créera notre réalité extérieure; on a comme seul rôle de le partager et de le faire rayonner.

Un être humain qui a retrouvé son pouvoir sur lui-même et sur sa vie est puissant. Il n'est pas manipulable, car il n'a pas "besoin" de l'autre pour prendre des décisions, pour se forger une opinion, pour savoir ce qui est bon pour lui, etc.
Il est autonome et autosuffisant, et avance en fonction de ce qui l'anime intérieurement, tout en vivant des relations saines qui lui laissent l'espace pour rester centré afin de poursuivre et réaliser ses rêves. Comme il se sent complet, les relations qu'il entretient sont "la cerise sur le sundae" – comme on dit au Québec.

L'autre n'est donc là que pour ajouter du bonheur à notre complétude. Et c'est uniquement de cette façon qu'on peut vivre des relations saines. Si on se sent complet intérieurement, on est des êtres libres, et nos liens avec les autres seront basés sur la liberté d'être soi-même et naturellement de permettre à l'autre de l'être aussi.

De plus, on n'ira pas aspirer l'énergie de l'autre pour s'en nourrir en le manipulant, en le rabaissant et en se valorisant inconsciemment, car on se suffira à soi-même. On sait comment conserver notre énergie et permettons à l'autre de la maintenir aussi. La relation qui se base sur un échange d'énergie équilibré est donc harmonieuse et procure un bien-être réciproque incroyable.

Passer des moments seuls, ou plutôt en notre propre compagnie est l'unique façon de se reconnecter à notre monde intérieur.
Ce monde oublié, et pourtant si riche, qui est le berceau de notre intuition, de notre pouvoir créateur et de notre puissance en tant qu'être humain complet.
Si l'on est déjà en couple, on peut commencer à exprimer à l'autre notre souhait de passer des moments avec soi-même parce qu'ils participeront à notre équilibre et à notre bien-être; et par conséquent à celui de l'autre. C'est aussi une façon de s'affirmer, de se respecter autant que respecter l'autre, ainsi que le couple.
Si l'on est célibataire, c'est le moment de changer notre vision du célibat et de la solitude.

C'est une question de CHOIX et de CROYANCES. On peut prendre la décision de ne plus être une victime, de nous considérer comme autonome et complet, de reprendre le pouvoir sur nous-mêmes et de commencer à ressentir l'Amour en nous. On peut décider de changer nos pensées une par une à l'aide de notre pouvoir créateur afin de créer de nouvelles pensées, plus saines et plus justes.

En tant qu'être humain adulte, on a tout en nous pour nous responsabiliser, pour nous sécuriser, et au-delà, pour ressentir l'amour en soi, car rappelons-le, on est Amour avec un grand A. Notre partenaire n'est pas l'amour.
L'amour que nous ressentons pour l'autre n'est autre que l'Amour que nous sommes capables de ressentir EN SOI "en présence de l'autre".

Cet Amour avec un grand A peut devenir le moteur de l'ensemble de notre vie.

Finalement, apprendre à être seul ou "complet" avec soi-même et apprécier sa propre compagnie est le plus beau cadeau que l'on puisse s'offrir.

Une vie incarnée dans la complétude de son être est la clé pour vivre des relations harmonieuses avec les autres.

ÉVOLUER... ou ACCEPTER L'IMPERMANENCE 🦋Dans la vie, on évolue de la naissance à la mort. C'est un fait. Notre corps gran...
16/10/2022

ÉVOLUER... ou ACCEPTER L'IMPERMANENCE 🦋

Dans la vie, on évolue de la naissance à la mort. C'est un fait. Notre corps grandit, se développe, puis vieillit, avant de disparaître. Nos cellules se régénèrent régulièrement, et tout notre être n'est plus le même qu'il y a quelques années.

Et bien souvent, une fois adulte, notre mental, lui, ne suit pas, mais cristallise notre histoire. Il veut s'accrocher au connu, à l'identité que l'on s'est créée au fil des années, à ses blessures tellement intégrées qu'on les croit faire partie de nous, à tous ces jugements à notre égard, toutes ces habitudes que l'on a prises pour être accepté.e.
Notre mental accumule inconsciemment tout ceci pour nous protéger, car on lui a fait croire que si on allait à contre-courant ou si on se libérait de toute cette lourdeur pour reprendre le pouvoir sur notre vie et retrouver notre liberté, on allait forcément dépérir...

Notre mental s'accroche à cette sécurité illusoire de par notre éducation, nos croyances familiales et collectives, nos expériences de vie, notre comparaison aux autres. On se dit que de toute façon, la plupart des gens qui nous entourent font face aux mêmes blocages, aux mêmes blessures, aux mêmes défis! Et finalement, le fait de résister et de lutter contre la vie est banalisé.

Pourtant, la non-acceptation de l'impermanence est la cause de nos souffrances.

D'un côté, respecter une routine et reproduire certaines actions jour après jour, être entourés de nos proches, si précieux, nous procure un sentiment d'appartenance et de sécurité. C'est humain, et il en va de notre survie. Ces personnes seront à nos côtés pour un temps limité. Soit nous partiront avant elles, soit elles partiront avant nous. C'est cette vérité et ce caractère éphémère qui rend les moments passés en leur compagnie d'autant plus précieux.

Toutefois, il y a des relations, des emplois, des habitudes ou des schémas de pensées que nous gardons par confort ou plutôt par addiction à l'inconfort. On peut être tellement habitués à la fausse sécurité que nous procure notre vie morose, on peut tellement avoir enfoui nos rêves, on peut être tellement attachés à notre personnage qui ne réussit pas ou qui stagne, au mal-être mental et physique que l'on ressent, que finalement on ne se rend même plus compte de cette morosité et de ce mal-être, on s'est anesthésié pour continuer à avancer, parce qu'il le faut bien...

On veut tellement faire comme tout le monde et on court tellement après un bonheur illusoire - et impossible à obtenir - que l'on se contente de ne vivre qu'à moitié et d'accepter notre insatisfaction dans plusieurs domaines de notre vie. Et on s'empêche d'évoluer, et de vivre tout simplement. On refuse le mouvement de la vie.

En fait, sans le savoir, on évolue un peu à chaque jour, à chaque instant... et on propulsera encore plus notre évolution si on se laisse aller avec le flot de la vie, si l'on accepte de changer d'idée parce que notre intuition nous y incite, si l'on accepte de revenir sur notre décision, d'être à la croisée des chemins, d'aborder une situation - ou même notre vie - sous un angle différent, de prendre des virages à 90 degrés, d'échouer souvent et de gagner parfois.

Et lorsque l'on croit faire marche arrière - alors que notre but est de ressentir plus de bien-être - on aura pourtant évolué, car on ressort toujours grandit d'une action ou d'un projet que l'on commence, puis que l'on abandonne.

On n'est pas allé.e jusqu'au bout de notre projet? Et alors? On en tire une leçon et on en sort riche de découvertes et d'expériences. Et au fond, dans la vie, comme on le dit souvent, il n'y a pas d'échecs, il n'y a que des apprentissages. Quel sera le prochain...? Surprise!

Si l'on quitte un travail qui ne nous convient pas, on peut être certain.e que le prochain, même s'il ne nous convient pas beaucoup plus, nous rapprochera de ce à quoi on aspire - si l'on est dans cette optique d'évolution. Et si on ne le trouve pas, ce travail, rien ne nous empêche de le créer de toute pièce, à notre image, ou de nous inspirer des autres, pour espérer vivre, un jour, une vie professionnelle épanouie.

Il en va de même pour les relations. Chaque relation que nous vivons est une façon d'évoluer, d'apprendre à se connaître, de savoir qui l'on est et qui l'on veut devenir véritablement, et ce que l'on veut vraiment dans la vie. Et chaque personne que l'on croise, que l'expérience soit agréable ou non, constitue une source d'inspiration pour notre vie future. Que ce soit en amour et en amitié.
Et si une relation amicale ou amoureuse se termine et qu'on s'en inspire dans un but d'évoluer, la suivante n'en sera que plus belle, jusqu'à vivre la relation qui nous convient et qui nous propulsera encore davantage dans notre évolution.

Et on peut aussi les imaginer dans notre esprit, cette belle relation et ce travail satisfaisant, pour les matérialiser pas à pas. Rappelons-le : Nos pensées créent notre réalité.

On n'a pas besoin de s'accrocher à un travail ou à une relation comme si c'était notre possession. On ne possède personne, et personne ne nous possède. On ne fait que passer dans la vie de quelqu'un, que ce soit pour une heure ou pour cent ans. Le plus important, c'est la qualité de chaque moment que l'on vit en sa présence, et l'Amour que l'on a su développer et ressentir en sa compagnie, tout en acceptant les va-et-vient des personnes comme des événements.

Ne pas s'accrocher à une relation ou à un travail, c'est faire confiance que quoi qu'il arrive, la vie est parfaite dans le moment présent, qu'elle a quelque chose à nous apprendre et nous soutient suffisamment pour qu'autre chose de plus beau arrive ensuite.

Et c'est ce qui arrive quand on a la Foi et quand on met tout notre coeur à quelque chose, quand l'adrénaline nous donne une force surhumaine, on est capable de beaucoup de choses, peu importe ou l'on se trouve sur notre chemin de vie. On est convaincu.e que le meilleur est à venir. On peut donc lâcher prise dans l'instant présent, et se contenter de façonner ce bel avenir.

N'attendons pas la veille de notre mort pour réaliser nos rêves, même si certains, sachant que leurs jours sont comptés, s'empressent de les réaliser enfin. Et combien de personnes mourantes partagent le regret de ne pas avoir osé embrasser pleinement la vie...
Voulons-nous en faire partie?

La permanence et la résistance sont contre-nature. La preuve : nous sommes ici de passage, nous ne pouvons pas lutter contre cette réalité.
La vie n'est que flux et reflux. Inspiration et expiration. Tout est parfaitement orchestré... après l'hiver, vient le printemps, et il en est de même pour la vie d'un humain.

Il en est également de même pour nos émotions. Le terme "émotion" vient du latin "movere" qui signifie "mettre en mouvement". Ici encore, la notion d'impermanence, est présente. Si l'on accepte - sans y résister - de vivre des ressentis désagréables, d'avoir des changements d'humeur au cours de la journée, on fait ainsi circuler l'énergie dans notre corps et on honore le flux de la vie.

Parfois, on croise le chemin d'une personne qui ose, qui agit différemment, qui réussit à vivre pleinement malgré sa "folie", ses actions non conventionnelles et marginales, parfois innovantes, souvent bizarres aux yeux de la majorité. Beaucoup diront que cette personne tourne mal, qu'elle va se faire critiquer et échouer, qu'elle prend des risques qui peut lui coûter cher. Mais en fait, cette personne, même si elle tremble au fond d'elle, ose surfer sur les vagues de l'existence, sans se retourner, dans un équilibre entre créativité, confiance, détermination et lâcher prise. On peut commencer à se poser des questions. Pourquoi lui/elle et pas moi? Oui, pourquoi??

Et puis, on peut ignorer les jugements ou les critiques de ceux qui ont peur pour nous, ou qui, eux-mêmes, n'osent pas. Au moins, on peut se dire qu'on aura osé. Notre vie est bien trop précieuse pour se soucier du regard des autres - dans la mesure ou on fait preuve de respect envers eux autant qu'envers soi-même.

On peut se permettre d'avancer sans se poser de questions, simplement en suivant nos aspirations, car c'est le jeu de la vie. C'est exactement cela : Jouer avec la vie.
Et à ce jeu, il n'y a ni perdant, ni gagnant. Seulement des acteurs qui ont compris que la vie était une scène de théâtre, où chacun joue à créer la vie qui lui ressemble.

Et seul le chemin compte, dans l'instant présent.

De plus, pour embrasser l'impermanence, il est également essentiel d'accepter les problèmes et obstacles inévitables et de s'en détacher - même si l'on croit ne jamais en sortir. Dans ce cas, le fait de garder confiance nous permet de croire à un dénouement favorable. Notons aussi que les difficultés seront TOUJOURS présentes quoi qu'il arrive, dans le cycle logique de hauts et de bas qui parsèment notre existence.

Embrassons les épreuves pour leur permettre de repartir aussi vite qu'elles sont arrivées, et nous permettront à la vie - et donc à l'impermanence - de circuler de façon fluide, pour revenir à qui nous sommes : Amour. Tout simplement.
Et nous sommes ici pour nous le rappeler.

Le plus difficile, pour la plupart d'entre nous, c'est que nous passons notre vie à en avoir peur, de l'Amour. Car la peur domine notre monde, et on l'a prise pour acquise.
Ce qui est contradictoire, c'est que nous passons notre vie à courir après l'amour... (avec un petit a)
Alors qu'il est déjà là. En nous. Nous sommes Amour.

Inutile de forcer, juste suivre le mouvement de la vie. L'Amour nous invite à vivre l'instant présent et l'instant présent nous mène à l'Amour, nous permet de nous accepter, d'accepter l'autre, d'accepter la vie.

Aussi, pour embrasser pleinement l'impermanence, il est nécessaire d'instaurer une hygiène de vie adéquat. Notre mental et notre corps ont leur limite; nous ne pouvons le nier.
C'est pourquoi il est important d'équilibrer nos journées entre des actions inspirées et des non-actions, sur les plans physique et mental, afin d'aller un pas à la fois, et dans la joie, vers ses rêves, malgré les tempêtes que l'on devra traverser. On ne peut pas se sécuriser dans l'impermanence sans maintenir au quotidien un équilibre à tous les niveaux : sommeil, alimentation, soins du corps, relations saines et l'assurance d'un revenu minimum.

Et même si l'impermanence continue de nous faire peur, on l'embrasse, cette peur, car elle fait partie de notre instinct de survie.
La peur sera d'ailleurs TOUJOURS présente dans notre vie, mais on peut avancer main dans la main avec elle, et faire un pas de plus à chaque jour. C'est notre alliée pour revenir à l'Amour.

De plus, en ayant la certitude que la vie nous soutient, on peut vivre toutes nos expériences plus sereinement, car quoi qu'il arrive, même si l'on tombe, on saura faire preuve de résilience. Quand une situation ne nous convient pas, une force en nous nous poussera à nous surpasser pour ne plus vivre ce qu'on n'accepte plus, par respect et par amour pour soi.

Et puis, on est ici pour vivre pleinement notre vie d'humain. On peut tout se permettre si on accepte l'impermanence. On se fait suffisamment confiance et on fait suffisamment confiance en la vie pour oser sortir de notre zone de confort dans le but de concrétiser un projet qui nous tient à coeur, pour oser tourner la page, pour oser laisser aller des personnes, et accepter que le bonheur extérieur est éphémère, en sachant pertinemment que le véritable bonheur est en nous. C'est la clé. Et à partir de là, on peut avancer vers nos rêves le coeur ouvert.

Ce n'est plus qu'une question de survie, mais de retour à la vie, en cet instant, en vue de construire demain. Oser le mouvement, oser la vulnérabilité même si cela ne fonctionne pas.

Et puis, si ça fonctionnait??

Embrasser l'impermanence, c'est la clé pour une vie pleinement vécue, au plus proche de soi et de l'Amour en soi. 💖

✨Notre vulnérabilité... la véritable force de notre humanité ✨C'est un sujet sensible, tabou et mal compris dans notre s...
18/09/2022

✨Notre vulnérabilité... la véritable force de notre humanité ✨

C'est un sujet sensible, tabou et mal compris dans notre société. La vulnérabilité est souvent synonyme de faiblesse, de fragilité et de précarité. On veut à tout prix la fuir, se montrer fort et cacher nos émotions, de peur d'être rejeté.e. En tout cas, c'est ce que l'éducation de nos parents, souvent, puis le monde scolaire ou professionnel nous incite à faire tout au long de notre vie, ou au moins une bonne soixantaine d'années...

On se montre performant chaque jour, de 9 à 5 (voire plus), de peur de dévoiler ne serait-ce qu'un soupçon de fatigue, de lassitude, de dégoût, de détresse, de colère face à ce que l'on nous impose. Et cela mène au fameux "burnout" si on ne réussit pas à s'écouter, à se respecter ou à faire des choix.

Pourtant, si la vulnérabilité était considérée comme faisant partie de notre humanité, on n'attendrait pas des mois, des années ou même des décennies avant de révéler une vérité, une émotion, une partie de soi.

La vulnérabilité n'a malheureusement pas sa place dans notre société patriarcale... elle représente une énergie féminine dangereuse, que l'on diabolise et qui mènerait forcément à l'anéantissement de notre personnage, de notre ego.
Notre mental la considère comme un danger à éviter, elle nous fait peur et nous fait honte, et lorsqu'on est sur le point de l'exprimer au grand jour, elle nous procure un sentiment d'anéantissement illusoire, heureusement temporaire, qui sera décuplé en fonction de que l'on a à exprimer et de la peur de la réaction chez l'autre.

Se montrer vulnérable, c'est oser prendre un risque, c'est oser se mettre à nu, c'est oser faire tomber les masques. On baisse la garde et on fonce au milieu d'une arène de taureaux sans savoir si on en ressortira intact.
Exprimer sa vulnérabilité, c'est prendre ce sentiment d'inconfort, de fragilité, de détresse, de colère ou de frustration si longtemps ressenti, et le transformer en quelque chose dont on ne connait pas l'issue ni les conséquences. Mais nous en sommes arrivés à un tel point de non-retour, et nous sommes poussés par une telle force que nous dépassons notre peur du jugement... tout en croyant en notre propre valeur quoiqu'il advienne, et en gardant confiance que quelque chose de beau en ressortira.

Même si nous n'en sommes pas encore complètement conscients.e,s quoi que nous pouvons le ressentir en notre for intérieur, cela va nous libérer d'un poids, nous fera grandir et nous propulsera vers plus de légèreté, de liberté et de choix.

Et souvent, nous attendons tellement longtemps avant de faire preuve de vulnérabilité que nous nous sommes mis nous-mêmes au pied du mur, nous n'avons plus le choix d'avancer malgré une peur immense de nous dévoiler... C'est souvent ce qu'on appelle le "coming out" de son orientation sexuelle, de ses véritables aspirations, de ses angoisses existentielles, d'une vérité inavouable, de son identité réelle, de ses sentiments profonds.

On croyait devenir "faible", et en fin de compte notre vulnérabilité nous fait un peu moins peur à chaque prise de risque, pour enfin un jour, être capable de l'accepter comme faisant partie de nous. Elle amène toujours un plus grand respect et amour de soi.
La vulnérabilité est aussi la porte d'accès à soi-même, à notre authenticité, à nos émotions, à notre humanité. Elle nous connecte à nos ressources intérieures et donne vie à une immense créativité, car on s'autorise à sortir du cadre, on s'est libéré du poids de nos conditionnements, on s'est reconnecté à notre pouvoir créateur illimité.

Nous ne sommes pas obligés de tout faire éclater d'un coup... cela peut se faire pas à pas, selon ce qu'on se croit capable d'exprimer ou de ce que l'on croit que l'autre est capable de recevoir. Et peut-être qu'après cette vérité entièrement dévoilée, rien ne changera véritablement dans notre vie, sinon la reprise d'un pouvoir sur soi et sur sa vie, car seuls la libération de la parole et le partage de notre vérité auront suffi pour débloquer une situation et nous faire évoluer en plus de faire évoluer l'autre.

Être vulnérable, c'est finalement démontrer une grande confiance et une grande estime de soi, et même si on croit en être dépourvu, le fait de s'exposer peut être transformateur, et peut devenir un tremplin, voire provoquer un tournant dans sa vie.

On s'est permis de sortir du connu, de sortir de la prison de notre mental pour suivre notre intuition. Peu importe le risque qu'on ose prendre, on en ressort toujours vivant.e... et toujours plus riche et plus humain.e. Cette vulnérabilité peut même être une source d'inspiration tout aussi immense pour la personne en face de nous qui en est témoin.

Car en fin de compte, exprimer notre vérité, nos sentiments, nos doutes ou nos faiblesses entraîne rarement une mauvaise réaction ou la fuite chez l'autre, et si c'est le cas, cela aura réveillé en l'autre un sentiment de vulnérabilité qu'il ne voulait pas voir et qu'il a à présent l'occasion d'observer - s'il considère celui-ci comme un cadeau pour évoluer.

Bien souvent, au contraire, la personne témoin de notre vulnérabilité aura davantage confiance en nous, car on s’est http://xn--montrs-fva.es/ transparents.es, et par conséquent respectables et attendrissants.es. Cela fait jaillir en elle un sentiment d'humanité, qui la rassure sur sa propre vulnérabilité.
Elle se dit : "Je ne suis pas seul.e" ou "Cela me rejoint".
Et cela créer un lien fort et sincère, ainsi qu'un respect mutuel encore plus grand. Remarquons aussi que la plupart du temps, notre propre vulnérabilité nous fait plus peur que celle des autres.

Quand on ose se montrer vulnérable, on sait au plus profond de nous que cette action est engendrée par notre instinct de survie qui veut nous ramener à la vie. Nous n'avons plus peur de perdre... que ce soit un travail ou une relation.

C'est finalement un brise-glace hyper puissant qui nous dope d'une plus grande confiance en soi, en l'autre et en la vie.

Cette belle vulnérabilité nous reconnecte à l'amour en soi, à notre cœur et est une preuve de courage. Elle nous donne accès à une force qui nous dépasse, une force divine, qui nous relie à l'autre dans l'amour et qui fait intrinsèquement partie de notre précieuse humanité. ✨

27/08/2022

Si tu n'avais pas été happé par ton téléphone... 😵‍💫

En te réveillant ce matin...
Tu aurais pu ressentir la douce caresse des premières lueurs du soleil sur ta peau 🌞

En te levant de ton lit...
Tu aurais pris le temps de t'étirer et tu aurais ressenti l'énergie de la vie circuler dans chaque cellule de ton corps 🤩

En prenant ton café...
Tu aurais humé son odeur enivrante qui invite à la rêverie le temps d'un instant avant de te laisser entraîner par le tumulte de la journée ☕️

En discutant avec ton partenaire...
Tu l'aurais regardé dans les yeux et aperçu pour la première fois toute la profondeur et la beauté de son âme 💖

En traversant ce parc animé...
Tu aurais remarqué cette vieille dame aux yeux qui pétillent devant l'innocence de ces enfants qui s'en donnent à coeur joie 👵

En te baladant dans le bois...
Tu aurais aperçu toute la beauté à la fois pure et sauvage de la nature qui ne demande qu'à entrer en communion avec elle 🌳

En présence de ton enfant...
Tu l'aurais vu danser joyeusement sous la pluie, insistant pour que tu l'accompagnes dans sa joie libre et spontanée 👦

En préparant ce souper...
Tu y aurais mis tout ton coeur dans l'espoir d'apporter un peu de gaieté à tes amis éprouvés par une triste nouvelle 🥲

En marchant au crépuscule...
Tu aurais entendu ces personnes rire à plein poumon et ressenti en toi un sursaut de joie inattendu 🥳

En t'installant au coin du feu...
Tu aurais saisi la grâce de ce moment hors du temps, envoûté par le crépitement et la danse magique des flammes 🔥

En présence de ton père vieillissant...
Tu aurais aperçu la tristesse dans ses yeux, de ne pas avoir su te donner tout l'amour qu'il aurait tant aimé partager 🫂

En t'endormant ce soir...
Tu aurais vu défiler, derrière tes paupières apaisées, ces images sublimes et éphémères d'une journée pleinement vécue 🙏

Mais tu ne t'ai pas donné la chance de vivre cela...

Ton addiction t'a volé ces moments uniques qui ne reviendront jamais. Tu es victime, comme la majorité d'entre nous, d'un objet autant précieux que maudit.

Sans cette souffrance, quelle saveur aurait ta vie?

Si tu osais écouter ton âme ne serait-ce qu'un instant, que te soufflerait-elle? 🌬

🐟 ✨💨✨🌊✨🔥✨🌱✨👤

12/06/2022

Ralentir... 🐌 ou cultiver une énergie féminine équilibrée 🌸

Dans le monde actuel, qui vibre dans une énergie masculine, on est portés à toujours vouloir faire, à être dans l'action, à forcer pour obtenir quelque chose ou bien à résister contre autre chose, à s'autoflageller, à dépasser nos limites... 😵

On croit que c'est la seule façon de réussir sa vie, de se sentir vivant et utile, mais inconsciemment ou non, on agit ainsi pour combler la peur du vide, de l'inconfort, de l'insécurité ou la peur de se retrouver face à soi-même. Et le seul moment de détente qu'on croit nécessaire de s'accorder a lieu le week-end ou en vacances (et encore!).
On ne nous a jamais appris que ralentir AU QUOTIDIEN et dès que nécessaire au cours de la journée, ou prendre du temps pour ne RIEN FAIRE était la clé pour retrouver son énergie, et mieux repartir.
Car dans la vie, tout est une question d'équilibre entre action et inaction, aussi bien physique que mentale.⚖️

Tout d'abord, j'aimerais vous parler de l'énergie féminine et de l'énergie masculine qui se trouvent en chacun de nous, homme comme femme. 👫
Une énergie féminine équilibrée nous permettra de cultiver notre intuition, notre empathie, notre créativité, notre ouverture, notre émotivité, notre sensibilité, notre tendresse. ✨
Si celle-ci est déséqulibrée, c'est plutôt la faiblesse, l'évitement, la manipulation, le manque de confiance, l'hypersensibilité, la dépendance qui seront dominants. 🤕

Du côté de l'énergie masculine, elle est équilibrée si on sait faire preuve de leadership, si on prend action (action inspirée et non forcée), si on est confiant, courageux, si on ose l'aventure, si on est loyal, discipliné, efficace et protecteur. 🤩
Elle est déséquilibrée si on abuse de son pouvoir, si on veut dominer, agresser, contrôler, être dans la compétition, si on est insensible, instable, et qu'on a une tendance au conflit...👺

Pour résumer, l'énergie masculine se rapporte au FAIRE, tandis que l'énergie féminine se rapporte à l'ÊTRE. 🧎‍♀

Étant donné que l'énergie masculine domine dans notre société, il est temps de rétablir l'équilibre et de laisser place à une belle énergie féminine qui permettra d'équilibrer la vie de chacun d'entre nous. 😃

D'ou la nécessité de ralentir... et je ne veux pas dire par là enchaîner des séries Netflix ou des soirées entre amis pour avoir l'impression de chiller et d'être cool, prendre un verre d'alcool pour s'apaiser ou encore, passer du temps sur des réseaux sociaux par ennui. Ces activités, certes agréables, servent parfois à combler un vide et ne nous permettent pas de revenir à soi; on est donc encore en train de faire et non d'être.

Aussi, on pense souvent que ralentir physiquement, ou même faire du sport, ou dormir, nous permettra de nous sentir mieux, ce qui est vrai, mais en fait, même si cela permet d'apaiser notre mental temporairement, on oublie que celui-ci ne s'arrête jamais, même la nuit, et a besoin d'être éduqué; chose qu'on n'apprend pas dans le monde occidental. On a besoin de le discipliner comme on discipline notre corps à la pratique d'un sport. C'est un muscle qui est malléable, alors, nous n'avons plus d'excuse pour dire qu'on ne peut pas changer.
Toutefois, en tant qu'humain, et surtout dans notre société de consommation, on a tendance à rechercher la satisfaction immédiate, et souvent à aspirer au moindre effort... 🥱

Ici, je parle de ralentir, dans le sens, prendre VRAIMENT soin de soi... Et cela se fait en nous déconnectant de notre mental pour se reconnecter à notre corps, à nos émotions et à notre intuition.

On croit souvent qu'on se repose quand on s'allonge sur notre canapé les yeux rivés sur notre téléphone ou même dans notre hamac au soleil, alors que nos pensées tournent à mille à l'heure, et qu'on n'est finalement pas du tout dans le présent... et on continue à perdre une précieuse énergie.
On oublie un aspect précieux de notre vie, et pourtant notre corps nous envoie des signaux en permanence, pour qu'un jour, enfin, on décide de les écouter (trop souvent suite à un burnout ou à une maladie).

La seule façon de vraiment ralentir (ou même de surmonter les difficultés!) est de revenir au présent, ici et maintenant, car dans le moment présent, tout va bien, la plupart du temps; c'est donc dans cet espace-temps que tout se joue.
Cela peut se faire en se concentrant sur notre respiration pendant quelques minutes (respiration profondes, longues et lentes), en faisant des exercices de cohérence cardiaque, en méditant, en faisant du qigong, du tai-chi, de la marche consciente, de la sophrologie ou simplement en observant la nature... en résumé, tout qui nous permet de vivre pleinement nos émotions, de goûter aux sensations de notre corps et de ressentir avec nos 5 sens, consciemment.👌

Ces moments avec soi-même nous permettent de ralentir aussi bien physiquement que mentalement, de nous reconnecter à notre intuition et de retrouver l'énergie qui nous permettra ensuite de faire des actions inspirées et non forcées. 😇

Toutes ces actions - ou non actions - sont liées à l'énergie féminine, si précieuses de nos jours, et tristement rejetées et même salies depuis trop longtemps, autant par les hommes que par les femmes.

La clé est donc d'apprendre à s'aimer suffisamment pour que toutes ces habitudes deviennent naturelles.
Le plus dur c'est de commencer, de s'engager avec soi-même, de se promettre qu'on ne se laissera plus jamais tomber, et de se dire qu'on sera toujours là pour soi, malgré les épreuves, avec compassion et bienveillance... afin d'entrer peu à peu dans un cercle vertueux qui est le début d'une belle aventure avec soi... et naturellement avec les autres. 🥰

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