30/12/2019
Pour toi, pour moi, pour elle, pour toutes et pour chacune, honorons-nous
❤️❤️
[Une maman]
" La tienne, la mienne. Ma femme, ma sœur, mes amies. Toi, peut-être, qui me lis.
Une maman, quand vient la nuit, que les ombres galopent sur les murs, que papa est fatigué, ou n’entend rien, ou fait semblant de ne rien entendre, une maman se lève dans la nuit, cheveux tout en désordre, et réconforte, et apaise, et borde tendrement.
Une maman, devenue maman après un combat. J’ai vu le combat, j’ai vu la douleur, j’ai vu les larmes. Homme, si tu te crois le plus costaud, c’est que tu n’as pas vu. Si tu avais vu, tu saurais. Ceux qui ont vu savent. Ils oublient, parfois. Mais, au fond d’eux, ils savent.
Assise dans le métro, une maman donne le sein. Des regards s’aventurent vers ce sein, le contournent, rebroussent chemin, ne savent où se poser. Deux idiots ricanent. Un autre rougit. Tant de folies pour quelques gouttes de lait.
Quelque part, une maman court. Elle est en re**rd. Pour la crèche, pour le boulot, pour régler sa contravention car, l’autre jour, épuisée, n’en pouvant plus de tourner avec bébé qui hurlait derrière, elle s’est garée sur une place handicapée. Idée : créer des places pour mamans épuisées.
Au même moment, quelque part dans le monde, une maman conduit son fils à l’autel. Elle tremble de fierté. Se souvient du minuscule bébé qu’il était, et maintenant elle lui arrive à peine à l’épaule. S’accroche à lui, son fils, qu’elle a nourri de lait et d’amour. Se demande où ont filé les années.
Maman, cri du cœur, de l’âme, de l’estomac. Ma-man, deux syllabes. Avec, parfois, petite pause entre les deux : ma…. man. Ma, la mienne. Oui, la tienne. Maman, prononcé mille, dix-mille, cent-mille fois. Appel du petit enfant qui a faim. Du grand enfant qui a peur. Maman, avec ton (ai)M(e) majuscule, car symbole universel d’amour. Maman, premier lien de vie, première odeur, premier regard.
Je les vois, toutes ces mamans. La mienne, celle de ma fille, de mon neveu. Tu les vois aussi. Peut-être en es-tu une toi-même. Je vois leur dévouement, leur capacité au sacrifice. Elles m’impressionnent. Souvent, rien n’est simple pour elles – car, il me semble, la société n’a pas tout à fait compris le rôle essentiel qu’elles jouent. Ce sont les architectes de nos civilisations. Des reines de courage, mais sans couronne, ni dragons (quoique, parfois…), ni miroir magique pour les flatter (surtout le matin, lorsque bébé a fait des vocalises toute la nuit). Derrière chaque réussite, chaque progrès accompli par l’humanité, il y a une maman. Deux bras précieux, pour consoler, féliciter, apaiser.
Taguez les mamans dont vous êtes fier·e·s, car elles le méritent ! "
📷 photographe
Texte : crédit réservé Plume