03/09/2025
🤲
Les recherches montrent que les enfants qui rencontrent des difficultés en mathématiques… ne manquent pas d’intelligence.
Parce que voici la vérité :
La brillance d’un enfant ne se réduit pas toujours à des équations. Certains esprits sont faits pour le rythme, d’autres pour l’empathie, d’autres encore pour la couleur et l’histoire, ou pour la sagesse tranquille de l’observation attentive du monde.
La théorie des Intelligences Multiples de Howard Gardner (1983) nous rappelle que les mathématiques et le langage ne sont que deux des nombreuses façons dont le cerveau peut briller. Il y a aussi l’intelligence musicale, les aptitudes corporelles et kinesthésiques, la conscience interpersonnelle et intrapersonnelle, la sensibilité au monde naturel, et bien d’autres.
🧠 Selon Gardner, lorsque nous mesurons l’intelligence uniquement par les résultats en mathématiques ou en lecture, nous passons à côté de vastes domaines de capacités humaines. Un enfant qui peine avec les fractions peut être un véritable donateur d’histoires, un artiste, ou celui qui sait réconforter un ami.
Pourquoi est-ce important ?
Parce que si nous réduisons l’intelligence aux seules notes, nous risquons d’élever des enfants qui doutent de leur valeur. Nous risquons de décourager le peintre, le musicien, le protecteur, l’explorateur ; simplement parce qu’ils n’ont pas mémorisé leurs tables de multiplication aussi vite que leurs camarades.
Pendant ce temps, la science nous murmure :
L’intelligence n’est pas un chemin unique.
C’est un jardin de possibles.
À la maison, cela peut ressembler à ceci :
→ Célébrer la créativité d’un enfant, même si les exercices de maths lui semblent difficiles.
→ Nommer l’empathie et la gentillesse comme de vraies formes de brillance.
→ Encourager la musique, le mouvement et l’exploration pratique comme modes d’apprentissage.
→ Rappeler à son enfant que la difficulté dans une matière ne fait pas de lui quelqu’un de “moins intelligent”.
Cela ne ressemble peut-être pas à la “réussite scolaire” au sens strict. Mais c’est bel et bien le travail essentiel : cultiver des êtres humains complets, capables et porteurs de dons uniques.
La vérité, c’est qu’un enfant qui n’est pas fort en mathématiques peut être profondément intelligent. Ses talents poussent peut-être simplement dans une autre terre. Et lorsque nous offrons à ces dons l’espace pour fleurir, nous élevons des enfants confiants en ce qu’ils sont, plutôt qu’écrasés par ce qu’ils ne sont pas.
Alors peut-être que la vraie question n’est pas :
« Pourquoi mon enfant n’est-il pas bon en maths ? »
Mais bien :
« De quelles belles façons mon enfant est-il déjà brillant ? »
Parce que l’intelligence, ce n’est pas la capacité à tout faire.
C’est le courage de devenir le génie que l’on porte déjà en soi. 🤍