
31/08/2025
Dans un couple, il arrive un moment où l’on ne parle plus pour convaincre… mais simplement pour exister.
On répète, on explique, on tend des perches invisibles… en espérant que l’autre finira par entendre, par comprendre, par changer. Mais parfois, il ne veut pas. Ou il ne peut pas. Alors s’installe un silence étrange : celui de la résignation.
Mais attention : la résignation, ce n’est pas toujours de l’abandon. Ce n’est pas forcément un manque d’amour. C’est cette prise de conscience douloureuse : “Je ne peux pas t’obliger à voir ce que tu refuses.”
C’est le moment où l’on comprend que parler ne sert plus à rien. Que se battre devient s’abîmer. Que continuer d’espérer comme avant, c’est se faire du mal.
Ce n’est pas lâcher l’autre. C’est parfois se sauver soi-même.
C’est rester calme, non pas parce qu’on a tort, mais parce qu’on s’est déjà trop expliqué.
C’est accepter que l’amour seul ne suffit pas, s’il n’y a pas en face la réciprocité, l’écoute, l’effort.
Et dans ce silence, il y a souvent plus de maturité… que dans mille disputes.
Parce qu’accepter que l’autre ne changera pas, ce n’est pas punir. Ce n’est pas fuir.
C’est refuser de s’oublier dans une guerre qui détruit au lieu d’élever.