
17/08/2025
Bref (il y a 22 ans)
J’ai commencé la danse orientale.
Mon foulard à sequins est tombé en faisant un shimmy qui ressemblait à une crise d’épilepsie.
Mon bras gauche faisait déesse, le droit faisait Bibendum.
Au début, je croyais que c’était juste bouger les hanches.
Puis j’ai compris que c’était bouger les hanches…
Mais en même temps que les bras, la tête, le sourire, et surtout respirer.
On a toutes galéré à trouver « la cambrure sans avoir l’air d’une crevette ».
On a toutes déjà pensé : « pourquoi mes bras font spaghetti alors que les siens font déesse ? »
Une autre fois, la prof a dit :
« imagine un papillon qui sort de ta main ».
On aurait plutôt dit un pigeon.
Pas du tout le même rendu.
La prof, elle, répète :
« Relâche. »
« Respire. »
« Sens-toi belle. »
Alors qu’on transpire comme des buffles et qu’on se demande si on a encore une dignité.
Puis un jour , t’as la sensation que ton shimmy ferait trembler la terre, ton ventre vibre et la musique te transporte.
On rit, on transpire, on recommence.
On se plante, on se relève, on s’encourage.
Ensemble.
On rit (beaucoup).
On célèbre la femme qu’on est, avec ses fesses, ses ratés et sa lumière.
Un cours où les complexes se transforment en fou rire.
Et où, l’air de rien, on finit par se trouver belles.
Au final, ce n’est pas juste danser.
C’est une tribu qui se comprend sans parler.
Bref.
La danse orientale, c’est pas qu’une danse , c’est un cri du ventre, une thérapie brillante.
Avec sequins, corps qui vibre et sororité à gogo.
✨ Merci à mon amie et professeure depuis 22 ans, qui nous offre chaque semaine cet espace magique.
Si vous voulez rire, vibrer et vous reconnecter à votre féminité, ses cours sont une vraie pépite pDanse Orientale avec Anne Elawadyextid=wwXIfr