Clémence De Greef - Psychologue pour enfants et adolescents

29/04/2025

16/04/2025

N’hésitez pas à la contacter si besoin 💥
On se complète 🌸

Psychologue clinicienne agréée

13/04/2025

« Il va chez la psy ? Il est fou ? »
« Tu vas payer pour écouter ses salades.. »
« Ça ne sert à rien, tu t’en sortiras seul ! »

Bref … toutes ces phrases déjà entendues à l’encontre des psychologues.
Et pourtant …
Vous n’êtes pas « fou » mais « fort » d’aller voir quelqu’un qui vous aidera à aller mieux, qui vous écoutera réellement.

Ca fait du bien d’aller bien.
Et moi ça me fait du bien de voir tous mes petits patients repartir avec le sourire !
Leur dessins parlent aussi 🩷

Prenez soin de vous, des votres et surtout n’ayez pas peur d’être fou si c’est pour aller mieux !

14/03/2025

Nos « garçons adolescents »

Le Langage Secret des Garçons Adolescents

J’ai récemment acquis une nouvelle compétence : je parle couramment le Garçon Adolescent. C’est un dialecte complexe, principalement composé de grognements, de haussements d’épaules et de réponses monosyllabiques qui, étrangement, renferment un monde de significations.

Quand mon fils me dit "ça va", cela peut signifier aussi bien "j’ai passé la meilleure journée de ma vie" que "tout s’effondre, mais je n’ai pas l’énergie d’expliquer". Tout est une question de contexte : s’il dit cela en fouillant le frigo, c’est bon signe. S’il fixe son téléphone sans ciller, mieux vaut avancer prudemment.

J’ai aussi compris que la nourriture est une monnaie d’échange précieuse dans cette relation en pleine mutation. L’enfant qui autrefois boudait ma lasagne maison la dévore aujourd’hui comme si c’était son dernier repas, accompagné de tout ce qui se trouve dans un rayon de cinq mètres. J’ai même commencé à cacher mes propres snacks comme s’ils étaient des trésors inestimables.

L’intimité est devenue à la fois sacrée et suspecte. Sa porte reste obstinément fermée, ne s’ouvrant que pour des livraisons de nourriture ou des réparations urgentes du Wi-Fi. J’ai appris que frapper n’est pas une simple formalité, mais un véritable instinct de survie.

Mais la découverte la plus fascinante reste de voir comment il se transforme selon le contexte. Ce garçon qui, à la maison, ne communique qu’avec des hochements de tête devient subitement volubile et expressif lorsqu’il est entouré de ses amis.

Et puis, il y a ces instants rares et précieux, ces brèches dans son armure : une conversation tardive sur un cours difficile, un câlin furtif, ou encore cette image inattendue en passant devant sa chambre — lui, en appel vidéo avec son jeune cousin, l’aidant patiemment avec ses devoirs de mathématiques.

Nos fils traversent cette fragile passerelle entre l’enfance et l’âge adulte, avançant avec prudence, évitant de regarder en bas.

Notre rôle n’est pas de les porter jusqu’à l’autre rive, mais de rester tout près, feignant l’indifférence, veillant sur chaque pas, prêts à les rattraper s’ils vacillent.

Et parfois, simplement, leur apporter un encas.

24/12/2024

JOYEUX NOËL À TOUS 🎄🎁🎉
Profitez de chaque instants , de vos familles et de tous les petits plaisirs de Noël ! POSITIVITÉ. ☀️
Bonne nouvelle année et on se retrouve à la rentrée 🫶🏻

26/11/2024

La triste réalité pour nos enfants ….

« Chers élèves, chers parents, chère société

Comme si les enseignants n’avaient pas déjà un calendrier bien fourni en congés, voilà qu’ils s’offrent une journée de plus, ce mardi 26 novembre. Une petite folie, n’est-ce pas ? Mais rassurez-vous, ce n’est pas pour faire du shopping ou une grasse matinée, ni de Black Friday, promis... Cette grève, c’est une question de survie pour l’école. Et pas n’importe laquelle : celle de vos enfants, de nos élèves, et même de la société.
Rien que ça !

Toi, élève du tronc commun ?
Bienvenue dans un jeu aux règles un peu douteuses :
En 3e, tu devras choisir entre deux grandes catégories.
1. La filière « transition », pour continuer à rêver d’universités et de savoir.
2. La filière « qualifiante », où les études supérieures te feront coucou de loin (et te claqueront la porte au nez).
Et si tu décroches avant tes 18 ans ? Mauvaise nouvelle : si tu es trop éloigné de la fin de ton parcours, impossible de revenir à l’école. Un peu comme un Escape Game où les indices sont introuvables et où on te dit : « Dommage, c’était bien essayé. Merci d’avoir participé.»

Toi, élève de la filière qualifiante ?
Pas de bol. On t’a réservé le programme « formation rapide à être un robot efficace ». Réfléchir ? Oublie, ça ne paie pas. Parce qu’après tout, réfléchir, c’est surfait. Et pour une 7e année après ton CESS ? C’est non. Ton avenir, c’est en alternance, avec une entreprise qui t’apprendra ton futur métier...

Toi, enseignant ?
Mets ton armure, voilà ce qui t’attend :
- Nommé(e) ? Super, mais prépare-toi à une petite coupe dans ta pension : -300 € mensuels. Et si tu veux augmenter ton salaire, il faudra bo**er plus… mais oublier ta nomination. Un vrai casse-tête ou un deal de rêve ?
- Jeune prof ? Félicitations pour ton arrivée dans le métier le plus gratifiant du monde… sauf pour le portefeuille : +2 heures de travail, -600 € de pension, pas de nomination. Et ton CDI ? Ce n’est pas la panacée : pas de réaffectation si tu perds ton poste, et en cas de maladie ou maternité, seulement 60 % de ton salaire, pas un centime de plus. Ça motive, hein ?
- Prof de sport, musique ou autre "petit cours" ? Le gouvernement a décrété que tu ne faisais pas assez. Donc, pour compenser, hop, des heures en plus. Qui a dit que les idées absurdes manquaient ?

Et pour tout le monde ?
- Des classes surchargées.
- Des enseignants en voie d’extinction (parce que qui voudrait encore devenir prof ?).
- Une école qui ne monte plus, mais descend : l’ascenseur social est officiellement en panne. L’école devient une machine à préparer de la main-d’œuvre, au service des entreprises pas des citoyens.

Et les enseignants, on les forme ?
Bien sûr ! Mais pas comme il le faudrait. Le temps et les moyens pour préparer des enseignants compétents, motivés et soutenus ? Oh, ça, on n’a pas trouvé la place dans le budget. Pourtant, c’est la base, non ? Pas d’école sans profs bien formés, mais allez expliquer ça à ceux qui gèrent nos priorités.

Pourquoi on fait grève ?
Parce que l’école, ce n’est pas juste un endroit où on coche des cases et où on forme des futurs travailleurs dociles pour les entreprises.
Parce qu’une école qui apprend à rêver, réfléchir et devenir citoyen, ça vaut mieux qu’une machine à produire des travailleurs soumis. Laisser passer ces réformes, c’est accepter une école sans âme, des élèves produits à la chaîne, et des enseignants usés jusqu’à la corde. Il n’y aura plus d’école.

Alors oui, ce mardi, on fait grève. Pas pour une journée de repos, mais pour sauver ce qui reste de l’école. Une école où on monte, on apprend, on grandit. Parce qu’une société sans école, c’est comme une classe sans prof : ça finit en chaos.

Merci pour votre soutien et votre compréhension 🙏 »

31/10/2024

En direct du journal de 13h RTBF (et sûrement 19h) 😀
Expérience amusante.
HAPPY HALLOWEEN 🎃

11/10/2024

À méditer … ✨
Beau week-end !

24/09/2024

Voici un texte très fort sur l'ADOLESCENCE ❤️
Si vous vivez ce texte c’est que votre ado est « normal » mais cela n’empêche qu’on peut être épuisé et se faire aider dans cette « impasse passagère » …

Maman,

Ce conflit dans lequel nous sommes maintenant, j’en ai besoin. J’ai besoin de ce combat. Je ne peux pas l’expliquer parce que je n’ai pas le vocabulaire pour le faire et parce que, de toute façon, ce que je dirais n’aurait pas de sens. Mais j’ai besoin de ce combat. Désespérément.

J’ai besoin de te détester pour le moment, et j’ai besoin que tu y survives. J’ai besoin que tu survives au fait que je te haïsse et que tu me haïsses.

J’ai besoin de ce conflit, même si je le hais. Peu importe ce sur quoi nous sommes en conflit : heure du coucher, les devoirs, le linge sale, ma chambre en désordre, sortir, rester à la maison, partir de la maison, ne pas partir, la vie de famille, petit(e) ami(e), pas d’amis, mauvaises fréquentations. Peu importe. J’ai besoin de me battre avec toi au sujet de ces choses et j’ai besoin que tu t’opposes à moi en retour.

J’ai désespérément besoin que tu tiennes l’autre extrémité de la corde. Que tu t’y accroches fermement pendant que je tire de mon côté, que je tente de trouver des appuis dans ce nouveau monde auquel je sens que j’appartiens.

Avant, je savais qui j’étais, qui tu étais, qui nous étions. Mais maintenant, je ne sais plus.

En ce moment, je cherche mes limites et, parfois je ne peux les trouver qu’en te poussant à bout. Repousser les limites me permet de les découvrir. Alors je me sens exister, et pendant une minute je peux respirer.

Je sais que tu te rappelles l’enfant doux que j’étais. Je le sais, parce que cet enfant me manque aussi et, parfois, cette nostalgie est ce qu’il y a de plus pénible pour moi.

J’ai besoin de ce combat et de constater que, peu importe combien terribles ou exagérés sont mes sentiments, ils ne nous détruiront ni toi ,ni moi. Je veux que tu m’aimes même quand je donne le pire de moi-même, même quand il semble que je ne t’aime pas. J’ai besoin maintenant que tu t’aimes toi et que tu m’aimes moi, pour nous deux.

Je sais que ça craint de ne pas être aimé et d’être étiqueté comme étant le méchant. Je ressens la même chose à l’intérieur mais j’ai besoin que tu le tolères et que tu obtiennes de l’aide d’autres adultes. Parce que, moi, je ne peux pas t’aider pour le moment. Si tu veux te réunir avec tes amis adultes et former un « groupe de soutien pour survivre à la fureur de votre adolescent », c’est ok pour moi. Ou parler de moi derrière mon dos, je m’en fiche. Seulement ne m’abandonne pas. N’abandonne pas ce combat. J’en ai besoin.

C’est ce conflit qui va m’apprendre que mon ombre n’est pas plus grande que ma lumière. C’est ce conflit qui va m’apprendre que des sentiments négatifs ne signifient pas la fin d’une relation. C’est ce conflit qui va m’apprendre à m’écouter moi-même, quand bien même cela pourrait décevoir les autres.

Et ce conflit particulier prendra fin. Comme tout orage, il se calmera. Et je vais l’oublier, et tu l’oublieras. Et puis il reviendra. Et j’aurai besoin que tu t’accroches de nouveau à la corde. J’en aurai besoin encore et encore, pendant des années.

Je sais qu’il n’y a rien de satisfaisant pour toi dans ce rôle. Je sais que je ne te remercierai jamais probablement pour ça, ou même que je ne reconnaîtrai jamais le rôle que tu as tenu. En fait, pour tout cela, je vais probablement te critiquer. Il semblera que rien de ce que tu ne fais ne soit jamais assez. Et pourtant, je m’appuie entièrement sur ta capacité à rester dans ce conflit. Peu importe à quel point je m’oppose, peu importe combien je boude. Peu importe à quel point je m’enferme dans le silence.

S’il te plaît, accroche-toi à l’autre extrémité de la corde. Et sache que tu fais le travail le plus important que quelqu’un puisse faire pour moi en ce moment.
Avec amour, ton adolescent

Source/Letting Go: A Parents' Guide to Understanding the College Years" de Karen Levin Coburn et Madge Lawrence Treeger