
23/05/2025
Vous êtes médecin, psy, sage-femme, infirmier·e ?
Alors vous voyez passer, tous les jours, des parents au bord de la rupture.
Ils parlent de fatigue. De nerfs à vif. D’envies de fuir.
Ils disent : "Je n’en peux plus."
Et souvent, on pense dépression. Épuisement. Post-partum.
Mais on passe à côté.
Maria Elena, Isabelle Roskam et Moïra Mikolajczak ont mené une étude percutante : elles ont mesuré le cortisol capillaire (un marqueur du stress accumulé sur 3 mois) chez des parents en burnout parental.
Ensuite, elles ont comparé ces résultats à ceux observés dans la littérature scientifique chez des patients confrontés à d’autres formes de souffrance intense :
👉 douleurs chroniques sévères
👉 violences conjugales
Verdict ?
➡️ Le niveau de stress chez les parents en burnout est encore plus élevé.
Le burnout parental place les personnes qui en souffrent dans un état de stress extrême, comparable à celui associé à des événements de vie traumatiques.
Et pourtant… cette souffrance reste encore largement ignorée.
❌ Peu reconnue.
❌ Rarement prise en charge à la hauteur de son intensité.
En tant que professionnels, nous avons un rôle essentiel à jouer. Reconnaître le burnout parental, c’est déjà commencer à le prévenir.
Source : Brianda, M. E., Roskam, I., & Mikolajczak, M. (2020). Hair cortisol concentration as a biomarker of parental burnout. Psychoneuroendocrinology, 117, 104681.
Isabelle Roskam Training Institute - Psychology & Health