22/09/2024
Message un peu particulier face aux violences qui nous sont rapportées ou que nous avons malheureusement pu observer.
Je ne suis ni féministe, ni journaliste, ni écrivaine. Ne voyez pas ici un message de reproches, de remise en question du système ou d’une critique quelconque envers la société actuelle. Juste des faits. La société est telle qu’elle est, telles que nous la sculptons ensemble. L’important est d’ouvrir les yeux sur ce qui se passe autour de nous et d’en prendre conscience.
« Le coup de foudre.
Au détour d’une rue, un regard, électrique. C’est l’évidence, ils sont fait l’un pour l’autre. Un couple se forme, fusionnel, en parfaite harmonie. Ne vivant que d’Amour et d’eau fraiche, dans un cocon, oubliant le monde qui les entourent. Le temps passe…. Les amis et la famille avec.
Et puis vient la fissure. Un mot, sorti de nulle part, une phrase qui crée le doute, la culpabilité. La personne qui reçoit ces mots se fond en excuses « je n’ai pas fait exprès, je ferais mieux la prochaine fois ». Remise en question « c’est de ma faute, je n’ai pas été assez attentive aujourd’hui ». Ces mots négatifs deviennent de plus en plus fréquents. S’ensuivent des pleurs, puis des excuses de la part de l’auteur– « pardon, je ne voulais pas dire ça », puis une fleur pour se faire pardonner. Ces pardons se transforment en « ce ne sont que des mots, j’ai déjà oublié, pourquoi tu en fais toute un scène ». Remise en question, culpabilité, trop plein d’émotions… tourbillon qui tire vers le bas. Est-ce moi ? Quel est mon problème ?
Et puis parfois, un jour, un geste qui dérape. Le bleu, ce fameux bleu qu’on essaye de cacher avec du fond de teint « je me suis cognée contre la porte du placard »… et puis s’en vient la côte « oh, je suis bêtement tombée du lit pendant la nuit ». Voire pire.
Une clé qui tourne dans la serrure, un bruit... tous les sens sont en alerte. Quelle sera l’humeur du jour ? Cette peur continuelle qui ronge, à savoir quand vont partir les mots, les coups….
Mais comment sortir de là ? Prise de conscience, instinct de survie. Je dois m’en sortir.
La route est longue vers la lumière au bout du tunnel, mais elle est possible. »
« Liberté, j’écris ton nom » Paul Eluard
A toutes les femmes victimes de violences conjugales, à tous ceux et celles qui ont le courage de parler publiquement de cela, aux écrivaines, écrivains (petit clin d’œil à Marie Vareille), journalistes, acteurs et actrices qui en parlent. Aux associations qui donnent énormément pour aider les victimes. Également, aux femmes, hommes en politique qui font évoluer la règlementation pour mieux protéger contre ces violences. Aux corps de gendarmerie qui protège au mieux et soutiennent les victimes. Il y a encore un long chemin à faire, mais plus les esprits prendront conscience de ce type de violence et au mieux celle-ci s’apaisera.