La Voie Symbolique

19/07/2024

ASTROLOGIE : MYTHES ET LEGENDES.
DESTIN ET LIBRE ARBITRE.

Dans un monde dominé par la science et le besoin de certitudes, l'astrologie est souvent perçue comme une discipline prédictive, capable de révéler notre avenir avec précision. Cependant, cette vision simpliste et erronée méconnaît la complexité de l'être humain, son libre arbitre face à sa destinée et la richesse de l'astrologie elle-même.

Dans notre monde dominé par la science, la recherche de certitudes est devenue essentielle.
La science, par nature, est prédictive : dans des conditions spécifiques, des actions précises mènent à des résultats prévisibles. Tel est le discours de la science et il est tout à fait louable.
Cette approche a permis des avancées remarquables, comme pouvoir envoyer une sonde sur la lune car tout fut anticipé et calculé à l’avance.

Cependant, de nombreux astrologues adoptent à tort cette dimension scientifique, affirmant des prédictions rigides basées sur les thèmes astrologiques : "Parce que votre thème se présente comme ceci : vous allez vivre cela."
Ce discours comporte trois erreurs fondamentales.

Premièrement, il place l'astrologue dans une position de pouvoir et de domination sur ses consultants, ce qui va à l'encontre de l'éthique de l'accompagnement.

Deuxièmement, il suppose que l'astrologie est une science prédictive, ce qui nierait le libre arbitre des individus, une idée inacceptable.

Enfin, bien que l'astrologie repose sur une réalité objective – celle du cosmos – elle n’est reste pas moins une démarche subjective. La lucidité et l'humilité sont essentielles, même si cela désillusionne certains.

L'astrologie, loin d'être une science exacte (puisque subjective), offre plutôt une compréhension des potentialités et des expériences inscrites dans notre thème natal. Ces potentialités, semblables à des graines semées, ne s'épanouissent qu'au gré de nos choix et de nos actions. Le destin, quant à lui, représente l'ensemble des leçons et des épreuves que nous devons traverser pour évoluer.

Mon expérience avec les défunts, qui possèdent une perspective unique sur leur destin accompli, m'a permis de comprendre la nature profonde du lien entre destin et libre arbitre. C'est cette union a priori paradoxale qui donne tout son sens à l'existence et la rend si riche en apprentissages.

Toujours selon les défunts avec lesquels je suis en contact : chaque être s’incarne avec un destin personnel, un chemin de vie, un projet composé d’expériences diverses que lui-même s’est délibérément choisi et qu’il est par conséquent parfaitement libre de réaliser, tout ou en partie, avec - même - le droit de se tromper et d’échouer. Ceci constitue par ailleurs (heureusement) le postulat de base de l’astrologie.

Le destin, tel un canevas prédéfini par l’âme, tisse une série d'expériences à vivre : amour, coopération, trahison, exil, don de soi, médiumnité...
Ces épreuves, inévitables, jalonnent notre parcours. La personnalité peut tenter de les contourner, de les ret**der, mais le destin, tel un metteur en scène implacable, les fera surgir tôt ou t**d.

Cependant, ce n'est pas tant la nature de l'expérience qui définit notre vie, mais la manière dont nous choisissons de l'accueillir. Plonger dedans avec courage, la contourner avec ruse, la négocier avec sagesse : notre libre arbitre réside dans notre façon d'interagir avec notre destin.

Il est important de se rappeler que chaque expérience porte en elle une nécessité et une leçon précieuse. En les intégrant, nous progressons sur le chemin que notre âme a délibérément choisi pour évoluer.
Sans pour autant oublier que toute expérience inachevée devra l’être un jour ou l’autre. Si nous conservons à tout moment notre libre arbitre, il nous est impossible d’échapper à notre destin.

L'épreuve du rejet, par exemple, peut se manifester à travers différentes rencontres, attirant vers nous des individus qui résonnent avec ce besoin d'apprentissage. Face à cette situation, deux attitudes sont possibles :

L'état de victime : Maudire et blâmer ceux qui nous blessent, nous enfermant dans un cycle de souffrance et de stagnation.

L'état d'acteur.trice : Exprimer de la gratitude envers ceux qui, involontairement, nous ont offert l'opportunité de puiser en nous-mêmes des ressources insoupçonnées, gagnant ainsi en confiance et en autonomie.

C'est en choisissant l'état d'acteur.trice, en assumant la responsabilité de notre expérience, que nous transformons le destin en un tremplin vers l'épanouissement personnel.

L'astrologie, lorsqu'elle est pratiquée avec conscience et discernement, n'est pas un outil de prédiction binaire, mais plutôt un guide précieux pour naviguer dans cette danse subtile entre destin et libre arbitre. Elle éclaire notre chemin de vie,nous révélant les potentialités inscrites dans notre thème natal et nous offrant des clés de compréhension pour traverser les épreuves avec résilience et sagesse.
Le destin n'est pas une fatalité passive, mais plutôt une invitation à la co-création. C'est en conjuguant nos choix libres avec les leçons inhérentes à notre parcours que nous donnons du sens à notre vie et la rendons extraordinairement riche en enseignements et en opportunités d'évolution.

En conclusion, l'astrologie, loin d'être une science prédictive, est un outil précieux pour comprendre et naviguer entre le destin et le libre arbitre, offrant une richesse de perspectives pour ceux qui cherchent à évoluer et à enrichir leur vie.

De tout Coeur,

Axel Tai Trinh Cong

🪶 Texte 100% personnel sur base de mon expérience concrète (et non pas livresque ou théorique) sous forme de témoignage (je ne cherche à convaincre personne).
Ne prenez rien ni personne au mot et veillez à exercer votre discernement.
Accueillez ce qui vous parle et laissez le reste là.
Exercez votre libre arbitre.

La photo (tout aussi originale avec mon téléphone) : la grande ourse sur la campagne ardennaise, en juin 2024

12/04/2024

Développement personnel : une arnaque individualiste qui alimente la souffrance du monde (?)

Le développement "personnel" n'existe pas.
C'est de nouveau un mirage de l'illusion du tout à soi, du tout pour soiIl ne peut y avoir de développement personnel sans passer par le collectif.
Collectif au sens le plus large du terme.

Tout ce qu'a vécu l'humanité constitue l'inconscient collectif et se traduit par des archétypes.
Tout ce qu'a vécu une lignée constitue un inconscient familial et se traduit par des archétypes également.
Dans les deux cas : il s'agit de structures mentales inconscientes qui sous-tendent et influencent les consciences individuelles.
Collectif et individuel sont étroitement liés.

Nous sommes tous interconnectés.
Horizontalement avec les autres membres de l'Humanité.
Verticalement avec nos ancêtres.
La guérison de soi passe nécessairement par la guérison de l'autre, par la guérison du collectif.

En constellation, par exemple, il va falloir aller prendre soin d'un ancêtre pour pouvoir prendre soin de soi-même. On ne peut pas isoler sa petite personne du reste du monde dans lequel on est inséré.
On ne peut raisonnablement aller bien si, tout autour de soi, tout va mal.
Tout comme on ne peut raisonnablement aller bien si tout en soi va mal.
C'est une illusion de croire que je peux tout résoudre de manière personnelle et individuelle, comme si j'étais une île coupée du reste du monde.

Les approches conventionnelles proposent de sauver sa peau, de se faire plus beau, de se réparer, de grandir...Mais il y a une autre façon de voir les choses : plus large, plus inclusive.

Nous sommes indubitablement chacune et chacun une île, avec une identité, une spécificité, une unicité qui nous distinguent.
Mais il est aussi possible de replacer cette île dans son archipel.
Aussi, parce que c'est la réalité.
Tous les êtres vivants tirent leur subsistance de leur environnement.
Déracine une plante, mets-la au milieu de ton salon et regarde ce qui se passe.
Prends ton chat, mets-le dans une boite en verre au milieu de ton salon et regarde ce qui se passe.

Je ne suis pas une île isolée : je fais partie d'un archipel dont je suis issu et dont je tire ma subsistance. Je fais partie d'un système qui inclut les vivants et les morts et où tout le monde interagit avec tout le monde.

Je peux en effet avoir un ancêtre mort il y a 200 ans et dont l’impact sur moi est plus grand que celui de mon père ou de ma sœur.
Si je cherche à me sauver moi seul, en laissant cet ancêtre continuer à souffrir : je continuerai à porter ou à supporter sa souffrance ...... et donc à souffrir.

Dans la vision large et inclusive que je propose (tout comme d'autres personnes, je n’invente rien) : la guérison devient un acte altruiste.
Pour aller mieux : je dois aller m'occuper de l'autre.
Pour me guérir moi : je dois aller guérir tout mon système... être en paix, apporter la paix à tous ces êtres qui - pour des raisons qui leur appartiennent - n'ont pas connu la joie.

Plus largement encore : la guérison de soi passe par celle de l'humanité tout entière.
Tant qu'il y restera une seule personne battue, dans la peine, dans la peur, dans la colère, la vengeance ... aucun autre membre de l'Humanité ne connaîtra la paix.

Ceci n'engage que moi, mais je l'assume : toute approche qui ne vise que le moi (en ce compris les formes de "thérapie") entretient la division, l'exclusion et donc la souffrance du monde.

Le développement « personnel » n’existe que dans la mesure où c’est moi, personnellement, qui à un moment donné assume la responsabilité de me prendre en charge, d’aller remuer mon c**a, me confronter à mes monstruosités et tout le reste. Mais la suite, la transformation - la grâce de la transformation - passe par l’abandon à quelque chose de bien plus vaste que le moi et le personnel.

Je témoigne. Je ne cherche pas à convaincre.
Tu prends donc ce qui te parle et tu laisses le reste là.

Avec le Coeur,

Axel

(la photo : Zōjō-ji à Tokyo - aout 2019 : là comme en des milliers d'endroits, l'âme des enfants morts-nés, avortés, non-nés, etc. ainsi que celle des mères y sont honorées sous les traits de jizô, bodhisattva dédié au soulagement des souffrances de tous les êtres).

11/03/2024

Tout part de soi et tout revient à soi.

En physique quantique : l’observation du phénomène modifie le phénomène. L’observation influe sur le système observé.

Au quotidien : nos pensées modifient notre environnement.
Nous sommes les créateurs de notre environnement.
L'environnement n'existe pas en lui-même.
Il n'en existe que ce que nous en créons-percevons.
Puisque percevoir est une action.

Si je pense "ça" : je crée un environnement cohérent avec ce "ça".
Si je ne peux que penser en termes de "ça" : mon environnement sera toujours le miroir de ce "ça". Indéfiniment.
C’est en cela que beaucoup de personnes se disent “bloquées”, comme face à un mur.
Si, un jour, je peux sortir de ce "ça" pour entrevoir un "ceci" : je crée alors un environnement cohérent avec ce "ceci".
Nouveauté. Sortie de tunnel.

Une synchronicité relève du même processus.
Ce que je vis en dedans, ce que je vibre en dedans influe sur la réalité extérieure jusqu'à l'apparition d'une forme, mot, situation en cohérence avec cette vibration intérieure.
La personne qui vit cette synchronicité en est co-créatrice / co-autrice (là où beaucoup de trop de personnes pensent ou imaginent voir un signe provenant de quelque chose extérieur à elle-même).

Tout part de soi et tout revient à soi.
Si - à un certain niveau - nous ne sommes pas responsables des blessures reçues (c’est la responsabilité de ceux.elles qui nous ont blessés) : nous sommes par contre en charge de ce que nous en faisons.
Chacun est responsable de la réalité qu'il.elle se crée.
Si sa réalité ne lui convient pas : à chacun.e d'aller sonder au plus profond son être ce qui est dysfonctionnant.

Un exemple simple et volontairement simpliste (limite crétin) pour illustrer le propos (de façon claire ans son principe).
J'ai été mordu par un chien.
J'en ai terriblement souffert.
Du coup, je ne veux plus jamais voir un chien de ma vie.
Du coup (bis), j'en déduis qu'il y a de fortes chances que tous les chiens soient méchants.
Conclusion : face à la possibilité de type "chien" : je n'ai plus de libre arbitre. L'option "chien" n'est plus possible. Je suis coupé de l'option "chien" (*).
Mais il y a encore au fond de moi cette peur, cette rage et cette colère en lien avec les chiens.
Au fond de moi, je vibre l'horreur des chiens.
Du coup, j'attire les chiens.
Du coup, ma réalité intérieure co-crée un contexte extérieur.
Non pas parce que je suis maudit.e.
C'est juste la Vie qui me demande de faire le travail vis-à-vis des chiens afin que l'option "chien" redevienne possible.

Et plus le nombre d'options avec lesquelles je fais la paix s'agrandit : et plus je suis à nouveau libre face à toutes ses options, plus tout redevient possible".

Et plus je renoue avec un nombre infini de possibles, et plus j'accueille en moi toutes les facettes de l'univers... pour un jour - peut-être - redevenir l'Univers que je n'ai jamais cessé d'être.

"Soyez le changement que vous voulez voir dans le monde" disait - de façon presque prophétique - Gandhi.

(*) remplace chien par ce que tu veux : un compagnon idéal, la confiance en soi, être en paix avec mes parents, etc.

La photo : Cluny (FR), de nuit, août 2023.

🙏🏻 Thérapeute énergéticien
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