
29/08/2025
La rentrée … retrouver un nouveau rythme … et s’écouter en même temps … 🤔 …
Je vais te faire une confidence, je ne suis pas de celles qui vivent bien la rentrée.
Je ne suis pas de celles qui accueillent ce passage les bras ouverts.
Parce que la rentrée, pour moi, ce n’est pas une promesse de renouveau, c’est une accélération.
Et mon rythme à moi, c’est la lenteur.
Chaque année, elle me bouscule, elle me met à terre parfois, elle me pousse dans mes retranchements. Cette semaine, j’ai vacillé plus d’une fois. Non pas dans mes projets (eux, je les sens solides, beaux, lumineux, prêts à naître) mais dans le quotidien imposé : les horaires scolaires, les obligations, les informations à retenir, les agendas à remplir, les fournitures à acheter… Cette mécanique qui ne s’arrête jamais et qui, comme un vieux fantôme, vient me rappeler le rythme que j’ai déjà subi tant d’années.
La vérité, c’est que j’ai toujours eu du mal avec ça. Les horaires. Les obligations. Le bruit incessant des “il faut”. Et parfois, je me surprends à rêver d’un monde qui m’oublierait un instant. Qu’on me laisse vivre à mon aise, revenir au slow, revenir à la douceur, revenir à ce rythme intérieur qui est le mien : celui de la réceptivité, du féminin, de l’écoute de mes cycles.
Mais la rentrée me rattrape. Elle s’impose. Elle m’épuise. Et cette année encore, elle vient me chercher dans mes failles, dans mes résistances, dans ma vulnérabilité.
Alors oui, j’essaie de ralentir dès que je peux. Je m’ancre dans les petites pauses, dans les instants suspendus… mais parfois, il n’y a pas de technique. Parfois, je suis juste à la ramasse. Fatiguée. Bousculée. Et c’est ainsi.
Et en fait… c’est OK.
C’est OK de ne pas être au top.
C’est OK que mes projets n’avancent pas au rythme que je voudrais.
C’est OK de poser des pauses, de respirer, de ne pas tenir la cadence du monde extérieur.
Parce qu’au fond, ce n’est pas une faiblesse. C’est normal. C’est biologique. Nous sommes des femmes, et notre corps n’est pas fait pour être en permanence dans l’action, maintenu dans un état de tension constante. Notre sagesse, c’est aussi celle de la lenteur, de la réceptivité, du repos. C’est inscrit dans nos cycles. C’est inscrit dans notre chair.
Alors si toi aussi tu te sens bousculée par la rentrée, souviens-toi que ce n’est pas toi qui es “en retard” sur le monde. C’est le monde qui a oublié le rythme du vivant. Et nous, les femmes, nous portons encore ce rappel sacré : celui de la cyclicité, de la respiration, de l’alternance entre l’élan et le repos.
Avec amour,
Cindy, celle que la rentrée bousculait