01/08/2025
Une piste de réflexion pour nos assiettes!
Pas toujours évidente à établir dans nos vies.
Mais l'énergie à la clé vaut peut être la peine d'essayer.
L'expérience me tente, je vous donnerai des nouvelles dans quelques temps 😉
Merci Godisiabois Catherine micro nutritionniste naturopathe
En toute simplicité, humilité et sur base de mon expérience en tant que professionnelle et femme de 49 ans, je vous partage en quelques mots les raisons scientifiques pour lesquelles le jeûne intermittent pratiqué en fin de journée (c’est-à-dire en arrêtant de manger tôt le soir, par exemple vers 17h-18h), semble être une stratégie plus que bénéfique sur le plan métabolique et physiologique.
Cela me réussit en tout cas pleinement 🤸♂️
Voici les principaux éléments issus de la recherche actuelle :
⏰ Notre horloge biologique (rythme circadien) favorise une meilleure métabolisation des nutriments en début de journée.
Notre organisme suit un rythme circadien, régulé notamment par la lumière, mais aussi par la prise alimentaire. Des études montrent que :
La sensibilité à l’insuline est maximale le matin et diminue en fin de journée. Cela signifie que les glucides sont mieux gérés tôt, réduisant les pics glycémiques et les risques de stockage.
La digestion et le métabolisme sont plus efficaces en première partie de journée. En soirée, les fonctions digestives ralentissent (sécrétion d’enzymes, motilité intestinale, etc.).
Sutton EF et al., Cell Metabolism, 2018 ; Jakubowicz D et al., Obesity, 2013
⏰ Le jeûne du soir améliore indéniablement les marqueurs métaboliques👌
Plusieurs essais cliniques ont montré que l’arrêt des repas en fin d’après-midi (avec un jeûne d’environ 14-16h) permet :
Une réduction de la glycémie à jeun et de l’insulinémie.
Une amélioration de la pression artérielle et du profil lipidique.
Une perte de masse grasse plus marquée à apport calorique équivalent.
⏰ Moins d’impact négatif sur le sommeil et le système hormonal.
Dîner tôt favorise une meilleure sécrétion de mélatonine, ce qui améliore l’endormissement et la qualité du sommeil 💤 .
Les repas tardifs perturbent la libération de certaines hormones (cortisol, leptine, insuline), ce qui désynchronise l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien.
Cela engendre de l’acidose tissulaire et nuit au bon fonctionnement de la thyroïde.
⏰ Un alignement avec les principes de la chrono-nutrition et de la médecine intégrative.
Cette approche est cohérente avec les principes de naturopathie, de micronutrition et de chronobiologie nutritionnelle : il s’agit de respecter les besoins de l’organisme au bon moment, plutôt que de simplement restreindre les apports.
En conclusion, le jeûne intermittent du soir, en synergie avec nos rythmes biologiques naturels, offre un levier simple et puissant pour optimiser la santé métabolique, le poids et l’énergie globale.
On peut pratiquer ce jeûne une fois par semaine ou du lundi au vendredi comme je le fais. Je mange pour ma part un repas très équilibré matin et midi. Mes partages de repas et assiettes à présent sont sur mon Instagram.
Catherine Godisiabois
Micro Nutritionniste et naturopathe fonctionnelle