Le chemin de la Renaissance - pair-aidance

Le chemin de la Renaissance - pair-aidance Association de pairs-aidants - Aide aux personnes désireuses de devenir Alcooliques Abstinentes en partenariat avec le Réseau Mosaïque & OSONS-Asbl PSYTOYENS.

Belle journée 🙏🌹🙏
11/08/2025

Belle journée 🙏🌹🙏

Quand nait un alcoolique ?Un alcoolique ne naît pas le jour où il boit son premier verre.L'origine est bien plus tôt...D...
10/08/2025

Quand nait un alcoolique ?

Un alcoolique ne naît pas le jour où il boit son premier verre.
L'origine est bien plus tôt...
Dans le vide émotionnel, dans les blessures non nommées, dans les liens brisés ou absents.

L'alcool apparaît comme une ressource.
Comme pour essayer de calmer quelque chose qu'on ne peut pas dire.
Comme une anesthésie face à une douleur intérieure qui n'a jamais trouvé de mots.

Ce n'est pas l'alcool...
C'est la souffrance qui se cache derrière le verre.
La solitude qui se cache dans une fête.
L'anxiété qui se tait à chaque toast.
La colère accumulée, la tristesse qui n'a pas eu de place, l'enfant intérieur qui n'a jamais été entendu.

D'après la psychanalyse, l'alcoolisme n'est pas seulement une addiction chimique.
C'est un symptôme.
Une expression du psychisme qui ne connaît pas d'autre façon de se défendre contre le vide, le traumatisme, l'angoisse.

L'alcoolique ne cherche pas de plaisir.
Il cherche l'oubli.
Il cherche la paix.
Il cherche à s'éteindre quand le monde intérieur devient insupportable.
Et même si le corps est endommagé, l'âme croit pouvoir respirer pendant quelques minutes.

De nombreux alcooliques ont vécu des histoires d'abandon, de violence, d'exigence extrême.
Ils ont grandi sans retenue émotionnelle, sans personne d'autre qui pouvait entendre leur malaise.
Et ils ont appris à tout porter.
À se taire.
À s'adapter.
Jusqu'à ce que le corps et l'esprit cherchent une issue.
Et l'alcool est la porte la plus rapide, mais aussi la plus destructrice.

Le problème n'est pas la boisson.
C'est ce qu'elle représente.
C'est ce qu'elle essaie de couvrir.
C'est l'histoire qui n'a pas été racontée.
Ce sont les pleurs qui n'ont pas été permis.
C'est le traumatisme qui n'a pas été symbolisé.

S'en sortir ce n'est pas juste arrêter de boire.
C'est regarder en arrière.
C'est aller vers cette origine émotionnelle.
C'est débloquer l'histoire, mettre des mots sur ce qui a fait mal, et construire une nouvelle façon de vivre sans anesthésie.

Personne ne choisit d'être addict.
Mais on peut choisir de guérir.

10/08/2025

👉Alcoolisme et alcoolo-dépendance🤔

L'alcoolique qui s'arrête de boire pour effectuer un sevrage, caresse un rêve : celui de cesser de boire pendant le temps nécessaire à bien évacuer toute trace d'alcool de l'organisme, et ensuite, après cette purification, de pouvoir boire normalement, comme tout le monde mais, cette fois, raisonnablement.

Une personne qui a un usage nocif de l'alcool, qui s'alcoolise trop, ou trop fréquemment, est capable de diminuer sa consommation d'alcool si elle n'est pas alcoolique au sens strict, c'est-à-dire si elle n'est pas alcoolo-dépendante.

Mais si elle l’est devenue, elle n'a pas, ou elle n'a plus, la capacité de maîtriser sa consommation d'alcool. Elle ne peut désormais ni la diminuer durablement, ni l'arrêter. Malgré les dégâts causés. Malgré la connaissance des conséquences néfastes.

Un alcoolo-dépendant, dans l'alcool, ne peut pas s'empêcher de boire. Ceci est vrai pour les buveurs quotidiens comme pour les alcooliques intermittents. Il est donc fondamental de faire le diagnostic de dépendance, puisque le "consommateur excessif", dûment informé des risques qu'il encourt, peut arrêter sa consommation, ou la diminuer, alors que le dépendant en est incapable.

Taper "suis-je alcoolique ?" sur Google, et passer les questionnaires Audit, DSM IV…, donne de bonnes premières indications. En cas de dépendance, dans l'état actuel des connaissances avérées, la condition nécessaire pour enrayer la maladie est l'abstinence. Totale, définitive, l'abstinence complète. C'est le fait brut, sans considération sentimentale : si l'on cesse de boire, la maladie est endiguée.

Je ne connais pas, et les associations d'entraide non plus, de cas d'alcoolo-dépendants confirmés qui puissent reboire impunément. Dans les zones cérébrales impliquées, dans le fonctionnement des neurotransmetteurs, il s'est produit des modifications définitives. Si on remet de l'alcool dans le circuit, les mécanismes acquis sont réactivés instantanément, comme jadis. Autrement dit : alcoolique un jour, alcoolique toujours.

Il n'y a donc pas d’ "anciens" ou "ex-alcooliques", il y a des alcooliques qui boivent, et des alcooliques rétablis qui ne boivent pas du tout d'alcool. Des alcooliques abstinents. Qui sont toujours des alcooliques, mais sans présenter aucun des symptômes de l'alcoolique "en activité".

Le temps d'abstinence ne fait rien à l'affaire : si un alcoolique boit un verre, après deux ans, dix ans, vingt ans d'abstinence, il rechute. C’est-à-dire qu'immédiatement, ou après un court laps de temps, il va se remettre à boire comme avant, à nouveau sans pouvoir s'arrêter. La rechute peut être plus ou moins grave (elle peut être mortelle), plus ou moins longue, mais il y a rechute, et en aucun cas une simple consommation, ni une nouvelle virginité.

Par rapport à l'ingestion d'alcool, un alcoolique est toujours alcoolique, sa vie durant.

Poser cette question "Est-on alcoolique à vie ?" laisse entendre en filigrane qu'on voudrait bien que ce ne soit pas le cas. L'alcoolisme demeure quelque part une déficience honteuse. C'est un mot précis, mais qui reste aussi une injure. Pour passer l'éponge, effacer le passé, il faudrait que le comportement redevienne socialement normal, que l'alcoolique, maintenant assagi, puisse boire "comme tout le monde". Sinon la réintégration dans le troupeau n'est pas complète, la stigmatisation demeure.

Ce que les gens ne voient pas d'emblée, ni les abstinents de fraîche date, ni le reste de la société, c'est qu'être alcoolique à vie est plus proche de la bénédiction que de la calamité. L'alcoolique qui durablement ne boit pas d'alcool, peut se rétablir dans tous les autres aspects de son existence et, souvent, avoir une vie meilleure que dans la partie alcoolisée. L'abstinence est le passage obligé qui lui permet de reconquérir qualité de vie, liberté, bien-être.

Mais, pour l'instant, l'image déplorable de l'abstinence occulte encore souvent cette perspective.

09/08/2025

🤟Arrêter de boire...🙏

Pour arrêter de boire il faut passer par différentes phases :

👉- Pré-contemplation : quelqu’un me dit que je bois beaucoup, mais moi je ne l'ai jamais constaté, tout au moins je ne veux pas me l'avouer.
On me dit que j'ai une bonne descente et que je tiens très bien l'alcool, c'est bête, mais j'en suis plutôt flattée…..

👉- Contemplation :
On affirme fermement qu'on peut arrêter de boire quand on veut , aucun problème… Mais on commence tout de même à oublier beaucoup ce qu'on a fait la veille, on se pose tout de même des questions quand, arrivé le soir, on a une envie urgente de boire un verre.
C'est une période qui peut durer assez longtemps, les remarques de nos proches, nos oublies pèsent de plus en plus lourd dans la balance.

👉- Détermination :
Un beau jour, après un oubli plus grave que les autres, ou un accident lié à notre consommation, une prise de conscience se fait dans notre esprit et on se dit que "ça ne peut pas durer comme ça" On commence à se renseigner sur les moyens mis à notre disposition pour diminuer l'alcool, on n'est pas encore dans l'idée d'arrêter vraiment.
Il faut profiter de ce moment de lucidité pour agir, car si on le laisse passer, on retourne dans la contemplation et c'est du temps perdu.

👉- Action : c'est le moment du traitement, de la décision d'agir . Il nous faut de l'aide.
On reprend les recherches faites précédemment dans la phase de détermination et là, on téléphone, on y va, on demande des renseignements. On agit dans le sens de se soigner.

👉- Maintien :
Le défi ! Le vrai. Il faut développer de nouvelles habitudes pour rester sobre.
Là, il faut réapprendre à vivre sans alcool, à faire l'apprentissage d'une vie différente, chercher un nouvel entourage, rayer certains copains de bistrots ; trouver de nouvelles boissons non alcoolisées….Pour nous motiver on peut s'inscrire dans un MAB ou sur un forum ou un groupe de paroles virtuel. Il est bon à ce stade de se créer une boîte à outils qui peut nous servir si on en vient à flancher.

👉- rechute :
Elle n'est pas obligatoire, mais ce n'est pas non plus un désastre. il faut en sortir le
plus vite possible. C'est pour certain une étape tremplin vers le changement. On peut parfois la considérer comme une soupape de sécurité qui fait partir la pression due à l'arrêt de l'alcool et nous permet de repartir d'un meilleur pas. En tout cas, la réalcoolisation plutôt que la rechute n'est pas une fatalité non plus.

💢- Conclusion :
C’est a priori la nouvelle vie stabilisée. On est hors alcool, celui-ci nous indiffère, on n'y pense même plus…. On vit sereinement sans ce produit et souvent on trouve la vie bien plus belle. Nous retrouvons un dynamisme perdu dans l'alcool.

Pour faire les bons choix dans la vie, tu dois entrer en contact avec ton âme.Pour ce faire, tu dois vivre la solitude, ...
09/08/2025

Pour faire les bons choix dans la vie, tu dois entrer en contact avec ton âme.
Pour ce faire, tu dois vivre la solitude, dont la plupart des gens ont peur... car dans le silence tu entends la vérité, et connais les solutions !

💪

08/08/2025

📌Le MA et la communication 📌

Souvent le MA a beaucoup de mal à s’ insérer dans un réseau social et il boit pour surmonter cette difficulté et pour réussir à parler aux autres, à s'exprimer.
Or il me semble qu'il y a un paradoxe énorme, car en fait , le MA sous alcool n'est pas du tout dans la communication, c'est même le dernier de ses soucis. Sa seule communication est pour la recherche d'une bouteille d'alcool. Ensuite, il peut devenir bavard, mais ce n'est pas un dialogue, c'est un monologue.

En effet,il est à noter que dans les conversations, quelqu'un d'alcoolisé accorde fort peu de place aux autres, il ne les entend pas , ne les écoute pas, il parle , de lui essentiellement.

Il parle de lui, mais avec une vision fantasmée de qui il est, vision souvent entachée par une paranoïa où l'alcool n'est pas étranger. Tout le monde est contre lui, personne ne le comprend, on lui en veut etc...

En fait il parle de sa souffrance et elle est telle qu'il ne peut pas entendre autre chose. Tout ce qui se dit, le ramène à son "triste sort"…..Mais il ne se reconnaîtra pas malade alcoolique, il est mal, mais c'est la faute des autres…

Quand deux alcooliques parlent ensemble, on assiste alors à un monologue croisé , monologue où se retrouve les mêmes thèmes, l'alcool, le besoin de ce produit pour lutter contre le mal que leur fait l'entourage, le travail ou tout autre situation.

L'alcoolique se répète aussi beaucoup, soit par oubli de ce qu'il a déjà dit, soit pour essayer de convaincre : qui ? lui-même sans doute. Son discours repose en fait que sur ces répétitions rabâchées à longueur de temps….Il en veut souvent au monde entier ou alors s'écroule en pleurs, exprimant sa souffrance autrement que par des mots.

Il parle aussi pour masquer qu'il n'a qu'une seule préoccupation, la recherche de sa dose, Son sujet favori, c’est l'alcool, mais sans jamais se situer dans la catégorie des MA, ce sont toujours les autres qui sont alcooliques, pas lui.

Il montre là aussi son incapacité à s'intéresser à autre chose qu'à ce qui le motive et lui est indispensable dans la vie : l'alcool.

Alcool et communication sont à mon avis, deux mots qui ne peuvent pas aller ensemble.

08/08/2025

🤔....
...Comment repérer l'alcoolisme féminin ?
C'est assez difficile de réellement savoir si une femme est alcoolique . Si "elle tient bien l'alcool", cette tolérance est déjà un signe d'alcoolisme, elle boit souvent en cachette.

⚠️Il y a tout de même différents signaux qui peuvent alerter….

✨La personne malade alcoolique est souvent en recherche de boissons alcoolisées, même si elle le cache le plus possible, quand elle fait des courses, son caddy contient très souvent des bouteilles d'alcool cachées sous d'autres aliments.

✨Elle est à chaque fois partante pour aller prendre un pot et ne boit jamais un seul verre, mais toujours au moins deux, en trouvant une excuse pour le deuxième. Elle boit très vite, elle arrive au troisième verre quand les autres convives n'en sont encore qu'au premier.

✨Elle boit aussi souvent seule chez elle, là, il n'y a que ses proches qui puissent le savoir en trouvant les bouteilles cachées, par hasard parfois…
Néanmoins, si son alcoolisme est devenu chronique, son apparence change. L'alcool étant bo**ré de sucre, la malade alcoolique prend du poids assez vite et régulièrement. Son visage change, sa peau devient rouge, boursouflée, les glandes devant les oreilles sont enflées. Elle commence à avoir de la couperose, les petites veines du visage qui éclatent et rendent le visage rougeâtre.

✨Son attitude change aussi, elle ne fait plus attention à sa personne, elle s'habille de vêtements larges et de couleur sombre, elle n'a plus d'énergie et aucune envie de faire quelque chose. Sa motivation pour quoi que ce soit, n'existe plus, il n'y a que l'alcool qui lui donne un peu de force pour réagir.

✨Elle se laisse aller et ne s'occupe plus guère de sa maison, elle gère ses enfants un minimum et elle vit dans une culpabilité qui la pousse à marcher la tête rentrée dans les épaules. Elle fuit les photos et les miroirs, elle fait tout ce qui est possible pour ne pas prendre le volant, pourtant elle est parfois obligée de conduire , c'est toujours avec terreur qu'elle le fait.

✨Elle a du mal à tenir une conversation cohérente et saute souvent du coq à l'âne, elle peut bafouiller aussi….Elle peut appeler quelqu'un au téléphone à n'importe quelle heure sous un prétexte qui ne tient pas la route et ne s'en souvient plus le lendemain comme elle a oublié aussi beaucoup de choses qui se sont passées la veille. Pour ma part, je me souviens que je notais tout ce que je faisais pour pouvoir avoir une trace de ce que qui avait pu se passer, la veille sous alcool...

✨C'est une femme brisée et désespérée qui tente de survivre alors qu'en fait, elle aimerait autant mourir, une femme comme vous l'avez toutes été un jour, comme vous l'êtes peut-être encore….Une femme malade alcoolique.

06/08/2025

Une question régulièrement posée lors de nos groupes de parole : l'alcool utilisé lorsqu'on cuisine s'évapore t'il ? Voici la réponse précise apportée par nos amis de Vie Libre France :

Adres

1 Rue Du Dauphin
Charleroi
6000

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Dinsdag 09:00 - 16:00
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