31/05/2022
LES BIENFAITS DU DHA SUR LE CERVEAU
Les acides gras sont les plus petits composants des graisses. Il en existe de toutes sortes. Pour s’y retrouver, les biochimistes les classent en plusieurs catégories en fonction de leur taille et de leur structure.
Les Oméga-3 sont donc une de ces catégories d’acides gras.
Il existe principalement trois acides gras de la famille des Oméga-3 :
• L’acide alpha-linolénique (ALA)
• L’acide eicosapentaénoïque (EPA)
• L’acide docosahexaénoïque (DHA)
L'ALA est transformé en EPA par des enzymes et l’EPA est quant à lui transformé en DHA. Plus on vieillit, plus notre système enzymatique devient défaillant. Ce qui peut mener à des carences malgré une alimentation adéquate.
Le cerveau est l’organe le plus riche en DHA du corps humain. Mais pourquoi le DHA est aussi important pour le cerveau ? Il y a deux raisons principales à cela :
1/ Le DHA améliore la plasticité neuronale
Dans les cellules, le DHA est présent au niveau de la membrane, où il va jouer le rôle de “fluidifiant ». Cette propriété est importante pour les neurones qui ont besoin d’avoir une membrane fluide pour s’étendre et aller créer de nouvelles connexions avec les neurones voisins. C’est ce que les scientifiques appellent la plasticité neuronale qui est fondamentale pour la mémoire. C’est aussi pour cette raison que le DHA est important pour le développement cérébral des bébés (d’ailleurs tous les laits infantiles sont enrichis en DHA).
Le cerveau est l’organe le plus riche en DHA du corps humain. Mais pourquoi le DHA est aussi important pour le cerveau ? Il y a deux raisons principales à cela :
1/ Le DHA améliore la plasticité neuronale
Dans les cellules, le DHA est présent au niveau de la membrane, où il va jouer le rôle de “fluidifiant ». Cette propriété est importante pour les neurones qui ont besoin d’avoir une membrane fluide pour s’étendre et aller créer de nouvelles connexions avec les neurones voisins. C’est ce que les scientifiques appellent la plasticité neuronale qui est fondamentale pour la mémoire. C’est aussi pour cette raison que le DHA est important pour le développement cérébral des bébés (d’ailleurs tous les laits infantiles sont enrichis en DHA).
2/ Le DHA stimulerait aussi la production de nouveaux neurones
Les scientifiques ont longtemps pensé que notre stock de neurones était acquis à la naissance et que nous étions incapables d’en fabriquer de nouveaux. Ce n’est pas le cas: dans l’hippocampe (une région du cerveau impliquée dans la mémoire), des nouveaux neurones peuvent être produits à partir de cellules souches, même chez les personnes âgées. Ce phénomène qui s’appelle “neurogénèse” est possible grâce à une protéine appelée BDNF (facteur neurotrophique issu du cerveau) qui active la différenciation des cellules souches en nouveaux neurones fonctionnels. Il a été montré que le DHA contribue au fonctionnement normal du cerveau en stimulant la production du facteur BDNF, favorisant ainsi la production de nouveaux neurones. l
Le DHA contribue donc au fonctionnement normal du cerveau. Mais ce n’est pas tout :
L’EFSA (European Food Safety Authority) a trouvé d’autres vertus au DHA, en s’appuyant sur les nombreuses études sur le sujet :
• il réduit la pression artérielle,
• il réduit la concentration sanguine en triglycérides,
• il contribue au développement du cerveau. Plusieurs études montrent que le DHA stimule, même en faible dose, la production de la protéine LR11 qui protège naturellement le cerveau,
• il contribue au développement de l’œil.
L’action du DHA est si décisive qu’on a également prouvé qu’il était capable de freiner la progression de la maladie d’Alzheimer chez les souris (Etude La Ferla, pour Martek Biosciences Corporation, 2006). Ces résultats donnent à penser que les personnes ayant des antécédents familiaux de maladie d’Alzheimer auraient intérêt à adopter un régime alimentaire riche en oméga 3.
Malheureusement, le DHA est à la fois le plus difficile à trouver dans l’alimentation et le plus bénéfique pour la santé du cerveau.
Les principales sources d’Oméga-3 dans l’alimentation sont :
1/ Les oméga-3 d’origine animale terrestre sont concentrés dans les abats (foie, rognons, cervelle, etc.). Mais ils sont beaucoup moins consommés depuis les différentes crises sanitaires (vache f***e, …).
2/ Les oméga-3 d’origine animale marine sont présents dans les huiles des poissons, en particulier dans les poissons gras (maquereau, hareng, saumon). Ces derniers aiment particulièrement manger les planctons et les algues qui contiennent de l’ALA, et le transforment en DHA et EPA en des quantités plus importantes que ne peut le faire le corps humain. Il nous suffit donc de manger ces poissons pour bénéficier d’un bon apport en oméga-3, et plus particulièrement en DHA. Mais ce n’est pas si simple… L’huile de poisson présente le risque de contenir des résidus de métaux lourds comme le mercure, le PCB ou les pesticides. Ces polluants s’accumulent en effet dans les graisses des poissons. Ainsi les poissons les plus riches en oméga-3 présentent le facteur de risque de contamination le plus élevé. Autre souci : il faut une demi tonne de poissons pour obtenir un litre d’huile. La production de DHA à partir du poisson n’est donc pas écologique. Elle participe à aggraver le problème de la surpêche dans nos océans contre laquelle les quotas de pêche tentent de lutter. Une autre source animale marine de DHA est le phytoplancton et le krill. Mais, là aussi, la disparition de cette nourriture naturelle pour les animaux marins participerait à l’extinction de nombreuses espèces.
3/ Les oméga-3 d’origine végétale terrestre sont présents dans les huiles de colza, de noix, de soja ou, bien entendu, dans les margarines qui contiennent ces huiles végétales.
Mais il y a une autre solution, selon moi la meilleure, pour contribuer au bon maintien du taux de DHA. Ce sont les microalgues, sources d’oméga-3 d’origine végétale marine, telles que spiruline, chlorelle, et Schyzochitrium. Elles présentent de nombreux avantages :
• Une culture écologique : les progrès de la biotechnologie permettent maintenant de cultiver ces microalgues en bioréacteur, en milieu contrôlé et 100 % propre, sans risque de résidus.
• Une réduction du CO2 : la production d’une tonne de microalgue absorbe 2,2 tonnes de CO2, réduisant ainsi l’empreinte carbone.
• Une production d’oxygène : les microalgues participent à la production d’oxygène depuis leur apparition il y a 3,5 milliards d’années.
• Des concentrations importantes : les concentrations en DHA dans les huiles extraites des microalgues sont plus importantes que celles des huiles de poissons.
Comme 99 % de la population présente des carences en DHA, je recommande de consommer des compléments alimentaires de DHA issus de la culture écologique de microalgues. C’est également la bonne période pour en donner à nos enfants en cette fin d’année scolaire ainsi qu’à toute personne présentant des troubles cognitifs.
Si vous désirez des conseils de laboratoires qui produisent d’excellents compléments alimentaires de DHA, n’hésitez pas à revenir vers moi.