27/01/2025
“Vulnérabilité” faiblesse ou force ?
Plus jeune, je pensais que les psychologue/thérapeute étaient des super-humains. J’imaginais que vu qu’ils détenaient la science et les connaissances sur le cerveau et les émotions, ils allaient toujours bien.
À l’époque, ma première psy a eu l’audace de briser ce mythe. On a beau avoir toutes les connaissances du monde, faire des supervisions, des intervisions, des formations continues, etc., aucun de ces outils ne nous rend imperméables aux aléas de la vie, hé non !
Certains voient cela comme une faiblesse. Personnellement, je choisis plutôt de voir ça comme une force. Oser se mettre à la place de nos patients, oser se montrer aussi vulnérable nous rend humains. Une de mes patientes m’a d’ailleurs dit “ce que j’aime dans nos échanges c’est que tu restes spontanée, cela me permet de me sentir en confiance pour me livrer, de savoir que toi aussi tu vis des choses plus ou moins difficiles comme moi”.
Le fait d’être hippothérapeute ne m’épargne pas de la souffrance, de la tristesse, de la colère, de l’incompréhension, ou encore du mal être pas du tout. Par contre, je sais grâce à mes études d’hippothérapie qu’il existe une explication scientifique à mes émotions, pensées, actions, angoisses. J’ai aussi appris qu’il est important de connaitre nos ressources et nos forces. Et tout naturellement parmi mes ressources, il y a l’hippothérapie.
Je continue de me faire suivre moi régulièrement. Grâce à ces séances, je continue d’en apprendre sur moi, sur mon fonctionnement. J’apprivoise encore un peu plus mes zones d’ombres. Je mets au travail ma relation avec mon cheval. Je fais le choix de me mettre à nu, dans un cadre sécure pour moi au cœur du vivant, entourée de mon cheval, mon refuge.
Se faire accompagner c’est l’occasion de déposer ce qui nous freine et de trouver de nouveaux moyens d’être en lien avec les autres plus serein. Aujourd’hui, j’ai expérimenté la paix sous le ☀ Et vous comment est votre corps quand il est en paix, quelles sensations, quelles (non)pensées ?
