
12/10/2025
On a beau se dire que ça arrivera un jour et essayer de s’y préparer, le choc est rude.
Pendant 18 ans au moins ils et elles sont au centre de notre vie, au cœur de nos préoccupations et de nos conversations.
Parfois ça touche les deux parents, souvent plus les mères. Disons que ça frappe de plein fouet le parent qui est dans le soin : celui qui nourrit, qui lave, qui prend les rdvs médicaux, qui borde le soir et se relève la nuit, qui est à l’affut de tous les signes qui pourraient signifier qu’ils ou elles vont un peu moins bien…
Et puis un jour notre bébé (qui, dans notre cœur, le restera éternellement) se barre pour de bon, part vivre sa vie sans nous. Voilà.
Bien sûr il y a eu des signes avant-coureurs.
Quand il ou elle n’a plus voulu être déposé.e juste devant l’école, n’a plus voulu de nos câlins intempestifs, n’a plus voulu partir en vacances avec nous.
Quand il ou elle a trouvé que ce serait quand même tellement plus pratique pour « étudier » d’avoir une chambre « en ville » tout en promettant de revenir à la maison du vendredi au dimanche, puis du samedi au dimanche, puis juste le dimanche, puis plus du tout. Quand sa maison n’a plus été la nôtre.
Durant cette période, comme pour retenir le temps qui file, bien sûr qu’on a développé un gout désespéré pour la cuisine, la lessive et le repassage : « attends ! Je t’ai fait des tupperware », « n’oublie pas de me ramener ton linge ! » …
Mais le temps file inexorablement et ces derniers petits liens cassent. Et c’est normal. Et c’est sain. Et c’est la vie et on le sait.
Alors on n’ose rien dire, même si ça fait un mal de chien. On réprime, on déprime et on pleure les jours d’avant. On met du temps à réinvestir leur chambre. On ne sait plus comment vivre en couple. On traverse un véritable effondrement.
Parce que l’hypnose explore les fibres de l’inconscient, elle permet d’accompagner au mieux le parent atteint du syndrome du nid vide avec des outils simples et efficaces pour construire un autre lien, protéger « à distance », mettre du baume au cœur et reconstruire la joie dans sa vie.
Bérangère Lhomme – Absolem Formations