27/08/2025
Parce que les fleurs coupées nous paraissent naturelles et fragiles, on peine à les imaginer dans un contexte d’agriculture mondialisée, impliquant traitements chimiques et transports réfrigérés.
C’est pourtant le cas pour la grande majorité de celles vendues en Belgique : seulement un faible % des fleurs coupées y sont produites ; le reste provient non seulement de Hollande, mais aussi du Kenya, d’Éthiopie, d’Équateur, de Colombie… Aux Pays-Bas, les fleurs sont produites dans des serres chauffées et éclairées jour et nuit. Cela rend leur bilan carbone bien plus lourd que celui des roses kenyanes produites en plein champ et pourtant transportées par avion pour rejoindre le marché de gros hollandais d’Alsmeer, où la production en provenance du monde entier est dispatchée dans toute l’Europe. La culture des fleurs en plein air n’est pas bénigne pour autant : l’utilisation massive de pesticides, par du personnel pas toujours bien protégé, a des impacts sociaux et environnementaux lourds*. La production industrielle des fleurs coupées est particulièrement gourmande en pesticides : selon l’Office hollandais des statistiques, on utilise 6,9 kg de pesticides par hectare de maïs contre 86 kg par hectare pour des roses et presque 100 kg pour un hectare de bulbes de lys. Produites de manière industrielle, les fleurs coupées représentent une menace pour les personnes qui les manipulent quotidiennement, ouvriers horticoles, bien sûr, mais aussi fleuristes.
En lançant mon projet de floriculture dans les jardins en intégrant le mouvement je fais le choix de produire des fleurs 100% ecologiques, locales et saison.
Retrouvez mes bouquets chez
Venez participer aux ateliers floraux
Les 31/8, 21/9 ou 5/10
Dégustez mes fleurs comestibles dans mes petits plats ou ceux de
Ou encore sur les magnifiques plateaux de fromages de la
Au plaisir de vous fleurir,
Nadia Kuhn
Fleur de la Terre
Ma Terre Nourricière
0498 286 072