10/09/2025
Il y a des jours avec, et des jours sans.
Ce soir, la fin de journée est particulièrement difficile moralement.
Ne croyez surtout pas que je vous abandonne, loin de là. Je suis toujours là, même si c’est dans l’ombre… Je cherche une perle rare pour venir m’épauler à l’institut et ainsi espérer reprendre au moins à mi-temps.
Parfois, la douleur me rappelle brutalement que je ne peux plus vivre comme avant.
J’ai essayé de me réancrer, de me dire « pourquoi pas ? »… mais mes douleurs me rattrapent et, depuis, ce sont crises sur crises. Et croyez-moi, ce n’est pas une petite douleur qu’on peut ignorer : c’est une douleur qui t’empêche de tenir quoi que ce soit dans les mains, qui te force à ne penser qu’à ta respiration, comme si tu traversais des vagues interminables… Alors j’attends. J’attends que la crise passe.
J’attends aussi les rendez-vous chez les spécialistes : EMG, rhumatologue, neurologue et bien d’autres. Et en même temps, j’espère. J’espère que tout cela s’estompe aussi vite que c’est arrivé. J’espère surtout pouvoir vite vous retrouver, car mon travail me manque terriblement… Vous me manquez !
Pour l’instant, je suis chez moi, à attendre que les choses reviennent à la normale.
J’ai peur de ce qu’on va m’annoncer, mais je garde l’espoir qu’un traitement existe pour que je puisse continuer à vous faire rayonner à l’institut.
Ce soir, j’écris avec un cœur lourd, rempli de tristesse… mais toujours avec une étincelle d’espoir.
À bientôt,
Constance 🫶