31/10/2025
Je suis tombée sur ce post en lien avec le mieux-être du cheval au travail.🌸🐴
Je souhaite le partager avec vous car il me touche énormément par sa poésie, la mise en avant d'un savoir-être avec les chevaux et surtout l'importance du coeur. ♥️
"Voir le cheval comme un jardin" 🐴🌿
C'est une approche que je partage et que je pratique au quotidien : apprendre à mettre et respecter des limites, revenir aussi souvent que nécessaire à une zone de confort, respecter le rythme et les capacités du cheval, ...savoir s'épanouir sans s'épuiser...
🌿🐴Je vous invite à être de bons jardiniers du vivant et faire fleurir une relation humain-cheval du coeur. 🌹💖
🌸Cela implique aussi d'apprendre à prendre soin de son cheval sans s'oublier soi pour vivre une relation harmonieuse.
↪️ Pour vous accompagner sur ce chemin, je propose un programme de services de massages énergétiques Zen Shiatsu en duo (cheval/cavalier) adapté à vos besoins respectifs.
↪️ Merci de m'envoyer un message via WhatsApp 0479 10 65 21 pour en parler et fixer un premier rdv.
Avec tout mon soutien de coeur ❤️ Martine Van Blommen
Le cheval, comme un jardin…
L’art de faire pousser la confiance
Un cheval, c’est comme un jardin.
Il a besoin de soin, de patience et de respect.
On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser plus vite : on l’arrose, on la protège, on lui donne du temps — et elle s’épanouit.
Pourtant, dans notre monde équestre, on oublie parfois cette évidence.
On veut aller plus vite, plus haut, plus fort.
On rêve de performance, et souvent, on pousse le cheval au-delà du raisonnable — à répondre, à obéir, quand il aurait simplement besoin d’être entendu.
À force de vouloir “voir jusqu’où il peut aller”, on finit souvent par franchir la ligne invisible qui sépare la progression du dépassement de soi… de la rupture.
Ce moment où le cheval cesse de dialoguer, où il s’éteint à l’intérieur, n’est pas une victoire — c’est une perte. Car un cheval qui abdique n’a pas appris : il s’est résigné.
Et cette résignation, certains la confondent avec la soumission, alors qu’elle n’est que la trace d’une confiance brisée.
Mais la vraie beauté du travail avec lui,
c’est de le voir s’épanouir, pas s’épuiser.
De l’amener à donner le meilleur — non par contrainte, mais par confiance.
Un cheval n’est pas une machine.
C’est un être vivant, sensible, généreux,
avec son corps, son mental, ses limites.
Et c’est à nous de savoir écouter, d’accepter, de respecter.
Un cheval compris dans son rythme donnera toujours le meilleur, non par peur du bâton, mais par envie. C’est la différence entre l’obéissance et la coopération, entre un cheval contraint et un cheval volontaire.
Dans un jardin, chaque plante a son rythme, sa nature. Le bon jardinier n’uniformise pas : il observe, il accompagne.
C’est pareil avec les chevaux.
Notre rôle n’est pas de les transformer, mais de les révéler.
Aux États-Unis, on perçoit souvent cette lucidité : on choisit un cheval adapté à son niveau et à ses ambitions.
Celui qui vise 1,10 m choisit un cheval heureux et compétitif à 1,10 m.
Celui qui veut monter plus haut prend un cheval fait pour cela.
Personne n’est poussé au-delà de ses moyens —
c’est plus juste, plus respectueux. Et surtout, plus beau.
Un cheval qui travaille dans le plaisir brille de l’intérieur. Ses yeux restent doux, ses oreilles curieuses, son dos souple.
Il avance par envie, pas par obligation.
Alors, soyons des jardiniers du vivant.
Plantons les graines du respect, de la confiance et de la douceur.
Arrosons-les de temps et de bienveillance.
Et regardons pousser cette belle équitation du cœur, où le cheval reste ce qu’il doit toujours être : notre partenaire, jamais notre outil.
Sportivement vôtre, Éric
Crédit photo: Florence Clot