
24/06/2025
COPARENTALITÉ : l’enfant n’est pas un champ de bataille.
Certains parents pensent qu’aimer, c’est posséder.
Qu’éduquer, c’est contrôler.
Qu’aimer un enfant, c’est lui dicter quoi penser, qui aimer, et même ce qu’il a le droit de ressentir.
Parfois, un parent pense bien faire…
En voulant protéger, il étouffe.
En voulant guider, il impose.
En voulant “garder le lien”, il surveille, contrôle, culpabilise.
Et tout ça, au nom de l’amour.
Mais ce n’est pas ça, l’amour.
L’amour vrai ne dit pas : « Sois contre eux pour me prouver que tu m’aimes. »
Il dit : « Sois libre… et je t’aimerai quand même. »
Mais l’amour ne demande pas de loyauté aveugle.
Il ne dit pas : « Choisis-moi. »
Il dit : « Sois toi. Même si ce n’est pas comme je l’aurais voulu. »
Il y a des enfants qui n’osent plus parler de ce qu’ils vivent avec l’autre parent…
De peur de blesser. De décevoir.
De perdre l’amour de celui qui devrait l’offrir sans condition.
Petit à petit, l’enfant s’éloigne. Pas de l’autre parent… mais de lui-même.
Il ne sait plus ce qu’il a le droit de ressentir.
Il commence à filtrer ce qu’il dit. À cacher ses moments de bonheur.
À sourire à moitié quand il revient d’un week-end, ou à s’excuser d’avoir aimé l’autre maison.
Quand un enfant commence à se censurer, ce n’est pas lui qu’il faut corriger.
C’est le climat autour de lui.
On ne mesure pas la qualité d’un lien parental au nombre de règles imposées,
Mais à la liberté d’être pleinement soi, sans peur de choisir mal.
On ne gagne pas l’amour d’un enfant à coups de pression.
On le perd.
Lentement.
Silencieusement.
Définitivement.