28/10/2025
Quand le silence devient un luxe intérieur
Il y a des jours où l’on se réveille déjà fatigué. Non pas par le corps, mais par ce tumulte invisible qui s’agite derrière le front. Les pensées s’enchaînent, s’entrelacent, s’embrouillent. Elles parlent toutes en même temps, comme une foule dans un métro bondé. Et au milieu de ce vacarme, notre pauvre cerveau court. Il court comme s’il avait un train à prendre, une urgence à résoudre, une vérité à trouver. Mais il ne va nulle part. Il tourne. Encore et encore.
On dit souvent que le cœur a ses raisons que la raison ignore. Mais parfois, c’est la raison elle-même qui devient déraisonnable. Elle veut tout comprendre, tout anticiper, tout contrôler. Elle refuse le flou, le vide, l’inconnu. Alors elle court. Et nous, on s’essouffle.
Mais si l’on s’arrêtait un instant ? Si l’on offrait à notre esprit ce qu’on offre trop rarement : le droit de ne rien faire. Le droit de respirer sans analyser. De regarder un arbre sans chercher son nom latin. De boire un thé sans penser à la prochaine réunion.
Quelques clés pour mettre ce hamster sur pause (ou au moins lui offrir une petite sieste) :
Respirer consciemment : Inspire profondément, retiens, expire lentement. Trois fois. Rien d’autre. Juste ça.
Éteindre les écrans : Même pour dix minutes. Le monde ne s’effondrera pas. Et ton esprit te remerciera.
Marcher sans but : Pas pour aller quelque part. Juste pour être quelque part.
Écrire ce qui te traverse : Pas pour publier. Juste pour déposer.
Écouter le silence : Il parle. Mais il ne crie pas.
Et si malgré tout, ton cerveau insiste pour courir dans sa roue, rappelle-lui gentiment :
"Tu sais, petit hamster, même les roues ont besoin d’un peu d’huile… et moi, j’ai besoin d’une pause."🥱 Cnudde MCh 🐞🌿