13/10/2025
L’adage dit qu’une grossesse dure en fait 18 mois : une mère porte son enfant 9 mois dans son ventre et 9 mois sur elle. Et bien, l’adage dit vrai ! Je savais que cette deuxième maternité allait me transformer, comme la première mais autrement et comme toutes les maternités d’ailleurs. Devenir maman est une fameuse épreuve, à tous niveaux, même quand on a déjà des enfants. On ne le répète pas assez, je trouve, mais donner naissance à un enfant est un fameux tsunami : déjà corporel pendant la grossesse puis au post-partum, mais aussi hormonal et émotionnel ! La fatigue, les hormones, les pleurs, les doutes, les changements : ça fait beaucoup de paramètres à intégrer et gérer en même temps et rapidement ! On parle souvent de l’accouchement comme une épreuve pour le bébé mais on oublie souvent la maman là-dedans ! Après avoir porté son enfant 9 mois et avoir souffert plusieurs heures durant pour le faire sortir, voilà qu’elle doit immédiatement monter au front pour bercer et subvenir aux besoins de ce petit être qui hurle à plein poumons. Après l’avoir protégé dans son cocon pendant 9 mois, voilà qu’elle doit s’en séparer. De plus, puisqu’un enfant est unique par définition, il y a un temps d’adaptation nécessaire pour apprendre à le connaître et pour le comprendre. Non, ce n’est pas inné de saisir les besoins de son enfant. Il vient aussi, du coup, par sa spécificité liée à son histoire, son tempérament et bien d’autres causes, réveiller des choses nouvelles chez soi. Et je vous avoue que celui-ci, avec ses pleurs perçants et incessants, est venu me réveiller à tout point de vue 😊. Il va me chercher dans mes limites et mes parts d’ombre ; dès lors, il m’a plongée dans des remises en question encore plus profondes et m’a poussée encore plus loin dans mon travail personnel. Même si au moment, c’est difficile (qu’est-ce que je n’ai pas juré !), au fond de moi, je savais que cette épreuve (car oui, malgré le côté « heureux » de l’évènement, un nouveau-né n’en reste pas moins une épreuve) aurait son lot de bénéfices in fine. Je savais que ce passage était nécessaire pour avancer sur mon chemin personnel (chemin qui est, très certainement, loin d’être fini mais si je pouvais souffler un coup, le temps d’une pause bien méritée, ce ne serait pas de refus !).
Aujourd’hui, ce qui ressort avant tout de cette expérience, c’est l’importance de m’écouter et de prendre soin de mes propres émotions et besoins (en plus des autres).
C’est pourquoi, après mûre réflexion, pour ne pas dire ruminations, j’ai décidé de revenir à mon métier de psychologue mais autrement. D’une façon qui me ressemble davantage, pour enfin assumer qui je suis dans mon originalité, mon avant-gardisme et ma créativité. D’une façon qui respecte mes besoins du moment, également.
Je vous en parle, dans les jours suivants, à travers une vidéo ; la vidéo qui deviendra d’ailleurs, mon média principal (je vous glisse déjà ici un petit indice).
Pour éviter de me disperser et afin de garder un maximum d’énergie pour l’essentiel, j’ai décidé aussi de ne garder qu’une page professionnelle pour mes activités de psy. Puisqu’elle porte mon nom, c’est en toute logique que je choisis de conserver la page « Julie Lambert psychologue ». Pour ceux et celles qui souhaiteraient continuer à me suivre et qui ne sont pas encore abonnés à cette page, je vous invite à le faire dès que possible. La page de L’Atelier Liège sera active encore un mois puis je la supprimerai.
Harry et moi, en ce jour de ses 9 mois, vous souhaitons une excellente journée et moi, je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures !