
29/08/2022
J'aimerais revenir avec vous sur cette polémique autour du personnage du "Sauvage" d'Ath.
Je ne vois ce qu'il y'a de raciste dans cet évènement qui existe depuis une centraine d'années et qui est inscrit au Patrimoine immatériel de l'UNESCO.
Les personnes qui s'insurgent contre le "Sauvage" se sont elles au moins renseignées sur son histoire? Moi je l'ai fais et vous trouverez à la suite de mon texte ce que j'ai trouvé sur internet, on en revient un peu à la même hsitoire qui avait lieu autour de la célèbre chanson de notre grande Annie Cordy "Tata Yoyo".
Qu'il s'agisse d'une chanson ou d'un carnaval, ce sont des représentations culturelles qui ont été créees dans le but de divertir les gens et donner de la bonne humeur, les gens qui y voient une connotation raciste sont des gens qui n'ont aucune ouverture d'esprit.
A l'heure actuelle les gens doivent de plus en plus se serrer la ceinture vu le contexte économique qui s'agrave de semaine en semaine alors n'essayons pas d'interdire un si bel évènement gratuit qui amène de la joie et de la bonne humeur aux habitants de Ath et surtout qui est une tradition, je remarque de plus en plus que les gens n'ont plus aucun respect pour les traditions et les valeurs de notre pays et notre culture c'est bien triste
Le personnage du Sauvage apparaît plus tardivement en 1873. À l’origine, il ne représente pas un Africain, mais bien un Amérindien issu d’une île légendaire de Gavatao (qu’on pourrait situer dans les Caraïbes). Il s’agit en effet d’une représentation stéréotypée d’un Amérindien (peau noire, pagne et coiffe à plumes, massue, anneaux) telle qu’on peut la retrouver dans de nombreuses illustrations depuis le 17e siècle. D’autres exemples de cette représentation stéréotypée existent dans des festivités traditionnelles : le géant l’Indien à Dendermonde, ou les gardiens qui escortent le Bœuf gras lors du carnaval de Paris.
sauvage
À partir du début du 20e siècle, le personnage évolue dans le cortège de la Ducasse d’Ath en développant un jeu très spectaculaire : interaction avec ses gardes, il fait mine de s’enfuir, exagération (certains textes rapportent que le figurant mange un lapin cru). Il reçoit notamment le surnom de « Dégoudant » (le « dégoutant »). En pleine période coloniale, il ne faut pas nier que le personnage est dès lors parfois confondu avec un Africain, ce qui n’est pas sans poser de problème. En 1945, la présence de soldats afro-américains à l’occasion des festivités de la Ducasse crée un malaise auprès de l’autorité communale. Le collège échevinal exige que le personnage soit « bariolé sur fond jaune-brun ». Un débat surgit à nouveau dans le courant des années 1960, à une époque où les étudiants africains ne sont pas rares à l’École d’Agriculture d’Ath.
Après les années 1960, la perception du personnage du Sauvage évolue, avec l’abandon des aspects les plus contestables. Une nouvelle relation se noue avec le public. L’apparition d’une transmission familiale n’est sans doute pas étrangère à cette évolution. Après une difficulté de recrutement (et notamment l’organisation d’un « examen » en 1951), on assiste à une certaine stabilité dans la représentation du personnage. Depuis Albert Masset (en 1963), le rôle se transmet au sein de la même famille avec Marcel Baudelet (neveu du précédent) à partir de 1980, puis ses fils Ronald et Rudy, et son petit-fils Maisson depuis 2019.
Annulée en 2020, réduite l'an dernier pour cause de pandémie, la Ducasse d'Ath a repris ses droits. Samedi après-midi, le berger David a ...