Douceur en Soi

Douceur en Soi Je suis membre de l' AFDB (www.doulas.be)
English spoken

Une présence douce autour de la naissance
Je vous propose une écoute bienveillante, un accompagnement émotionnel, non médical, selon vos besoins, avant, pendant et/ou après la naissance de votre bébé

En hommage à Michel Odent
21/08/2025

En hommage à Michel Odent

Et si...
17/08/2025

Et si...

J’ai travaillé 15 ans comme infirmière pédiatrique en réanimation néonatale.
J’aurais pu faire deux années supplémentaires pour devenir sage-femme.

Mais j’ai choisi une posture non médicale.
Une présence, un ancrage humain.
La pair-aidance, et la liberté d’être guidée uniquement par les besoins et le bien-être des familles.

J’aurais pu avoir le savoir médical et la responsabilité qui l’accompagne…
Mais j’ai l’intime conviction qu’il manque quelque chose quand il n’existe que cette posture auprès des parents, surtout à l’heure actuelle.

Mon rôle est autre : complémentaire, un rôle qui a toujours existé.
Celui de femmes qui veillent, soutiennent, accompagnent… depuis la nuit des temps.
Protéger l’espace, soutenir la physiologie, être cette présence continue, cet ancrage humain que le médical ne peut pas offrir.

Mes expériences de mise au monde : l’une, soutenue et accompagnée, l’autre marquée par l’absence de cette présence m’ont amenée à comprendre, et à vivre dans ma tête, mon cœur et ma chair, le potentiel de deux postures complémentaires auprès des femmes et des familles.

C’est viscéral.
Ces convictions profondes viennent de mon vécu et de la compréhension des deux mondes que j’ai traversés et intégrés, à la fois par mon expérience professionnelle et en tant que femme.

Je suis devenue doula.
Par choix.
Par conviction.
Pas par défaut …

Et je sais, au plus profond de moi, que cette posture change tout.
C’est cette posture-là que j’ai choisie, et que je choisis encore, dans ma pratique de doula au sein de l’ Association Francophone des Doulas de Belgique (AFDB) :
pas celle qui cherche à imiter ou remplacer les sages-femmes,
mais celle qui assume pleinement sa spécificité et sa complémentarité,
pour offrir aux familles une présence unique et irremplaçable.

💭 Et si… sages-femmes et doulas avançaient main dans la main, chacune dans sa posture, au service des femmes et des familles ?
À quoi ressemblerait ce monde ?

14/08/2025
16/07/2025
22/06/2025

Le nouveau-né : un petit extra-terrestre en mission d’adaptation

On oublie parfois à quel point la naissance est un bouleversement gigantesque pour le bébé. Pendant neuf mois, il a vécu dans un monde aquatique, bercé en apesanteur, contenu, nourri en continu, protégé des stimulations extérieures. Et soudain, il atterrit dans un monde bruyant, lumineux, sec, froid, et terriblement vaste.

Le nouveau-né, à cet instant, est un peu comme un extra-terrestre qui découvre une planète inconnue. Tout est nouveau. Tout est intense. Et il n’a qu’un seul repère : le corps de sa mère.

Son cerveau est encore très primitif. Il fonctionne en mode survie. Ce qu’il recherche en priorité, ce n’est pas l’autonomie, ni l’indépendance, ni le sommeil dans un berceau. Ce qu’il veut, c’est sentir qu’il est vivant, qu’il est en sécurité, qu’il est toujours relié à ce qu’il connaît : le corps maternel, la chaleur, les battements du cœur, l’odeur, la voix.

Respecter la primitivité du bébé, c’est comprendre que ses besoins ne sont pas capricieux. Ils sont archaïques, vitaux, programmés biologiquement pour garantir sa survie. Ce n’est pas une demande affective, c’est une nécessité physiologique.

Le nouveau-né a besoin de contact, de proximité, de portage, de peau à peau. Il a besoin de téter souvent, non seulement pour se nourrir, mais aussi pour réguler son stress, sa température, son rythme cardiaque. Chaque séparation, chaque éloignement du corps maternel, est interprété par son cerveau primitif comme un danger. C’est normal. C’est animal. C’est inscrit en lui.

Mais notre société a souvent oublié ça. Elle demande aux bébés d’être sages, calmes, autonomes… alors qu’ils viennent à peine d’atterrir.

Accompagner un bébé, ce n’est pas chercher à le faire rentrer dans nos cases. C’est se décaler, se reconnecter à ce qu’il est profondément. Un être de sensations, de rythmes lents, de besoin de lien.

Quand on respecte cette réalité, tout change. On n’est plus là pour “dresser” un bébé à dormir ou à patienter. On est là pour l’accueillir dans ce monde avec douceur, pour être son repère, son abri, son tremplin.

C’est ça, honorer la naissance. C’est ça, accompagner un être humain dans sa transition du monde aquatique au monde terrestre.

📸 Sarah Harris Photography

26/05/2025
05/05/2025

Il serait naturel qu'un nouveau-né reste dans la poitrine de sa mère pendant au moins une heure après la naissance. C'est pourquoi le cordon ombilical ne mesure que 50 à 60 cm, c'est suffisant pour que le bébé atteigne le sein de sa mère. Et maintenant je ne parle pas seulement de sentiments positifs pour la mère et l'enfant, mais aussi du transfert de sang du placenta. Un quart du sang du nouveau-né est toujours dans le placenta au moment de la naissance, et si nous laissons le cordon ombilical intact pendant au moins 25 minutes, le bébé absorbera le sang restant et ne souffrira pas d'anémie, comme c'est souvent le cas.
En outre, ce transfert s'applique également à ces «grandes» cellules souches vendues qui arrivent du placenta au corps de l'enfant, où il appartient, et non à une banque en Grèce ou au Danemark.
Les animaux mangeront le placenta de leurs bébés quelques temps après leur naissance, pas immédiatement. De ce point de vue, nous sommes les seuls mammifères à couper le cordon ombilical dès la naissance du bébé.
Une procédure barbare et traumatisante pour un enfant qui s'habitue à peine à respirer... Par conséquent, le plan d'accouchement devrait inclure la possibilité de couper le cordon ombilical seulement après qu'il cesse de battre, c'est-à-dire après environ 25 minutes, ce qui est une nécessité et ne doit pas être considéré comme un caprice.
Quant à la naissance du lotus, c'est une pratique ancienne, et si elle était si dangereuse, nous serions éteints en tant que civilisation il y a longtemps.
On vous a dit à maintes reprises que la valeur des CELLULES MÈRES de votre fils est d'environ 2 000 à 4 000 euros ? Cela dépend du paquet sophistiqué que vous pouvez choisir lors de la "récolte" dans les premières minutes après la naissance, non ? La conclusion évidente est qu'ils sont chers. Ils sont vraiment très chers. Ces cellules souches rares valent littéralement leur OR ! Mais pas pour les banques de cellules souches, JUSTE POUR VOS ENFANTS ! C'est l'héritage le plus précieux qui passe directement du placenta dans les premières minutes après la naissance. MB25
Les cellules souches sont créées dès la conception et se trouvent dans le placenta, l'organe extérieur qui nourrit votre bébé pendant 9 mois. Les cellules souches de votre bébé sont des cellules intelligentes qui seront transférées du placenta vers le corps du nouveau-né si le cordon ombilical n'est pas coupé/pince dans les 25 minutes en raison de ce transfert sanguin du placenta. De plus, ces cellules souches vont réparer toutes les anomalies et les dommages post-partum chez le bébé

22/04/2025
15/04/2025

Il y a des naissances qui se vivent dans la douceur, , entre les mains du papa. C’est ainsi qu’est née leur fille, chez nous, dans l’intimité. Et puis il y a des naissances qui prennent une tout autre route.

Pour M et M, cette deuxième naissance a été celle d’un réel bouleversement. Dès les dernières semaines, les signes sont venus : un re**rd de croissance, des dopplers inversés. Le genre de mots qui résonnent fort, qui serrent le cœur.

Le 1er février, leur bébé est né par césarienne. Ce n’était pas le plan, pas le rêve, mais c’était la réalité du moment.

Je n’ai pas pu les accompagner en salle d’opération. C’était un samedi, effectif réduit, et toujours cette règle d’un seul accompagnant. Une fois encore, les systèmes oublient que la continuité de la présence, ça compte. Que dans ces moments de bascule, ce qui rassure, c’est de ne pas être seuls.

Et moi, je me suis sentie tellement nulle de ne pas pouvoir être là. De ne pas pouvoir défendre davantage, d’être tenue à distance de leur histoire.

Mais ce que j’ai vu, malgré tout, c’est la force. La force immense de M, calme, ancrée, prête. Elle savait. Elle savait que c’était ainsi que son bébé devait venir. Elle l’a reconnu avec lucidité, même quand une alternative lui a été proposée.

La veille, quelques contractions avaient suffi à mettre son bébé en difficulté. Alors quand on lui a demandé si elle voulait essayer une voie basse, elle a répondu non. Elle savait, de tout son être, que ce n’était pas le bon chemin.

C’est parfois ça, aussi, enfanter. Prendre des décisions lourdes, lucides, pleines d’amour. C’est choisir, avec les cartes du moment. Et ce jour-là, les cartes disaient que ce bébé avait besoin d’aide.

Les jours qui ont suivi n’ont pas été tendres. Il a fallu quitter l’hôpital sans lui. Faire des allers-retours, en pleine convalescence, pour pouvoir être auprès de leur fils, tout en continuant à prendre soin de leur fille.

J’ai vu leur courage. Leur persévérance. Leur tendresse, malgré l’épuisement. Des débuts bousculés, oui, mais traversés avec grâce.

Et aujourd’hui, ce bébé va bien. Il est chez lui, là où il doit être.

Bienvenue, Eren.

Mely

08/03/2025

En ce 8 mars, nous voulons rappeler en quoi les doulas changent le monde et défendent les droits des femmes 🔥💜

💜Parce qu’accompagner, c’est donner du pouvoir.
Une doula, c’est bien plus qu’une présence. C’est une alliée précieuse qui veille à ce que chaque femme se sente entendue, respectée et pleinement actrice de son corps et de ses choix.

💜 Parce que le respect du corps des femmes ne devrait jamais être une option.
Trop de femmes subissent encore des violences obstétricales et gynécologiques. Trop de décisions sont prises sans leur consentement, sans information complète. En offrant un soutien continu, non médical et bienveillant, les doulas aident à prévenir ces violences en créant un espace de sécurité et d’écoute.

💜 Parce que nous avons toutes le droit d’accoucher dans le respect et la dignité.
Chaque naissance est un événement unique, et chaque femme mérite un accompagnement à la hauteur de ses besoins, ses valeurs, ses émotions. Les doulas défendent le droit à un accouchement respecté, libre de pressions et d’injonctions, en rappelant que la physiologie et l’intuition des femmes doivent être honorées.

💜 Parce que le post-partum est une période sacrée, qui doit être soutenue.
Le “mois d’or” ne devrait pas être un combat solitaire. Les doulas soutiennent les mères dans cette période de vulnérabilité, leur offrant écoute, soins et ressources pour traverser cette transition avec douceur et sérénité.

💜 Parce que nous devons défendre le droit de chaque femme à choisir son chemin.
Être mère, ne pas l’être, accoucher à l’hôpital, à domicile, allaiter ou non… Chaque femme est souveraine de son corps et de ses décisions. Les doulas sont là pour accompagner sans juger, pour informer sans influencer.

💜🔥Aujourd’hui, 8 mars, nous nous engageons encore et toujours pour que chaque femme puisse vivre son parcours de maternité avec dignité, respect et puissance.

📢 Parce que défendre les droits des femmes, c’est aussi défendre la liberté de donner la vie en toute autonomie et en toute conscience.

L’Association Francophone des Doulas Belges s’engage pour un monde où chaque femme est pleinement actrice de sa maternité. 🌿✨

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