13/09/2025
L’ego, c’est ton costume.
🕊️ La conscience, c’est celle qui sait que c’est un costume.
L’ego, c’est un gardien qui veut te protéger.
Il n’est pas méchant. Il n’est pas “éliminer”, surtout pas. Il n’est même pas “contre toi”.
Il est né le jour où tu as eu besoin de te défendre pour la première fois. Le jour où tu as eu besoin de t’adapter, de survivre (on s’entend, tu étais probablement un petit enfant à l’époque donc on parle de survie primaire).
Il dit :
“Attention, ça c’est dangereux.”
“Tu dois prouver que tu le mérites.”
“Si tu te rends vulnérable, tu vas souffrir.”
“Rappelle-toi ce qui s’est passé la dernière fois…”
L’ego réagit. Il compare. Il anticipe. Il veut le contrôle.
Il te tire vers la répétition, vers le connu. Parce qu’il croit que le connu est plus sûr, même quand il est douloureux.
Et quand il prend les commandes, tu peux ressentir de la contraction dans le ventre, des tensions dans la gorge ou la mâchoire, un besoin urgent de comprendre, de faire, de justifier.
Il est accroché au passé.
Il a peur du vide.
Il remplit pour ne pas ressentir.
La conscience, elle, n’a rien à prouver.
Elle observe. Elle écoute.
Elle ne cherche pas à gagner, elle cherche à aimer.
Elle ne juge pas l’ego. Elle le reconnaît, le remercie… et le replace à sa juste place.
Elle dit :
“Regarde ce que tu es en train de croire. Est-ce encore vrai ?”
“Et si tu ne contrôlais pas ?”
“Que se passerait-il si tu respirais à la place de réagir ?”
“Et si tu choisissais la paix plutôt que la certitude ?”
La conscience ne crie pas. Elle chuchote. Elle ne s’impose pas. Elle t’attends.
Et plus tu lui laisses de l’espace, plus tu ressens du calme sans raison, une sécurité qui ne vient pas de l’extérieur, une capacité à laisser faire, à accueillir, à ne pas savoir.
🤝 L’ego et la conscience ne sont pas ennemis.
Ils sont deux aspects de ton humanité.
L’un protège ton intégrité. L’autre t’invite à t’ouvrir.
Peut-être que tu as besoin de lire ça aujourd’hui :
Ce que tu vis, avec la fatigue parfois, avec les élans d’intensité et les freins d’enfance, c’est un tissage.
Un dialogue constant entre l’ego qui demande des garanties et la conscience qui murmure : “Tu peux y aller quand même. Tu es assez.”
Et voilà ce qui est magnifique :
Quand tu arrêtes de vouloir “éliminer l’ego”, tu entres dans une vraie ouverture spirituelle.
Tu ne veux plus avoir raison, tu veux te relier.
Tu ne veux plus te protéger, tu veux te révéler.
Tu ne veux plus contrôler l’histoire, tu veux la vivre.
Caro animera un atelier le mois prochain. Peut-être une piste d’exploration pour toi ?
A bientôt
Aurélie