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30/08/2025

30/08/2025

30/08/2025

Maladies auto-immunes : réapprendre à dialoguer avec son système immunitaire, vers une approche intégrative et holistique d’avenir 🧚‍♂️

Les maladies auto-immunes ne sont plus de simples curiosités médicales : leur incidence explose, leur diversité s’étend, et les diagnostics surviennent de plus en plus tôt.

Pourtant, les traitements conventionnels n’ont guère changé : médication lourde, à vie, coûteuse… et centrée sur la suppression des symptômes plutôt que sur la compréhension des multiples causes que je nomme si souvent « root causes » dans mes conférences sur ce sujet de prédilection.

Le côté paternel de ma famille étant fortement atteint de pathologies auto immunes, j’avais une thyroïdite d’Hashimoto il y a 30 ans, ce n’est plus le cas.

Tout est parti de là dans mon parcours car j’avais des douleurs digestives lors de ma petite vingtaine totalement en lien avec cette paresse de la thyroïde qui est le chef d’orchestre du digestif comme on le sait à présent !
Il s’agit donc d’un de mes sujets de prédilection et c’était le thème d’une matinée entière donnée aux professionnels de la santé en 2025.

Bonne nouvelle : l’histoire n’est pas écrite d’avance. Des approches intégratives et systémiques permettent aujourd’hui de sortir du cercle vicieux « inflammation – médicament – dépendance » pour réorienter la santé vers ce qui compte : les causes profondes, le terrain biologique et la régulation intelligente de l’immunité.

Mon cheval de bataille entre autres depuis près de 20 ans et 15 ans en consultation.

L’incidence des maladies auto-immunes est en augmentation constante. On estime aujourd’hui qu’environ 5 à 8 % de la population mondiale est concernée, avec une prévalence féminine marquée et une émergence de diagnostics de plus en plus précoces.

Malgré les progrès pharmacologiques (biothérapies, immunosuppresseurs ciblés), les traitements restent essentiellement palliatifs : réduction de l’inflammation et des symptômes, au prix d’effets secondaires considérables et d’une absence de prise en charge des causes profondes.

L’enjeu pour la médecine intégrative est double :

1. Comprendre les mécanismes physiopathologiques de la perte de tolérance immunitaire.

2. Déployer des stratégies thérapeutiques qui restaurent l’homéostasie immunitaire sans l’éteindre artificiellement.

Changer de paradigme, c’est comprendre que l’auto-immunité n’est pas une « faute » du corps, mais un message d’alarme.

Plutôt que d’écraser l’alarme, cherchons l’incendie!

La médecine de demain devra conjuguer :

• rigueur scientifique (données cliniques solides).
• écoute du terrain (nutrition, microbiote, stress, environnement),
• respect des rythmes biologiques.
• innovation non invasive .

La guérison n’est pas un acte spectaculaire mais un processus organique : elle demande du temps, de la constance, une collaboration entre le thérapeute et le patient, une véritable alliance intelligente entre patient et praticien.

Le corps n’est pas un ennemi : c’est un guide. En respectant son intelligence, nous pouvons espérer voir reculer demain la pandémie silencieuse des maladies auto-immunes.

Le système immunitaire ne se dérègle pas de manière aléatoire :

la perte de tolérance résulte d’une interaction complexe entre facteurs génétiques (HLA, polymorphismes de cytokines) et facteurs environnementaux.

Voici quelques déclencheurs identifiés :

• Infections persistantes (EBV, CMV, mycoplasmes, Borrelia, rétrovirus endogènes),
• Mimétisme moléculaire : similarité structurale entre antigènes microbiens ou chimiques et auto-antigènes (ex. EBV et peptides de la myéline),
• Toxiques environnementaux (métaux lourds, solvants, pesticides),
• Perméabilité intestinale accrue et dysbiose (libération de LPS, fragments antigéniques),
• Stress chronique et dérégulation HPA axis,
• Stress oxydatif et déficit en systèmes anti-oxydants endogènes (SOD, glutathion),
• Carences micro nutritionnelles (vitamine D3, zinc, sélénium, magnésium),
• Exposition électromagnétique chronique (données émergentes).
• Vaccination

L’organisme confond ses propres tissus avec des intrus. Les cellules T régulatrices (Treg) sont souvent insuffisantes ou dysfonctionnelles.

• Rôle clé du microbiote : dysbiose intestinale = perte de barrière, translocation de fragments bactériens, activation immunitaire excessive. Des bactéries comme Akkermansia ou certaines souches de Lactobacillus semblent protectrices, tandis que d’autres profils microbiens favorisent l’auto-immunité.

• Facteurs épigénétiques : le mode de vie et l’environnement « allument » ou « éteignent » certains gènes de prédisposition.

• Inflammation de bas grade et altération mitochondriale : terrains de plus en plus explorés.

L’élément pivot est souvent le microbiote : la translocation de peptides alimentaires ou bactériens dans la circulation systémique alimente l’activation immunitaire, bloque la phase de résolution de l’inflammation et entretient un état d’alerte chronique.

Voici par ailleurs les limites de l’approche conventionnelle :

• Corticoïdes : efficaces en phase aiguë mais délétères à long terme (ostéoporose, diabète, immunodépression).
• Méthotrexate : antimitotique reconditionné, hépatotoxique, myélosuppresseur. Chimio like !
• Biothérapies (anti-TNF, anti-IL-6, anti-IL-17) : ciblent l’inflammation mais majorent le risque infectieux (tuberculose, zona, cancers hématologiques).
• Immunosuppresseurs classiques (azathioprine, ciclosporine, mycophénolate) : inhibition globale du système immunitaire, avec effets oncogènes potentiels.
• AINS : effets digestifs, rénaux et cardiovasculaires connus.
Tous ces traitements ont en commun de supprimer les signaux immunitaires sans traiter la cause de la perte de tolérance.

Je vous cite quelques pistes thérapeutiques validées et émergentes:

🌱 Nutrition et intestin :
• Régimes hypotoxiques / anti-inflammatoires : réduction du gluten ( TH17) caséine, lectines, sucres raffinés, édulcorants, alcool, graisses trans.

• Approche cétogène adoucie et nuancée : amélioration de la fonction mitochondriale et réduction de l’activité inflammatoire.
• Réparation de la barrière intestinale : L-glutamine, butyrate, prébiotiques, polyphenols ciblés, berberine, etc….

🌱 Micro-nutrition et antioxydants :

• Vitamine D3 : immunomodulation via les cellules T régulatrices.
Les études pleuvent, elle intervient sur plus de 1000 gênes!!!

• Vitamine A ( mon nutriment préféré dans ce domaine, je ne parle pas de la pro vitamine A qui est le bêta carotène ) micro émulsionnée induit la différentiation des cellules T régulatrices, le plus important à mon sens.
la vitamine A (via l’acide rétinoïque) est un puissant modulateur des Treg, orientant l’immunité vers la tolérance et freinant l’auto-immunité. Elle agit particulièrement dans l’intestin, en partenariat avec TGF-β et le microbiote.
Induction des Treg dans l’intestin
o La vit A produit par les cellules dendritiques intestinales exprimant RALDH (retinaldehyde dehydrogenase), favorise la différenciation des lymphocytes naïfs CD4+ en Treg FOXP3+.
o Cela se fait surtout en synergie avec TGF-β, un duo magique qui stabilise FOXP3 et empêche le glissement vers un profil Th17 (inflammatoire).
Donc, la vitamine A oriente l’équilibre Treg vs Th17 en faveur de la tolérance.
Stabilisation et expansion des Treg existants
o La Vit A renforce l’expression de FOXP3 et aide à maintenir la stabilité des Treg dans un environnement inflammatoire.
o Cela limite leur conversion en Th1 ou Th17 (observée dans certaines maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques ou la polyarthrite rhumatoïde).
Effet sur la tolérance au microbiote
o Elle permet aux Treg de coopérer avec les cellules dendritiques pour établir une tolérance vis-à-vis des antigènes microbiens.
o Des déficits en vitamine A perturbent ce dialogue, favorisant une réponse auto-immune ou allergique.
FAITES LA VERIFIER, énormément de carences. Votre médecin ne coopère pas ? Changez !

• Vitamine C

• Épices et plantes anti inflammatoires .

• Glutathion, CO Q10, resvératrol, PQQ : soutien des défenses antioxydantes.

• Zinc, sélénium, magnésium : cofacteurs enzymatiques essentiels.

• Enzymes systémiques ( oui j'adore vous le savez, j'en parle tout le temps!) et régulation du rapport CD4 /CD25, action anti inflammatoire comparable aux AINS
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC3529416/

🌱Thérapies adjuvantes que je conseille aux personnes impliquées, actrices de leur sante et concernées intellectuellement parlant au risque d’avoir des problèmes.
En consultation bien sûr.

🌱 Soutien du terrain
• Plasma marin (Quinton) : reminéralisation et régulation électrolytique.

• Plantes immunomodulatrices : adaptogènes individualisés, cats claw, curcuma (NF-κB), scutellaire, boswellia,…

• Gestion du stress et neuro-modulation : cohérence cardiaque, méditation, thérapies vagales, EMDR, acupuncture, micro ostéopathie.
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC11176511/?utm_source=chatgpt.com


Les maladies auto-immunes ne sont pas une fatalité irréversible comme le laisse bien penser la médecine classique non évolutive, mais l’expression d’un dialogue immunitaire rompu.

La maladie auto-immune est une maladie chronique d’origine inflammatoire où le SI s’attaque à son propre soi comme s’il était une substance étrangère, un intrus.

Déréglé par excès, Il fabrique des auto-anticorps dirigés contre soi .

Il perd les pédales!

Le terme auto-immunité fait donc référence à la présence d’anticorps ou de lymphocytes T spécifiques d’antigènes du soi.
C’est une réaction de défense anormale, un self sabotage pervers.

Une prise en charge intégrative et systémique permet de réhabiliter l’immunité plutôt que de l’éteindre.

La médecine du futur devra s’appuyer sur :

• des biomarqueurs fonctionnels (perméabilité intestinale, profils cytokiniques, statut oxydatif)
• une nutrition personnalisée, et non drastique ! Nuancée et surtout variée . On arrête les régimes et on arrête de faire peur avec les oxalates, histamine, salycilates, lectines, fodmap, un peu de bon sens please !...
• des outils et solutions thérapeutiques innovantes avec la confiance du patient sinon on n’osera plus rien faire.
• et une alliance thérapeutique forte avec le patient.
Restaurer l’immunité, c’est redonner au corps sa capacité de tolérance et d’adaptation. La véritable stratégie n’est pas de combattre l’organisme, mais de réapprendre à travailler avec lui.

Take care 🦋

Catherine Godisiabois
Micro nutritionniste
Naturopathe fonctionnelle
Spécialisée en microscopie sur fond noir


Références
1. Qiu M, et al. The microbiome in autoimmunity: from associations to therapeutic potentials. Front Immunol. 2024.
2. Wang C, et al. Gut barrier dysfunction as a driver of chronic inflammation: mechanisms and therapeutic perspectives. Front Physiol. 2024.
3. Luo H, et al. The intestinal barrier in inflammatory diseases: current concepts and non-pharmacological interventions. Nutrients. 2023.
4. Panzuto S, et al. Lifestyle, dysbiosis and autoimmunity: impact on cutaneous autoimmune disorders. Front Immunol. 2024.
8. Yin R, et al. Narrowband UVB phototherapy induces T regulatory cells and attenuates atherosclerosis in mice. Front Immunol. 2024.
9. Choi J, et al. Type I interferon signaling mediates UV-B–induced skin inflammation and autoimmunity. Proc Natl Acad Sci USA. 2023.
10. Müller K, et al. Ultraviolet-A1 phototherapy in systemic autoimmune skin diseases: mechanisms and clinical applications. Photodermatol Photoimmunol Photomed. 2024.
11. Spector T, et al. Fermented foods, gut microbiota and systemic health: evidence for improved immunity and mood. Gut Microbes. 2024.
12. Zhang Y, et al. The role of gut microbiota in regulating intestinal permeability and autoimmune responses. Signal Transduct Target Ther. 2024.
13. Vaziri ND, et al. Microbiome-driven inflammation and autoimmunity: from mechanistic insights to therapeutic interventions. Immunol Rev. 2024.

23/06/2025

18/03/2025

05/02/2025

https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0262265
13/12/2024

https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0262265

Vaporized cannabis is believed to be safer than smoking, but when heated to excessive temperatures nearing combustion (>900 °C) harmful byproducts may form. While some cannabis extract vaporizers operate well below these high temperatures, heating coil temperatures obtained during actual use are fr...

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