09/04/2025
Chers followers 😊,
Cela fait un moment que je ne suis pas venu ici.
Pour me faire pardonner, je vous propose un petit récit sur « la vie d'une personne empathe, HPI/HPE .
Il est fascinant de découvrir qu'il existe des individus comme cela, et il est essentiel de le souligner. En revanche, son alter opposé serait le « psychopathe », un sujet sur lequel je prévois d'écrire un jour.
Toute ressemblance avec une personne réelle, existante ou ayant existé, est tout à fait ... intentionnelle. 😉
Demain, je me relèverai.
Lorsqu'on évoque un empathe à haut potentiel émotionnel (HPE) ou intellectuel (HPI), on parle d'une personne qui allie une sensibilité émotionnelle remarquable à une intelligence vive. Ces individus possèdent souvent des talents uniques dans des domaines tels que l'art, la psychologie ou le coaching. Cependant, ils doivent aussi affronter des défis, tels que le stress émotionnel ou la surcharge sensorielle, ce qui les amène à flancher par moments.
Les empathes sont profondément réceptifs à l'énergie, aux humeurs et aux émotions des autres, au point de ressentir ces émotions comme s'il s'agissait des leurs. Ils possèdent également une intuition presque psychique, leur permettant de « savoir » des choses sans preuve tangible. Leur monde intérieur est à la fois mystérieux et complexe, riche d’émotions.
Lorsque tu plonges dans les yeux d'un empathe qui a ouvert son cœur, tu y découvres une vulnérabilité authentique, mêlée d'honnêteté, de douleur, de rêves, de bonheur et d'amour.
Ces êtres sensibles, intuitifs et facilement submergés pleurent et voient la beauté dans chaque instant. Ils ressentent intensément la douleur des autres et ont un besoin fondamental que leurs proches soient honnêtes, car la malhonnêteté les blesse profondément. Même s'ils ne sont pas toujours en mesure de détecter les tromperies, ils les perçoivent souvent, et cela devient une torture de savoir que l'on agit dans l’ombre sans leur en parler.
Enfermés dans une cage, ils risquent de se blesser. Comme des oiseaux, ils doivent pouvoir s'envoler librement, guidés par leurs émotions. Les restreindre, c'est leur couper les ailes. S'ils se sentent contrôlés, ils perdront la lumière qui éclaire leur chemin, cessant de s'ouvrir et cachant l'amour qu'ils ont à offrir. Les blessures ne se réparent pas facilement, mais elles peuvent être évitées en ne cherchant pas à les restreindre. Ils ont besoin d'un espace qui leur est propre pour se ressourcer. Cela varie d'une personne à l'autre, mais le besoin de solitude est crucial. Ressentir constamment l'énergie des autres peut être épuisant, alors ne soyez pas vexé lorsque ces empathes ont besoin de se retirer. Cela ne signifie pas qu'ils ne vous aiment pas ou n'apprécient pas votre compagnie ; ils ont simplement besoin de calmer leur esprit et de renouveler leur énergie. Ils reviendront alors plus heureux qu'auparavant.
Cependant, cette sensibilité, tout en étant une force extraordinaire, peut aussi devenir une faiblesse. Ils peuvent se lasser des faux sourires, de cette lourdeur invisible qui s’installe parfois. Comme le disait John Caffey dans le film La Ligne Verte : « Je suis fatigué de toute la peine et de la souffrance que je ressens dans le monde ».
À un moment donné, ils peuvent être épuisés par le poids de leurs émotions, souvent sans pouvoir les partager avec qui que ce soit. Ils se sentent fatigués de lutter sans relâche, de savoir que, même lorsque le beau temps arrive, la pluie ne t**dera pas à revenir.
Ils diront alors : « Ne t’inquiète pas pour moi… Je vais bien, je suis juste un peu fatigué. » Peut-être qu'un câlin leur ferait du bien. Peut-être qu'un moment de silence, une présence apaisante ou un verre de vin pour réchauffer l'âme suffiraient.
Un jour, ils n'auront pas envie de masquer leur sourire. Il reviendra quand il le souhaitera, peut-être demain, peut-être plus t**d. Un soir, la solitude s'installera à leur côté, et ils l'accueilleront sans fuir. Avec la nuit et l'insomnie, ils seront quatre dans ce balais étrange.
Il y a aussi des jours où ils feignent d’être forts, pour que personne ne perçoive leur véritable état. Ils sourient, ils continuent d'agir, ils gèrent tout… Mais à l'intérieur, ils sont au bord du gouffre. Ils ont appris à tenir bon, à ne déranger personne, à encaisser sans rien dire. Pourtant, à force de jouer ce rôle, ils s'éteignent lentement, devenant invisibles dans leur propre vie. Épuisés, isolés, ils demeurent en silence. Même lorsqu'ils souhaitent se retrouver, ils ne savent plus comment faire. Ce n'est pas une faiblesse ; c'est simplement que leur âme crie ce que leur bouche n'ose plus exprimer.
Il existe des jours où ils ne désirent ni vivre ni mourir. Ils veulent juste disparaître un instant, pour voir si le monde perçoit leur douleur. Ce n'est pas par caprice, mais parce qu'à force d'endurer en silence, ils s'épuisent. Et pourtant, ils sont toujours là, avec une âme en lambeaux et un cœur incertain, mais debout. Parce que, même si personne ne le voit, leur simple existence est un acte de résistance. Peut-être même le plus courageux de tous. Continuer, malgré tout, sans savoir comment avancer, parce qu'ils se sentent responsables des autres (ce sont des empathes).
Mais c'est épuisant ! Et cette lutte est exacerbée par notre société moderne qui prône l'ultra-individualisme.
Il est dès lors temps de cesser de dire aux gens de toujours positiver !
La vie comporte des moments douloureux et difficiles. Il y a des instants où l'on a peur de perdre pied, où l'on ressent colère et tristesse.
Dire aux gens de toujours positiver les oblige à rester forts et silencieux, alors qu'ils ont besoin d'être entourés, écoutés et soutenus.
Mais ils le promettent… demain, ils se relèveront. Comme toujours 😏.