19/11/2025
🎭Ce matin, j’ai encore assisté au spectacle fascinant de… mon propre cerveau.
Je me suis surprise en pleine chorégraphie matinale : un pas vers la cuisine, un demi-tour vers la salle à manger, un arrêt brutal devant le lave-vaisselle, un détour improvisé par un papier qui traînait… Bref, une vraie performance artistique, sans répétition générale.
J’ai dû me parler comme à une enfant surexcitée :
« Non. D’abord, tu termines de ranger ta table. »
Je repars. Je vois un papier. Je pense à un message à envoyer. Je fonce vers mon téléphone. Et là, recadrage express :
« Ta. Table. D’abord. »
Alors j’ai fini cela en me répétant comme un mantra : « juste ma table… juste ma table… », en boucle.
(Je suis persuadée qu’un jour mes voisins vont appeler quelqu’un 🤣)
Puis le même combat avec le lave-vaisselle.
Puis avec le message.
Vis ma vie de cerveau en mode “50 onglets ouverts et aucun ne veut se fermer”.
On me décrit comme hyper organisée.
La vérité ? Cette organisation est littéralement ma bouée de sauvetage.
Sans elle, j’aurais commencé quinze choses avant d’en terminer une seule — et encore, par accident.
Avant, quand je vibrais moins, c’était facile : un esprit calme, méthodique, posé.
Maintenant, je fais ce que j’aime, et mon cerveau est devenu une fête foraine permanente. Chaque idée est une montagne russe. Chaque détail une opportunité. Chaque objet sur mon passage… une distraction potentielle.
Alors je recadre, je me parle, je recentre. Pas pour être parfaite — juste pour ne pas me perdre dans mon propre chaos créatif.
Et vous, vos cerveaux atypiques, ils vous entraînent aussi dans des marathons non prévus ?
Racontez-moi, qu’on en rigole ensemble...